Soixante printemps en hiver

Bon sang que j'ai aimé cette histoire ! Elle a voulu le faire, elle l'a fait. Quoi ? De partir du foyer le jour de ses 60 ans. Et ce malgré le mari, les enfants, petits-enfants et la maison. Tout ça pour vivre dans un van. Enfin elle s'est donné la liberté qu'elle a toujours rêvée. Elle est plus qu'adulte et est un être libre, non ? Eh bien ses enfants, eux, étriqués dans leurs vies de couples, l'infantilisent comme une

ado qui aurait fait une fugue. Dessins et couleurs font qu'on s'y arrête dessus, que les expressions de visages et gestes n'ont pas besoin de paroles. Un alliage de sensibilité, d'intelligence et de talent. Et après avoir tourné la dernière page, Josy reste avec nous comme une amie.

J'ai adoré cette bande dessinée, si rafraîchissante. Émancipation, sororité, liberté et un coup de crayon d'une délicatesse incroyable.

Un roman graphique intéressant sur le thème de l'émancipation de la femme et ce, à tout âge.

Un BD assez sympa sur le courage de quitter un quotidien rongé par l'usure et sur le droit de disposer de sa vie comme bon nous semble, malgré l'incompréhension à laquelle cela nous confronte.

J’ai été profondément touchée par ce roman graphique, d’abord par son thème, très peu abordé en bande dessinée et en littérature en général. Je trouve cela bien de poser qu’à 60 ans et après, on peut être frappé par une crise familiale et/ou personnelle, partir, et connaître une véritable aventure amoureuse. Cette idée est abordée avec tact et sensibilité, en campant les personnages de manière à la fois délicate et très réaliste. Je recommande vivement « Soixante printemps en hiver » à toutes et tous, et surtout, à tous les âges.

Un roman graphique poétique et mélancolique. Les images sont magnifiques et le scénario plutôt accrocheur. La fin est toutefois un peu rapide.

Une charmante lecture. De beaux graphismes et surtout une histoire créative, belle qui sort des sentiers battus. Quel dommage pour Spoiler(cliquez pour révéler) Christine !

Nouvelle lecture qui sort de mon style habituel. On suit Josy qui le jour de ses 60 ans s'enfuit de chez elle avec son van pour tout recommencer ailleurs en laissant derrière son mari qu'elle n'aime plus depuis longtemps. Malheureusement, c'est sans compter ses enfants qui la harcèlent et qui l'empêchent de se reconstruire, c'est alors qu'elle craque.

Malheureusement je n'ai pas accroché au récit, que j'ai trouvé plutôt plat, ni compris ce que souhaitait réellement Josy. Peut-être un problème générationnelle où la BD s'adresse plutôt à un autre type de public.

Le jour de ses soixante ans, après avoir soufflé ses bougies, Josy part de chez elle. Elle quitte son mari, ne supportant plus de vivre à côté de lui, et non avec lui, ne supportant plus cette comédie qu'elle joue pour sa famille et préserver les convenances.

Elle part vivre dans son van, et s'installe sur un parking à côté d'une jeune maman qui vit dans sa caravane.

On peut changer de vie à n'importe quel age, décider de ne plus vouloir se conformer à ce qu'on attend de nous, mais vraiment vivre pour soi. C'est une des messages de cette belle BD, toute en douceur et au trait très réussi.

Je ne sais pas si je déteste plus les enfants ou le mari à ce stade