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Extrait ajouté par ilovelire 2019-10-26T22:33:23+02:00

Le Tchèque avait envie de vomir. La raison pour laquelle Hans et Ludwig se trouvaient au bar de chez Leery le jour de la fête des Mères s’appelait Dolly. Elle était assise à l’autre bout du comptoir, aussi loin que possible du tandem, et Hans souriait aux anges chaque fois qu’elle coulait un regard dans sa direction. Haute d’un mètre soixante-sept, Dolly était la plus petite de la nouvelle génération de femmes-flics entrées dans la police après intervention de la Commission sur l’égalité des chances en matière d’emploi. Elle se demandait ce qu’elle était venue faire à la Maison des Souffrances un pareil jour. La vie était déjà assez moche sans qu’on cherche à se torturer soi-même.

Comme pour achever de la déprimer, son coéquipier, Dilford, était venu s’asseoir à côté d’elle. Il ne pouvait pas aller se noircir autre part ? Finalement, Dilford l’écœurait encore plus que le maigrichon du K-9 et son chien dégoûtant. Depuis deux interminables mois, elle faisait équipe avec Dilford, qui ne cachait pas à quel point il méprisait ses collègues féminines, même après qu’elle lui eut sauvé la vie.

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Extrait ajouté par ilovelire 2019-10-26T22:33:09+02:00

Le bar du vieux Leery, baptisé « la Maison des Souffrances » par les angoissés qui le fréquentaient, était presque entièrement occupé par un très long comptoir pouvant accueillir une soixantaine d’assoiffés pour peu qu’ils se serrent un peu. C’était ce qu’ils faisaient un mercredi sur deux (jour de paye pour la troupe) et le vendredi qui suivait ce mercredi. Le reste du temps, ils étaient fauchés, ou presque, mais il y avait toujours un petit noyau d’une douzaine d’habitués de l’équipe de jour qui faisaient bouillir la marmite de Leery jusqu’à l’arrivée des groupies et autres civils.

L’établissement était aussi sombre qu’un bar de flics se doit de l’être (en dehors de leur service, les policiers ne tiennent pas trop à y voir clair) et possédait un juke-box, ce qui permettait aux clients de se tortiller, de se trémousser, de se bousculer et de s’écraser les pieds sur la minuscule piste de danse de l’arrière-salle. Outre cette piste – grande comme trois cercueils, disaient les flics –, il y avait dans la salle un billard où les policiers se faisaient régulièrement plumer par des arnaqueurs de passage.

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Extrait ajouté par ilovelire 2019-10-26T22:32:55+02:00

En octobre 1981, un sous-marin soviétique s’échoua dans les eaux suédoises entourant la base navale de Karlskrona, et le ministre suédois des Affaires étrangères adressa à Moscou une protestation que l’on qualifia de « particulièrement énergique et sans précédent ». L’outrage fait à la Suède indigna tous les partis politiques du pays sans exception, et le chef de l’opposition déclara l’intrusion inadmissible.

Comme le sous-marin en question appartenait à la catégorie dite Whisky, on multiplia les plaisanteries sur le « Whisky on the rocks », mais certains Suédois ne les trouvèrent pas drôles. En particulier quand on détecta autour du submersible la présence d’uranium 238, matériau utilisé pour les torpilles à têtes nucléaires.

En novembre, plusieurs centaines de manifestants défilèrent devant l’ambassade soviétique à Stockholm, avec des pancartes comme : « Dors tranquille, Europe, les missiles russes te réveilleront. »

Malgré la vague d’indignation suscitée par l’incident, les Suédois ne tentèrent pas de s’emparer par la force du sous-marin et d’aucuns rappelèrent que la Finlande voisine, dernier pays à avoir affronté les Soviétiques les armes à la main, était quasiment devenue un satellite russe.

On comprendra que, chez nombre de Suédois, la colère fût tempérée par des considérations plus réalistes. Bientôt certains membres du gouvernement tournèrent un regard prudent vers le colosse russe, de l’autre côté de la Baltique, et exprimèrent leur volonté d’entretenir des relations de bon voisinage. Les nombreux étrangers qui se rendirent à Stockholm en décembre pour les cérémonies du prix Nobel ne manquèrent pas de remarquer cette attitude inquiète, qui fit l’objet de maints commentaires.

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