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— Je t’aime, Lan, continua-t-il. Je t’ai toujours aimé… Dès… le premier instant, comme toi tu as aimé ton vampire au premier regard… J’étais prêt à tous les sacrifices pour toi, mais pas à celui-là… Je ne veux pas te quitter… J’aurais aimé… qu’on me laisse à tes côtés. Ça me suffisait, de te voir, de te toucher… parfois… Le simple fait de sentir ta peau…

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— Je ne te déteste pas, Alexis, dit Colin. Mais je pense toujours aux mêmes choses, c’est plus fort que moi. Je sais à quel point Lan et toi vous vous aimez. Mais pour le bien de tous, le vôtre, aussi, je reste persuadé que Lan serait mieux avec Nenvel, et toi avec un vampire. On mélange les genres… Lan est devenu un hybride qui attire toutes les convoitises. Moi, je ne veux voir en lui que notre futur chamane. Il n’avait pas besoin de toi et de ton sang d’immortel, il était déjà suffisamment puissant. Avec Nenvel, les choses se passeraient différemment, tandis que là, vous êtes la faiblesse l’un de l’autre. Ça pourrait vous perdre tous les deux.

— Colin ! s’offusqua Violette. Ça ne se dit pas !

— J’ai pour habitude de dire ce que je pense. Lan a risqué sa peau pour Alexis. Et toi, Alexis, tu as voulu combattre les Originels juste pour Lan, tu voulais un monde sans danger juste pour lui. Vous êtes trop obnubilés l’un par l’autre et ça pourrait vous être fatal dans un combat. Si l’un était touché, l’autre pourrait péter les plombs. Je n’aime pas ça.

Alexis était resté calme, immobile, mais ses yeux brûlants ne permettaient aucun doute. Il bouillonnait intérieurement, là où j’acceptais les paroles de Colin. Elles étaient vraies, même si j’aurais préféré mourir que d’abandonner Alexis. Mon petit ami applaudit, un sourire moqueur aux lèvres.

— Bravo, mec. Jolie tirade. T’as fini ? fit-il.

— Tu n’aimes pas qu’on te jette la vérité à la gueule, hein ? gronda Colin.

— Ça suffit, tempêta Violette. On se calme. Colin, lâche Alexis deux minutes. Il est avec nous, point.

— Tu as intérêt à suivre les ordres, Alexis, grogna Colin. Je n’aime pas les têtes brûlées dans ton genre. C’est dangereux.

— Et à part ça, tu n’as rien d’autre contre moi ? riposta Alexis, avec un regard vraiment inquiétant. Ta gueule. Je fais ce que je veux.

— Alors tu n’as rien à foutre ici. Dégage, putain de vampire !

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Se moquant du regard des badauds, il s’empara de ma main et entrelaça nos doigts. Mon cœur eut un raté. Je m’embrasai, tremblai. J’aurais voulu prendre ses lèvres, le serrer contre moi. Mais nous étions dans la rue. Et même si nous avions été un couple hétérosexuel, je ne l’aurais pas fait. Je ne faisais aucune différence entre les hétéros et les homos. Toutes les amours étaient belles. J’avais reçu une bonne éducation à ce niveau, qui m’avait permis d’être fier de mes goûts, fier d’aimer les garçons. Mais ça ne m’empêchait pas d’être timide.

— Viens, on rentre, dit Alexis, comme s’il avait lu dans mes pensées, alors que le lien ne vibrait pas. J’ai envie d’essayer de t’embrasser quand même, ajouta-t-il plus bas. Très envie.

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Ça me faisait tout drôle d’être là, le lendemain, devant cette boutique de tatouages et de piercings du centre-ville, avec Alexis. La dernière fois que j’étais venu, j’étais seul, en colère contre lui et ses fichues décisions, et j’avais fait mon piercing par pure rébellion. Et puis, je m’étais rendu compte qu’embrasser avec un piercing, c’est drôlement chouette. Sans compter tout le reste.

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Comment faisait-il pour avoir ce regard tout à la fois fier et tendre ? Je chassai les nouveaux nuages sombres qui s’amoncelaient pour ne songer qu’à ce que j’allais faire, ce que nous allions vivre. Je m’emparai de son poignet droit, dénudai mes crocs, pour percer la peau fine. Il gémit et se tortilla quand je commençai à boire. Je le regardais, il me regardait, tandis que l’élixir sucré, au goût chaque fois renouvelé, coulait dans ma bouche. Je lui tendis mon propre poignet. Il ôta mon bracelet, embrassa ma paume, tandis que ses canines s’allongeaient. Il plissa les yeux avant de mordre. Un arc de plaisir me percuta, et je resserrai ma prise sur sa taille. Nos cœurs commencèrent à chanter ensemble.

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— Je suis désolée de vous déranger, dit-elle après avoir ouvert. J’ai quelque chose à vous dire.

J’avais rarement vu ma mère, toujours dynamique et joyeuse, avec un regard aussi grave, excepté lorsque j’étais malade ou blessé. Je considérai ses yeux bleus, dont j’avais hérité, et je sentis la boule de l’angoisse qui s’agitait dans mon ventre, et qui faisait tout pour remonter vers ma gorge.

Elle s’assit au bord du lit, et mon père apparut dans l’embrasure de la porte. Il n’avait pas non plus la tête des bons jours. Que se passait-il, tout à coup ? Alexis entrelaça nos doigts en exerçant une légère pression, et je me sentis légèrement mieux. Quelle que soit la situation, je l’affronterais avec lui.

— La nouvelle vous concerne tous les deux, les garçons, annonça mon père, et Alexis se raidit contre moi. Roderick a disparu depuis deux jours, il n’a prévenu personne, n’a rien dit au monastère, où il est censé signaler tous ses faits et gestes et ses déplacements.

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Depuis une dizaine de jours, nous visitions en effet, avec ma mère et celle d’Elijah, compagne de l’oncle d’Alexis, des logements susceptibles de nous convenir, à Alexis et moi. Nous voulions évidemment habiter tout près de l’université, qui était importante pour nous, pour garder un semblant de vie normale comme n’importe quel être humain, et nous cherchions un petit appartement avec une chambre plutôt qu’un studio. J’avais du mal à croire que sous peu, je vivrais avec l’amour de ma vie, jour et nuit. Il me semblait toujours qu’il me manquait une partie de moi-même lorsque je ne dormais pas avec Alexis. Sa décision pour la nuit à venir me convenait donc à merveille, surtout qu’il éprouvait visiblement la même frustration que moi.

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Je ris, le pris par le cou, et posai mes lèvres sur les siennes. Il répondit avec ardeur, au point que je ne pus qu’ouvrir la bouche. Sa langue s’y insinua, titilla mon piercing. Je décidai de suivre ses conseils. Après tout, le bac était passé, j’étais sûr de m’en être très bien sorti, les clans de vampires nous fichaient la paix, et les Arc’Helar ne me mettaient pas la pression. Je me stressais tout seul, parce que j’estimais devoir me servir des dons puissants que la nature m’avait octroyés. La nature et l’amour, puisqu’Alexis m’avait transformé. Et il était temps que je m’y abandonne de nouveau complètement, sans me retenir, car c’est ainsi que se conçoit l’amour.

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Elijah s’esclaffa, tandis qu’Ophélia affichait un grand sourire. Je ne me lasserais jamais de contempler mon petit ami, c’était impossible. J’étais fou de son allure gothique et élégante, de sa figure aux traits aristocratiques, de son nez droit et fin, du joli modelé de ses lèvres, de ses yeux noirs, grands et expressifs, tour à tour tendres ou ténébreux. J’adorais lorsqu’il repoussait loin de ses yeux l’une des mèches de ses cheveux, si sombres qu’ils en avaient des reflets bleutés.

J’étais son contraire, avec mes cheveux blonds, dont les mèches retombaient le long de mes joues, mes yeux bleus et mes taches de rousseur. Alexis en raffolait, tandis que je trouvais qu’elles me donnaient l’air trop jeune. Il m’appelait son ange blond, et s’extasiait sur mes cheveux, dont la teinte n’existait pas chez les Kallikantzari, qui avaient tous des yeux et des cheveux noirs. Les plus extrémistes d’entre eux me prenaient d’ailleurs pour une aberration.

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Alexis, Elijah et moi étions des exceptions, à bien des égards. D’abord, nous avions des sentiments, quand les Kallikantzari étaient généralement froids et peu démonstratifs. J’étais sensible et émotif, comme mon amoureux, qui s’ingéniait parfois à gâcher ce qu’il ressentait, avec son caractère compliqué. J’étais unique, pour le moment. J’étais un hybride, mi-Arc’Helar par mes parents, mi-vampire grâce au sang d’Alexis. Je traçais des Cercles, et je prononçais des Sortilèges pour aider les gens, comme tous les Arc’Helar. J’avais aussi des crocs rétractables, soif de sang quand j’aimais Alexis, et la capacité de pétrifier un adversaire, comme les autres vampires. Ma capacité à avoir des visions, propre aux Arc’Helar, avait été remplacée par des connexions avec l’esprit de mon bien-aimé, à qui j’étais uni par un lien magique. J’étais donc intéressant pour les deux camps. Les Arc’Helar voyaient en moi leur futur chamane, parce que j’étais puissant, que je savais influencer les esprits (ce que je détestais). Chez les vampires, j’étais un prince, sauf que mon petit ami et son frère étaient, eux, princes d’origine, de par leur exceptionnelle lignée. Le sang d’Alexis était naturellement unique, ça lui avait été transmis par sa famille.

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