Commentaires de livres faits par Sophie-573
Extraits de livres par Sophie-573
Commentaires de livres appréciés par Sophie-573
Extraits de livres appréciés par Sophie-573
l’accès à mon compte bancaire. C’était la preuve ultime de sa méconnaissance à mon égard. Je ne ploie le genou devant personne, et encore moins un homme.
J’ai appris une leçon importante durant mes années d’études : on ne peut compter que sur soi-même.
Je rugis d'un cri primitif en enfonçant mon poing sur sa tempe. Le prêtre laissa échapper un grognement et vacilla sur le côté. Mais si je pensais qu'il était faible et vaincu, j'avais tort. Il se retourna, ses lèvres se retoussèrent et il s'élança sur moi, me frappant assez fort pour me projeter sur le bureau.
Mon flingue s'enfonça mon dos, la douleur me cinglait la colonne vertébrale. Je lui donnai un coup de pied en plein dans le ventre et le projetai de l'autre côté de la pièce.
Il n'y avait aucun moyen d'arrêter ça. Aucune porte de sortie sans qu'elle perde la vie. Trop tard. Mon coeur avait pris les manettes alors que je me hissai du bureau et me jetai sur lui. Je lui donnai un coup de poing dans la mâchoire, regardant sa tête vaciller sur le côté. Pendant une seconde, ses yeux se révulsèrent avant que son expression stupéfaite ne fasse place à la rage.
Il se lève puis quitte la pièce. Kira le suit tandis que je m’interroge. Il m’a déjà avoué avoir été un renégat. Le mystère s’épaissit autour de notre hôte.
Je sais qu’il a la quarantaine, mais le reste de sa vie est un épais brouillard.
Mon intuition me souffle qu’il a eu une vie bien remplie.
Thomas enfile une veste de costume puis des baskets. Comme un petit chien, ma louve le suit. Il s’agenouille, caresse sa tête et souffle :
— L’appartement est à vous. Évitez de le saccager.
Kira jappe et remue la queue. Il se redresse puis quitte le logement. Elle m’envoie une image de notre transformation.
toi et ces sinistres crétins du club connaissez-vous mon vrai nom ? Et
pourquoi je suis ici ?
Une demi-douzaine d’autres questions affleurent à mon esprit, mais vu
la façon amusée dont il me regarde, j’aurai de la chance s’il répond à une
seule.
Ma vie a été assez pourrie comme ça. J’ai grandi avec des hallucinations
et des rêves qui semblaient réels, avec la voix d’un prince dans mon esprit,
et maintenant ça. Je suis déjà brisée. Après cette connerie, j’aurai besoin
d’une thérapie à vie.
- Comment t’as fait pour avoir le poste aussi rapidement ? Craig… ils lui avaient dit qu’il avait le poste, c’était certain, il ne restait plus que le contrat à signer.
Dean se replie et je sens mon ventre se nouer, se contracter comme jamais. Ne le dis pas, mon amour, je t’en supplie, ne le dis pas.
— Quand j’ai retrouvé Jacob et Lola ensemble, ça m’a fait comme une douche glacée. Je t’en avais déjà parlé. Il fallait que je change quelque chose dans ma vie, sinon tout. La seule chose qui comptait pour moi à ce moment-là, c’était mon métier. J’étais sur une mauvaise pente, Chloé. Alors je ne sais pas…
Il s’interrompt pour servir deux verres de gin tonic, et j’accepte celui qu’il me tend.
— J’étais désemparé, continue-t-il. Et j’avais peur de rester à Los Angeles, de me perdre dans les soirées, la fête, l’alcool. Je voulais m’éloigner de tout ça. Alors quand j’ai su qu’il y avait une vacance à San Diego, je… j’ai appelé ma mère.
— Putain, Dean…
— Tu sais… tu peux ignorer ce que je t’ai appris ce soir, mais tu ne peux pas fermer les yeux sur la couleur des iris de cette enfant. Tu dois simplement comprendre Amber, que ton « fiancé » n’est pas celui que tu crois, dit-il en insistant sur le mot fiancé.
À 17 heures, je rassemblai mon courage, me préparant à révéler ma part d’ombre. J’étais sombre et tendue quand Gideon et moi prîmes place sur la banquette de la Bentley, et mon inquiétude s’accrut lorsque je le sentis scruter mon profil. Lorsqu’il prit ma main pour la porter à ses lèvres, l’envie de pleurer s’empara de moi. Je n’étais pas encore complètement remise de notre dispute, mais ce n’était qu’une broutille en regard de ce qui nous attendait.
Mais à quoi bon ? Rien de tout ça ne fera la moindre impression sur Matthew.
Ignorant son corps fatigué et son mal de tête croissant, elle se leva, retroussa un coin de la chemise de Lance pour montrer le tatouage dans son dos.
Elle est bien des choses. La sénatrice de l’Ohio Elizabeth O’Hare.
Anciennement Représentante O’Hare du cinquième district de l’Ohio.
Une jeune membre du comité des finances du Sénat qui s’était déjà fait un nom en cuisinant des banquiers corrompus. Maintenant, elle est Elizabeth O’Hare, candidate à la présidence des États-Unis.
Je n’ai besoin de rien d’autre.
Je sens que tout dans ma vie est comme il devrait être.
Je suis chez moi.
Il n’était pas loin de dix heures et le soleil rayonnait dans toute la chambre. J’ai ouvert les fenêtres et me suis penchée pour respirer le bon air de la campagne : rosiers en fleurs et... crottes de chèvres. Celles de mon voisin le plus proche, M.
Graham (pas les crottes, hein, les chèvres), qui habitait à cent mètres de chez moi.
Ce jour-là, comme chaque vendredi, j’étais en congé, j'avais bien l’intention d’en profiter. Je suis anglaise, et tout Anglais qui se respecte - s’il fait au moins quinze degrés dehors et que le soleil est caressant - se fait dorer la pilule sur un morceau de gazon. J’allais faire ça, mais pas inutilement, j'irais arracher les mauvaises herbes du jardin par la même occasion.
J’ai enfilé mon minishort rouge - si court qu’on pourrait le prendre pour un boxer -, un débardeur blanc sur un soutien-gorge bandeau couleur peau, et basta. Ah non, j’allais oublier la grosse paire de chaussettes qui m’éviterait de trop transpirer dans mes bottes en plastique. C’est essentiel...
D’un côté, je me demande s’il fait ça par simple curiosité ─ un désir brûlant de rencontrer la femme qui est devenue une véritable légende, dans mon lycée. Mais de l’autre, il s’avère qu’il s’agit d’une discussion
beaucoup moins enthousiasmante au sujet de mes notes. Mon travail en a pris un sacré coup dans toutes les matières au début de ce semestre, et je commence tout juste à ressortir du trou que je me suis creusé.
— Nous comprenons que vous traversiez une épreuve très… unique, et compte tenu de ces circonstances sans précédent, nous avons décidé de vous autoriser à prendre des cours de rattrapage dans toutes vos matières, pour avoir l’occasion de remonter vos notes. Vous étiez une élève très prometteuse durant votre premier semestre parmi nous, alors je suis certain que vous parviendrez à tirer le meilleur parti de cette opportunité.
C’est ça. En Enfer…
La douleur que je ressentais ne pouvait être que celle que le Diable infligeait aux âmes damnées dans son antre souterrain, j’étais en train de payer pour toutes les fautes que j’avais commises dans ma vie. Naïvement, je pensais que mes bonnes actions avaient été plus nombreuses que mes péchés mais il fallait croire que Là-Haut, on avait estimé qu’elles n’avaient pas été suffisantes pour les compenser.
— Quelle excuse avez-vous donnée ? m’enquis-je poliment.
— J’ai dit que j’avais chassé le coyote avec ma fiancée toute la nuit.
Ah oui ? Une bonne vérité assénée avec sérénité passait toujours pour une excuse abracadabrante. Joshua semblait tellement content que mon cœur s’allégea.
— Et qu’en a-t-il pensé ? m’inquiétai-je tout de même.
— Il a répondu que ma vie sexuelle ne regardait que moi.
Sa vie sexuelle ? Nom d’un chat !
Avez-vous déjà rencontré une autre espèce d immortel ? demandai-je.
Son regard se ferma. Je ne crois pas que vous aimeriez connaître la réponse à cette question si vous voulez garder votre petit déjeuner, fit-elle.
Je me sentais déjà nauséeuse nauséeuse et fébrile. Quelles créatures peuvent être plus dangereuses que les martax ? interrogeai-je.
presque tout ! Je suis fier de mon équipe. Et maintenant, direction la maison pour décompresser et fêter cela comme il se doit.
Je jette un coup d’œil à Lily et Nora, qui, au lieu de nous attendre à la sortie de la glace, sont en train d’entamer une bagarre sauvage avec deux autres supportrices des Panthers.