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Extrait

Extrait ajouté par Panda21 2020-04-06T00:53:20+02:00

L’univers, comme chacun sait, de même que la vie, suit une trajectoire circulaire. Sur la circonférence de ce cercle figurent huit points magiques qui forment une rotation complète, soit un cycle annuel. Ces points vont par paires et se font face sur la circonférence du cercle : Imbaelk, la germination, et Lammas, la maturation ; Belleteyn, la floraison, et Saovine, l’étiolement ; le solstice d’hiver, appelé Midinvaerne, et d’été, Midaëte ; l’équinoxe de printemps, Birke, et d’automne, Velen. Le cercle est ainsi divisé en huit parties qui correspondent au découpage d’une année dans le calendrier elfique. Les humains qui débarquèrent sur les plages à l’embouchure de la Iaruga et du Pontar possédaient leur propre calendrier ; basé sur la lune, il divisait l’année en douze mois et indiquait au laboureur le cycle annuel de son travail, de la fabrication des gaules en janvier jusqu’à l’époque des grands froids et du gel de la terre. Toutefois, même s’ils avaient leur propre calendrier et leurs propres saisons, les humains acceptèrent le cercle des elfes et les huit points qui jalonnaient sa circonférence. Imbaelk et Lammas, Saovine et Belleteyn, les deux solstices et les deux équinoxes du calendrier elfique, devinrent chez les humains également des jours de fête à nul autre pareils, aussi repérables qu’un arbre esseulé au milieu d’une prairie. Car ces dates étaient auréolées de magie. En effet, ce n’est un secret pour personne, une aura tout à fait particulière envahit l’atmosphère au cours des jours et des nuits qui entourent ces événements. On ne s’étonne plus des manifestations surnaturelles et des phénomènes étranges qui accompagnent ces huit dates, plus particulièrement les équinoxes et les solstices. Tout le monde étant désormais accoutumé à ces bizarreries, elles ne suscitent que rarement de grandes émotions. Mais, cette année-là, les choses en allèrent autrement. Cette année-là, comme à l’accoutumée, les humains célébraient l’équinoxe d’automne au cours d’un réveillon familial. Selon la tradition, tous les produits récoltés dans l’année, ou du moins le plus grand nombre possible, devaient figurer au menu du repas, ne serait-ce qu’en petite quantité. Après avoir réveillonné et remercié la déesse Melitele pour les récoltes, les humains allèrent se reposer. Et c’est alors que survint l’horreur macabre. Peu avant minuit, une effroyable tempête se déchaîna, une tornade diabolique qui fit ployer les arbres presque jusqu’à terre ; entre deux mugissements, au milieu des craquements des chevrons et des claquements des persiennes, on percevait des hurlements, des cris terrifiants et des lamentations. Les nuages qui s’étaient formés dans le ciel prenaient des formes extravagantes : il s’agissait le plus souvent de silhouettes de chevaux et de licornes au galop. Près d’une heure durant, la tourmente se déchaîna sans répit et, dans le brusque silence qui s’ensuivit, la nuit s’anima des trilles et des bruissements d’ailes de centaines de tète-chèvres, ces oiseaux mystérieux qui, selon les croyances populaires, se réunissaient autour des mourants pour chanter de diaboliques chants d’agonie. Cette fois, le chœur des engoulevents était si intense, si puissant qu’on eût dit que le monde entier était en train de mourir.

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