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Alors je commencerais ma critique tout d'abord en expliquant que ce livre est davatange un essai féministe plutôt qu'un livre sur les sorcières, qui nous raconte l'histoire des sorcières, des chasses aux sorcières, et en faisant quelques parallèles avec le traitement des femmes à l'heure actuelle. C'est plutôt un livre sur le féminisme, le traitement des femmes à l'heure actuelle, le conditionnement des femmes par le patriarcat, et par moment l'autrice agrémente ses chapitres d'un peu d'histoire en parlant des sorcières. Il n'y a que dans l'introduction où les sorcières sont vraiment le sujet principal, pour le reste on en parle très peu. J'ai vraiment l'impression que le titre avec écrit en gros "Sorcières", n'est là que pour faire vendre ... Mais l'autrice a cité plusieurs oeuvres qui m'ont l'air très intéressantes et qui semblent, elles, davantage axées sur les sorcières, avec un petit fond de féminisme.

Mon avis quant à ce livre est assez mitigé. D'un côté j'ai beaucoup aimé certains thèmes abordés : les femmes face à la médecine, les femmes et la nature, les femmes discriminées par rapport aux hommes, les règles patriarcales imposées aux femmes, le contrôle des femmes par rapport à leurs corps et à leurs esprits, etc. A ce titre, j'ai trouvé que le livre reprenait assez bien certains points que j'entends actuellement dans la sphère féministe avec une volonté de réappropriation de nos corps, de nos vies, de nos pensées, etc.

Néanmoins, j'ai parfois trouvé que certains thèmes étaient abordés de manière maladroite. Tout d'abord, j'ai eu beaucoup de mal avec l'écriture de cette autrice. D'ailleurs, plusieurs fois je n'étais pas sûre de comprendre quel était le véritable sens d'une phrase (je me souviens d'une phrase où je me disais qu'il y avait deux sens possibles (celle relative aux "intellos" et les domaines dits "pratiques" : l'un était passable même si je déteste quand des auteurs font des généralisations sans fondement, et l'autre était d'un mépris absolu pour ceux qu'on appelle "intellos" (d'ailleurs je déteste les auteurs qui utilisent ce qualificatif à tort et à travers alors qu'au final cela sonne plus comme une insulte pour ceux qui sont qualifiés ainsi (si on réussit c'est pas parce qu'on est des intellectuels ou intelligents ou quoi qu'est-ce, cela n'a rien à voir par ailleurs l'intelligence et la réussite scolaire, si on réussit c'est parce qu'on s'en donne les moyens, on fait des sacrifices, ou sinon on a peut-être plus de facilités dans certaines matières)) ; j'ai choisi de comprendre cette phrase selon le premier sens mais c'était assez maladroit). D'ailleurs, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de phrases difficiles à lire, j'ai même dû m'y reprendre plusieurs fois, tout simplement parce qu'elles étaient trop longues et sans ponctuation adéquate. Par ailleurs, je n'ai pas aimé la construction que l'autrice a faite au sein de ses chapitres. Par exemple, le fait qu'elle parle d'un thème précis (ex : les cheveux blancs), elle l'aborde dans un premier sous-chapitre brièvement, elle en reparle un peu plus loin de manière minime encore, elle y consacre encore un sous-chapitre entier, puis elle réaborde ce thème dans un autre sous-chapitre qui pourtant n'avait rien à voir avec ce thème à la base. Son raisonnement donne l'impression d'être totalement déconstruit. A quoi bon avoir mis des sous-chapitres si au final ils sont de simples fourtouts. En outre, son argumentation parfois me laissait dubitative. Quelques fois elle affirmait certains faits sans démonstration, ou sans référence, et donc baser son développement sur ces données le biaise obligatoirement. D'autres fois, elle utilise son expérience personnelle pour en tirer une vérité générale et absolue (je pense directement au passage lié à la scolarité, et le fait que l'autrice n'était pas douée en mathématique, géographie, etc. et semble tirer de là une vérité générale), sauf que c'est une donnée purement subjective, ce qui arrive à un individu ne vaut pas forcément pour tous les individus. Même si son propos était correct, qu'il y a une forme d'orientation des filles vers certaines matières plutôt que d'autres, l'utilisation de son exemple personnel pour démontrer cela ne vaut rien. Enfin, je trouve également qu'elle ne va pas assez loin dans son argumentation, et que bien souvent elle a des oeillères et refuse d'aborder certains points car ils pourraient peut-être remettre en question son raisonnement. Souvent elle expose un fait, en déduit ceci, critique cela, et montre qu'elle serait la bonne marche à suivre. Mais elle ne prend pas en compte dans son raisonnement d'autres éléments qui pourrait invalider sa thèse (ou la renforcer si elle arrive à démontrer que ces deux éléments sont différents). J'ai remarqué cela d'autant plus durant le sous-chapitre des cheveux blancs. Elle explique que les femmes se teignent les cheveux, cachent leurs cheveux blancs, c'est presque une obligation pour elles, etc. alors que les hommes assument leurs cheveux blancs et pour les autres qui n'assument pas ils se teignent les cheveux mais ne le disent pas car c'est moins accepté pour un homme. Rien que là j'ai trouvé la démonstration bancale, mais surtout j'espérais que l'autrice parle à un moment donné de la calvitie car je trouvais que les cheveux blancs des femmes et la calvitie chez les hommes avaient des similitudes par rapport à leur traitement.

Dernier élément qui fait que ma lecture a été très mitigée c'est que l'autrice avait tendance à se contredire elle-même. Un des exemples qui m'a le plus déçue c'était durant le chapitre sur le non-désir d'avoir un enfant. Au début j'étais totalement d'accord avec l'autrice, chacun son choix de vouloir ou non faire un enfant, on a pas à culpabiliser l'un ou l'autre camp, chacun sa vie, chacun son corps. Si l'autrice prônait cet état d'esprit au début du chapitre, elle a à plusieurs moments de manière maladroite cherché à défendre les femmes qui ne veulent pas d'enfant en exposant des arguments culpabilisant les femmes qui en veulent. Et là c'est le comble, elle se plaint que la société l'a culpabilisée car elle ne veut pas d'enfant, mais elle-même fait la même chose pour celles qui en veulent. Personnellement je ne sais pas si je veux des enfants, je préfère vivre d'abord avant de me poser la question, donc mon opinion n'est pas biaisée car au final je ne suis dans aucun camp. Le propos qui m'a le plus choquée venant de cette autrice est celui selon lequel devenir parent aujourd'hui c'est un acte terrible et égoïste car on met au monde un enfant et on le balance dans un monde pourri par la pollution, la surpopulation, le racisme, etc. Donc celles qui veulent des enfants seraient horribles et égoïstes ... Si l'argument en tant que tel se tient, car il est vrai que le monde dans lequel nous vivons part à la dérive, la manière dont il est présenté ne va absolument pas. Par ailleurs, elle explique juste avant qu'elle ne pourrait pas avoir d'enfant car elle est un pur produit de la surconsommation et ne pourrait pas apprendre à ses enfants les bons gestes, et donc elle leur apprendrait juste à rajouter de la pourriture sur le monde. Sauf qu'on peut imaginer des parents qui connaissent les bons gestes, qui les appliquent, et qui pourraient aider leurs enfants à faire de ce monde un monde meilleur. Là encore elle utilise son cas comme une généralité ...

Même si l'argumentation au sein de ce livre laisse à désirer, je le recommande car il y a des thèmes qui valent d'être lus.

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