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Extrait ajouté par Izap 2014-06-01T05:04:20+02:00

Sur la scène, Drake s’avançait vers moi en sautillant, l’épée au poing. Je fus bien forcé de tirer l’épée moi aussi. C’était une épée de théâtre légère, celle qui servait au prince de Navarre à faire des moulinets dans notre nouvelle pièce, Peines d’amour perdues. La tête me tournait. Que faire ? Je devais abattre Drake par mes propres armes, les mots. Si je le provoquais suffisamment, il commettrait peut-être une imprudence dont je pourrais profiter pour lui asséner un coup mortel.

— Je n’ai eu qu’une seule maîtresse pire que votre épouse, lui lançai-je.

— Ah oui ? Qui donc ? demanda Drake, curieux de savoir quelle femme pouvait être encore plus mauvaise au lit que la sienne.

— Madame votre mère.

Rouge de colère, Drake fonça sur moi et tenta un premier coup, que je pus heureusement parer. Grâce aux combats de théâtre, j’avais tout de même acquis quelques modestes talents dans le maniement de l’épée.

— Mon brave second, Robert, a lui aussi couché avec votre mère. Il aime les femmes qui ont plus de barbe que lui.

— Si tu offenses encore ma mère… menaça Drake.

— Elle-même s’offense déjà chaque matin, quand elle se regarde dans le miroir, répliquai-je en parant un coup qui me visait droit au cœur.

Drake me forçait à reculer sans cesse, et je ne tarderais pas à tomber de la scène. Il était grand temps de faire monter le niveau de l’insulte, fût-ce jusqu’au prodige :

— Votre mère travaille au port sur les chalutiers.

Comme Drake paraissait sceptique, j’ajoutai :

— Elle appâte les poissons avec son odeur !

Drake cracha. Je poussai plus loin encore mon jeu audacieux :

— Et, lorsqu’elle nage ainsi dans la mer, les baleines se réjouissent de son retour au sein de la famille.

— MA MÈRE N’EST PAS UNE BALEINE ! s’écria Drake.

Et il abattit de nouveau son épée avec fureur, encore et encore. J’avais réussi à lui faire perdre le style élégant que tout le royaume admirait.

— D’accord, elle est trop petite pour une baleine, ahanai-je en m’efforçant de parer ses coups désordonnés.

— ARRGHH ! gronda-t-il comme une bête furieuse.

— Vous savez vous exprimer d’une manière si charmante, persiflai-je.

— ARRGHH !

— Et si variée…

— ARRRRRGHHHHHH !

— Arrêtez, sans quoi je deviendrai jaloux de votre art de conteur.

Fou de rage, Drake réussit à me toucher au bras. Ce n’était qu’une égratignure, mais le sang se mit à couler de la plaie comme d’une petite fontaine. Ma stratégie ne semblait guère réussir. Je tournai les yeux vers Kempe : son visage ne rayonnait pas de confiance. Ma mort paraissait désormais inévitable, et elle serait douloureuse. Mon Dieu, comme j’aurais souhaité qu’un autre fût à ma place !

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Extrait ajouté par Jewels_arianne 2023-02-05T17:06:29+01:00

- Hé, toi, que fais-tu ici ?

Je levais les yeux vers lui et répondis en toute sincérité :

- La réponse à cela est assez complexe...

- Serais-tu un espion espagnol en train de comploter ? questionna le garde en mettant la main sur la poignée de son épée, prêt à la tirer du fourreau.

Ces gens commençaient à me courir sur le haricot avec leur propension latente à tout régler par la violence, aussi répliquai je avec un soupçon d'agacement :

- Quel espion espagnol en train de comploter répondrait à une telle question en disant : "Oui, je suis un espion espagnol en train de comploter " ?

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Extrait ajouté par MSNordlys 2023-01-28T08:25:36+01:00

- Tu connais déjà mon prénom : Rosa.

– Enchanté. William.

– Oui, je sais, fis-je avec un grand sourire.

Être à tu et à toi avec Shakespeare… Il y avait de quoi faire pâlir d’envie tous les spécialistes de l’histoire du théâtre !

J’avais une question à poser à Rosa :

– Rosa, de ton vivant, étais-tu, toi aussi, poète ?

Je me demandai si le moment était venu de lui expliquer que je venais du futur.

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Extrait ajouté par MSNordlys 2023-01-28T08:24:57+01:00

Le temps, je le savais plus que quiconque - même Einstein - grâce à mon retour en arrière, était une notion relative. Dans certaines situations, il peut s'étendre à l'infini, comme le constatent les gens qui subissent une coloscopie, ou les femmes pendant une expérience sexuelle ratée, ou ceux qui assistent à un spectacle de danse expérimentale.

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Extrait ajouté par MSNordlys 2023-01-28T08:23:39+01:00

J'étais Shakespeare? Le Shakespeare ? Et surtout: je serais Shakespeare tant que je resterais dans ce pétrin?

Enfin ! C'était toujours mieux que Kafka.

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Extrait ajouté par MSNordlys 2023-01-28T08:23:13+01:00

Je devais ôter ces vêtements et me laver.

- Mais je garde le slip, fis-je avec décision.

- (Shakespeare) Qu'est ce que c'est qu'un slip?

- Comment ça, "qu'est ce que c'est qu'un slip"?

- C'est la première fois que j entends ce mot.

Je trouvais cela inconcevable. J'étais tombée dans le siècle où on n'avait pas encore inventé le slip!

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Extrait ajouté par MSNordlys 2023-01-28T08:22:28+01:00

Il y a sous le ciel bien des choses que le savoir livresque ne permet pas d'imaginer, dit Prospero en souriant. Les êtres humains ne comprennent pas mieux l'univers qu'un chien un téléphone mobile.

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Extrait ajouté par bellajessica 2013-02-07T03:34:18+01:00

Je me mis à observer la photo de Jan et d’Olivia sur l’invitation : un vrai couple de livre d’images. Jamais je n’aurais pu tenir le rôle. Pourtant, Jan et moi, nous avions vraiment cru un jour que nous étions faits l’un pour l’autre. C’était le jour où j’avais fait sa connaissance, celui où je lui avais sauvé la vie, sur cette plage de la mer du Nord, dans l’île de Sylt. J’avais environ vingt-cinq ans et je campais avec Holgi. Jan, lui, était en vacances avec ses amis de Harvard dans la villa de ses parents à Kampen. Eh oui, nous ne venions pas seulement de deux mondes différents, mais carrément de deux univers séparés.

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