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« Laid, tu l'es déjà, à l'intérieur, là où c'est le plus important... Tu es un monstre.»
Afficher en entier- Je t'aime, Lindy.
Minuit. C'en était terminé. Je resterais un monstre toute ma vie. Qu'importe, Lindy m'était rendue. Elle était là.
- Je sais que je suis trop laid pour que tu m'aimes, ai-je poursuivi, n'empêche, je...
- Je t'aime aussi, Adrian. S'il te plaît, laisse-moi...
- Alors, embrasse-moi. Offre-moi le souvenir de ton baiser, même si je dois mourir.
Il était trop tard. Trop tard. Pourtant, elle s'est penchée et m'a embrassé - mes yeux, mes joues et ma bouche dénuée de lèvres.
Afficher en entier- Je suis prête à aller où vous voudrez, a lancé Lindy, du moment que Kyle est avec moi.
- Des mômes amoureux, a soupiré le flic en levant les yeux au ciel. C'est le bouquet !
Il a peut être ajouté quelque chose, mais nous ne l'avons pas entendu, trop occupés que nous étions à nous embrasser.
Afficher en entierSoudain, j'ai eu très envie de la revoir dedans.
Un instant plus tard, c'est fait, et le spectacle est exactement tel que dans mon souvenir, avec ce satin froid qui tranche sur la pâleur chaude de sa peau.
- tu es splendide !
Elle s'inspecte dans le miroir.
- Tu as raison, dit-elle, je suis superbe.
- Et tellement modeste. Et maintenant, j'ai une requête à formuler.
- Laquelle ?
Je lui tends mon bras.
- M'accorderez vous cette danse ?
Afficher en entier- Mon Dieu! ai-je soufflé. Que tu es belle, Lindy!
- C'est ça! s'est-elle esclaffée. Tu me complimentes seulement parce que...
- Parce que je suis laid? ai-je terminé à ça place.
- Non, ce n'est pas ce que je voulais dire.
Elle s'est empourprée, néanmoins.
- Ne te bile pas. Je sais que je suis hideux. Comment cela pourrait-il m'échapper?
- Non, je te jure. Je signalais juste que tu me trouves jolie parce que tu ne connais pas d'autres filles, des filles vraiment belles.
- Tu es belle, ai-je répété.
Afficher en entierIl était trop tard. Trop tard. Pourtant, elle s'est penchée et m'a embrassé-mes yeux, mes joues et ma bouche dénuée de lèvres. J'avais beau m'enfoncer, j'ai connu la joie de goûter son haleine, d'en sentir la caresse. Je n'exigeais rien de plus. A présent, je pouvais mourir, heureux.
Afficher en entier- Pourquoi n'es-tu pas revenue ?
-J'ai perdue l'adresse. Mon père m'avait trainée à Brooklyn de force et il refusait de me dire où se trouvait ta maison. Soit il me mentait, soit il assurait avoir oublié. je me suis souvenue que de chez toi, on apercevait une sation de métro. Je te l'avait dit de te rappelles ?
J'ai hoché la tête.
- Alors, j'ai décidé de faire toute les station de Brooklyn et de chercher une maison avec une serre. Une station par jour, aprés le lycée. Mais c'était trop lent. Ce soir, je m'était juré de te trouver, quitte à arpenter chaque mètre carré de brooklyn en t'appelant.
- Pourquoi en m'appelant ?
- Comme dans Jane Eyre. Je l'ai relue la semaine dernière, j'ai songé à toi, aux amoureux séparés et...
- Les amoureux ?
J'avais beaucoup de mal à garder les paupières ouvertes.
Maintenant qu'elle étais avec moi, il ne me serait pas difficile d'en finir.
- Je vais chercher une ambulance. Tu es blessé, et...
Douloureusement, j'ai redressé la tête.
- Je t'aime Lindy.
Minuit. C'en était terminé. je resterais un monstre toute ma vie. Qu'importe Lindy m'était rendue. Ele était là.
-Je sais que je suis trop laid pour que tu m'aime ai-je pousuivi, n'empêche, je...
- Je t'aime aussi Adrian. S'il te plaît, laisse-moi...
- Alors embrasse-moi. Offre moi le souvenir de ton baiser, même si je doit mourrir.
Il était trop trad. Trop trad. Pourtant, elle s'est penchée et m'a embrassé-mes yeux, mes joues et ma bouche dénuée de lèvre.
J'avais beau m'enfoncer, j'ai connue la joie de gouter son halaine, d'en sentir la caresse. Je n'exigeais rien de plus. A présent, je peut mourir, heureux.
Une ombre a boubé, tout à coup.
- Attention, Lindy ! ai-je réussi à crier, avec un soudain regain de force. Derrière toi !
J'ai essayé de me relever et m'interposer entre elle et l'homme. Malheureusement, mon corps était tous engourdi, traversé de picotements, lourd, à croire que j'étais déjà mort. Lindy a plongé à terre pour s'emparer de l'arme avant le type. Ils se sont battus. Il y a eu un nouveau coup de feu, le fracas du verre qui explose. puis la silhouette a filé vers la porte.
Lindy s'est tourné vers moi le pistolet fumant àla main.
- Adrian ?
Elle scrutait la pénombre comme si j'étais invisible. Le monde était noire, il tanguait. L'aire était chargé du parfum des roses. Sous mes doigts, j'ai brusquement senti quelque chose. Des pétales. Il y en avait partout, sous mes mains, mon corps, dans les cheuveux de Lindy, même. D'où avaient-ils surgi ?
- Je suis la mon amour, ai-je mumuré
Venais-je de dire "mon amour" Moi. Je me sentait si bien maintenant, comme si plus rien ne pourrait plus jamais m'attindre. Je ne souffrais plus.Etais-je mort ?
Lindy continuait à me dévisager d'un air étrange.
Kyle Kingsbury ? a-t-elle fini par chuchoter. Mais... où est Adrian ?
J'avais dû entendre de travers.
Je suis ici. Comment m'as-tu appelé ?
Kyle kingsbury, n'est-ce pas ? De Tuttle. Tu ne te souviens sans doute pas de moi, mais tu m'as offert une rrose un jour.
Elle s'est interrompue, regardant àdroite et à gauche.
- Une rose ... a-t-elle repris. Adrian !
- Lindy...
J'ai porté ma main à mes yeux. C'était une main parfaitement humaine, comme le bras auquel elle était attachée. J'ai touché mon visage. Il était humain lui aussi.
- C'est bien moi, Lindy.
Afficher en entierN'agis jamais par amitié ou par amour, Kyle. Tu decouvriras vite que le seul qui t'aime, réellement, c'est toi.
Afficher en entierL'enseignant doit avoir décidé que nous avons suffisamment perdu de temps à ne pas voter, car il entame son cours, et nous voici partis pour une heure de littérature que, grâce à Will, Lindy et moi connaissons déjà sur le bout des doigts. À la fin, je coince le prof derrière son bureau.
-Très sympa de votre part de vous en prendre à moi, je lui lance.
M. Fratalli hausse les épaules.
-Vous ne voudriez pas que les autres pensent que je vous privilégie parce que nous vivons sous le même toit, non ?
-Bah, ça ne me dérangerait pas !
Mais je plaisante. Je lui en serre cinq.
-À plus tard, Will.
-Très tard, répond Will Fratalli. J'ai cours, ce soir. Je n'ai pas envie d'enseigner toute ma vie à des morveux de votre acabit.
Afficher en entier-Regarde,Kyle Kingsbury.
J'ai obéi,puis tressailli devant l'image que me renvoyait la glace.
-Que m'as-tu fait?!me suis-je esclamé.
Ma voix avait des intonations nouvelles qui évoquaient un feulement.Kendra a agité la main,provoquant une traînée.
-Je t'ai donné ton vrai visage,a-t-elle répondu.
J'était un monstre.
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