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- Vite ! murmura-t-elle, avant de claquer le battant derrière lui. J'espère que personne ne vous a vu. Pourquoi n'êtes-vous pas passé par la porte de service ? Je croyais que les gens de votre profession étaient habitués à plus de discrétion.
- Ma ... profession ? répéta l'inconnu, dérouté.
Il ne semblait pas très intelligent, mais après tout il n'était pas censé travailler avec son cerveau.
Afficher en entier(…) Jack serra la jeune femme contre lui, avec un petit rire.
- Qu'y a-t-il de si drôle ? Demanda Amanda.
- Je repensais à notre première rencontre. Quand tu voulais me payer...pour faire l'amour. Et j'étais en train de calculer combien tu me devais depuis le temps que nous couchons ensemble.
Malgré son épuisement, Amanda rit à son tour.
- Jack Devlin ! Comment peux-tu penser à l'argent dans un moment pareil ?
Parce que je veux que tu sois ma débitrice afin que jamais tu ne puisses te libérer de moi.
Afficher en entierProfitant de ce que la nappe cachait ses mouvements, Francine laissa sa main s'égarer sur la cuisse de Jack. Celui-ci la repoussa doucement et, quelques secondes plus tard, Francine réitérait une tentative.
- Madame Newlyn, murmura-t-il, vos attentions sont très flatteuses, mais si vous n'ôtez pas votre main...
Francine retira prestement sa main et décrocha à Jack un regard de feinte innocence.
- Pardonnez-moi, dit-elle d'une voix mielleuse, j'avais perdu l'équilibre et je me suis raccrochée où j'ai pu.
Afficher en entier—On dirait que vous adorez me déshabiller, Amanda.
La jeune femme, qui s’attaquait maintenant aux boutons de la chemise, sentit ses joues la brûler, mais elle s’obligea à regarder Jack en face.
—Ne prenez pas ma compassion envers un blessé pour de l’intérêt personnel, monsieur Devlin. Une fois, j’ai pansé la patte d’un chien errant, qui traînait dans les rues de Windsor. Je vous place dans la même catégorie que cet animal.
—Vous êtes mon ange de miséricorde, murmura Devlin, amusé.
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- Gemma estimait qu'il vous fallait un homme intelligent. Or elle considérait que ses employés masculins n'avaient pas des facultés intellectuelles en rapport avec leur physique.
- Quelle importance ? S'étonna Amanda. A ma connaissance, il n'y a pas besoin d'être passé par Oxford pour coucher avec une femme. Et j'ai vu des gens très bêtes avoir quand même des enfants.
Cela fit tellement rire Jack qu'il faillit s'étrangler avec son vin.
Afficher en entier— Du whisky. Dans le petit cabinet à liqueurs près de la bibliothèque. Mais pourquoi cette question, mademoiselle Briars ? Auriez-vous besoin d’un fortifiant pour affronter le spectacle de ma nudité?
— Vous êtes décidément d’une arrogance invraisemblable, rétorqua la jeune femme, qui ne put cependant s’empêcher de sourire. Non, je veux utiliser l’alcool pour désinfecter votre blessure.
Afficher en entier- Tu es un grand idiot.
- Plus grand que toi, c'est sûr.
Afficher en entier- Les femmes réagissent toujours bizarrement au passage du cap de la trentaine. J'en ai connu une, par exemple, qui avait drapé tous les miroirs, chez elle, de crêpe noir.
- Parce qu'elle faisait le deuil de sa jeunesse, approuva Amanda
Afficher en entier— Acceptes-tu d'être ma femme? demanda-t-il tout à coup, au bout de plusieurs minutes d'exquises tortures avec sa langue.
Comme Amanda ne répondait pas, il renouvela ses caresses, insistant pour obtenir une réponse.
— Alors, acceptes-tu ?
— Non, répondit-elle.
Il éclata de rire.
— Dans ce cas, je te garderai dans ce lit jusqu'à ce que tu changes d'avis.
Et se débarrassant de son pantalon, il grimpa sur le lit pour la rejoindre.
— Je te promets que tu finiras par céder. Ne sous- estime pas mon endurance.
La jeune femme tressaillit en sentant son membre durci palpiter entre ses cuisses. Elle le désirait si fort qu'elle en aurait pleuré.
Afficher en entierQue veux-tu? lui demanda-t-elle. Je te préviens que Charles va revenir d'un instant à l'autre et je...
— Bonsoir, Amanda, murmura-t-il d'une voix trop douce pour ne pas être menaçante. N'aurais-tu pas oublié de me dire quelque chose ?
La jeune femme secoua la tête. Elle ne comprenait pas.
— Non, quoi ? Tu n'étais pas supposé venir ici ce soir. Que...
— J'ai eu envie de vous souhaiter bonne chance à tous les deux.
— Oh, merci ! C'est très gentil de ta part.
— Hartley est du même avis. Je le quitte à l'instant.
Amanda frissonna, comme si son corps avait déjà compris ce que son esprit refusait encore d'admettre.
— Que... que vous êtes-vous dit?
— Devine.
Comme la jeune femme restait muette, Jack lui empoigna le bras.
— Espèce de petite lâche.
Amanda était trop pétrifiée pour réagir. Elle laissa Jack la prendre par la nuque, pour l'attirer contre lui. Quand elle voulut se libérer, il était trop tard. Jack s'était déjà emparé de ses lèvres. Ce baiser, cependant, réveilla ses ardeurs combatives.
Elle tenta de repousser Jack, et surtout d'ignorer le plaisir qu'il faisait naître en elle. Mais elle le désirait tellement que lorsqu'elle put enfin se dégager de son étreinte, elle avait le souffle haletant.
Elle recula, pantelante. Son dos heurta le mur, lui rappelant que toute retraite était impossible.
— Tu es fou, murmura-t-elle, alors que son cœur battait à tout rompre.
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