Extraits

Il pressa ses lèvres douces contre les siennes. Si Harper avait bon espoir que le plus gros de l’orage se trouvait derrière eux, elle avait hélas le sentiment qu’ils étaient assis au beau milieu de l’œil du cyclone.

- Et je vois une femme que j’ai vraiment envie d’embrasser à nouveau, et j’espère qu’elle me laissera faire.

Telle une fleur du désert après une pluie, Harper se noya dans ce contact. Elle sentit sa poitrine se déployer, et son souffle s’accélérer. Sans qu’elle parvienne à se l’expliquer, elle se sentait en sécurité dans les bras de cet homme qu’elle connaissait à peine.

Trent se sentait honoré qu’elle lui accorde une si grande confiance. Il se leva, puis poussa le tabouret dans un coin.

- Fais-moi confiance, dit-il.

" - Hey, mec. On fait payer un coût supplémentaire pour reluquer le cul de nos employés.

- Quoi ? Euh... Ah, oui. Combien ? Je serais prêt à payer pour l'admirer de plus près. "

"Un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous."

« — Fais-moi confiance, ma puce. Je te promets que ça va te soulager. Ce sera, quoi, la troisième fois ?

— Et alors ? Ce n’est pas plus facile que la première. C’est même pire, parce que je sais ce qui m’attend.

Trent déposa un peu de crème sur le bout de ses doigts et l’appliqua délicatement sur sa peau.

— Tu sais, dit-il en se penchant vers elle pour pouvoir murmurer à son oreille. En parlant de ce qui t’attend, j’aurais pu te prendre comme ça hier soir.

— Je te déteste, là, grommela-t-elle, levant les fesses qu’elle frotta contre lui pour exprimer son mécontentement.

— Mmh. J’aime beaucoup quand tu me détestes comme ça.

Il sut que Harper riait lorsqu’il sentit sa poitrine tressauter sous ses mains.

— Montre-moi à quel point tu aimes que j’aime que tu me détestes, dit-elle, sa voix semblable à de la soie enveloppant Trent.

Faisant glisser sa culotte sur ses fesses, il déposa une ligne de baisers sur sa peau blanche. Son teint commençait à se hâler à certains endroits maintenant qu’elle avait renoncé à l’indice 90. Elle allait être magnifique quand elle serait bronzée partout.

« -Tu veux entrer pour que je jette un coup d’œil? La boutique est fermée, il n’y aura personne d’autre… si ça ne te dérange pas… Je suis un mec bien, promis.

Qu’est-ce que cette fille fichait là, à 1 heure du matin, seule et manifestement morte de trouille? Et pas le genre de trouille « Je déteste les aiguilles, est-ce que ça va faire mal ». Les filles qui venaient se faire tatouer étaient presque toujours accompagnées – par une copine, un petit ami. Tout comme elles se rendaient toujours aux toilettes à deux. Alors pourquoi était-elle seule? Trent avait le mauvais pressentiment qu’il n’allait pas avoir affaire à une cicatrice comme il en voyait tous les jours.

-Je m’appelle Trent.

-Harper.

-Harper, répéta-t-il en rouvrant la porte qu’il venait à peine de fermer. Bienvenue chez Second Circle. »

« -Elle se rend compte de ce qu’elle va devoir endurer?

-Rien de pire que ce qu’elle a déjà vécu.

La pire des douleurs ne serait pas physique. Le véritable test aurait lieu lorsque Trent poserait sa machine à tatouer sur son dos pour y tracer la première ligne. Il ne pouvait qu’imaginer l’enfer émotionnel dans lequel Harper serait alors plongée. »

« Il aurait tellement aimé pouvoir l’aider, mais qui savait comment Harper allait réagir à cette épreuve ? Il avait vu une pom-pom girl d’à peine cinquante kilos ne pas ciller pendant qu’il lui faisait un tatouage sur les côtes, et un joueur de football américain s’évanouir au simple son de la machine à tatouer. »