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Extrait ajouté par Marlene2303 2018-12-27T09:20:54+01:00

« Lia avait les bras parcourus de petites bulles effervescentes d’excitation. Elle n’avait jamais rien vu de plus sexy que Kenny en train de travailler sur le moteur de sa voiture. En fait, non. Le regarder abaisser la béquille de sa moto, enlever son casque et descendre de son engin avait été un moment d’anthologie. Et elle se fichait bien que ses cheveux en bataille soient humides de transpiration et que son polo gros soit maculé de tâches de graisse. Lia avait toujours été attirée par les hommes qui travaillent dur, les types musclés par les tâches manuelles plutôt que par des heures passées dans une salle de sport climatisée.

Oh, s’il lui demandait gentiment, il pouvait faire ce qu’il voulait de ses mains sales… »

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Extrait ajouté par melanie83 2019-06-29T13:28:16+02:00

— Dans ce cas-là je suis très heureuse, parce que chaque fois qu’on a bossé sur ce satané plan de table pour le mariage, Harper laissait une place vide pour lui au cas où.

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Extrait ajouté par Bookwhisperer 2021-08-27T13:28:12+02:00

“— Le jour où on emménagera ensemble, il faudra faire quelque chose à propos de ton incapacité à cuisiner, parce que je refuse de me nourrir de plats à emporter.

Lia ne prononça pas un mot. Lorsqu’il se tourna vers elle, elle était bouche bée.

— Je plaisantais, bébé.

— Sur quelle partie tu plaisantais ?

— Je ne m’attends en aucun cas à ce que tu te transformes en parfaite petite femme d’intérieur. Je t’aime comme tu es.

— Donc l’idée d’emménager ensemble…

Il contourna le comptoir et s’avança tout près d’elle.

— Finis ta phrase.

Lia piqua un fard, ce qui lui arrivait rarement.

— Donc l’idée d’emménager ensemble, c’est quelque chose qui te tente ?

— Oui. Mais vu ton enthousiasme débordant, j’ai l’impression que tu n’as pas spécialement envie de venir vivre à Fort Pierce.

— Je crois que je dépérirais là-bas, répondit-elle. Pour reprendre les mots de Meat Loaf, je ferais tout par amour, mais pas ça.

Reid éclata de rire.

— Meat Loaf ? Sérieusement ?

— Mais je sais à quel point ça compte pour toi, reprit-elle. Le garage, les garçons. Je sais que c’est important dans ta vie.

Lia avait raison. C’était important. Mais il y avait autre chose.

— Je ne sais pas si je peux être plus clair que ça : je t’aime, ce qui fait de toi la chose la plus importante de ma vie, en dépit de tout le reste.

Les yeux de Lia s’embuèrent de larmes.

— Je t’aime aussi, dit-elle.

— Et ça te fait pleurer parce que… ? demanda-t-il en lui prenant le visage entre les mains.

— Parce que je suis heureuse, gros débile. Mais ça ne résout pas la question d’où on va habiter.

— On a le temps, bébé. Je ne peux rien faire de plus pour le garage jusqu’à ce que l’assurance paie. Et j’ai essayé de réfléchir à une solution qui consisterait à garder le garage à Fort Pierce – géré par Jarod – et à installer l’entreprise de motos sur mesure ici. Mais vu le prix de l’immobilier à Miami, je ne suis pas certain que ce soit possible.

Reid y avait longuement réfléchi dans l’avion, en rentrant de Chicago. Il avait envie d’être plus près de sa sœur, d’autant plus qu’elle n’avait cessé d’évoquer son désir de fonder une famille sous peu. Mais il avait besoin d’être plus près de Lia, parce que les quatre-vingt-dix minutes qui les séparaient actuellement ne lui plaisaient pas du tout. Et l’idée de s’écrouler au lit avec elle après une dure journée de travail le motivait suffisamment pour se résoudre à prendre des décisions difficiles. La seule chose qui le retenait encore était l’idée de s’éloigner des jeunes qu’il coachait, mais cela devenait envisageable s’il acceptait de faire trois heures de route une fois par semaine.

— Quoi qu’on décide, je me demandais si tu serais d’accord pour que je reste un peu ici. Je pourrais t’emmener dîner, on pourrait aller à la plage, et pourquoi pas baiser à nouveau sur la terrasse, suggéra-t-il.

— Est-ce qu’il faut que ce soit dans cet ordre-là ? gloussa Lia. Parce qu’il est trop tard pour aller à la plage, ça me va de commander à dîner, et la terrasse nous tend les bras.”

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Extrait ajouté par Bookwhisperer 2021-08-27T13:23:14+02:00

“Il l’enveloppa de ses bras et la prit contre lui, levant les yeux vers le ciel étoilé – le même que celui qu’il avait contemplé à Fort Pierce. Que les étoiles lui semblent aujourd’hui plus étincelantes ne pouvait être attribué qu’à la personne qui l’accompagnait. Que ce soit à Miami ou à Fort Pierce, Reid voulait pouvoir les admirer avec Lia pour le restant de ses jours. Il était peut-être tombé amoureux d’elle trop vite si l’on comptait en nombre de jours sur un calendrier, cependant il n’avait aucune envie de changer cela, ni elle non plus.

Lia attrapa la couverture posée sur le dossier de la chaise longue et les en recouvrit.

— Je suis tellement contente que tu sois là, dit Lia, dont les pensées faisaient écho à celles de Reid.

— Je vais sûrement te paraître cucul la praline, mais tout me paraît plus lumineux parce que je suis avec toi.

Il demeurèrent silencieux, tendrement lovés l’un contre l’autre. Reid caressait du bout des doigts le dos de Lia pendant qu’elle dessinait des cercles sur son bras tatoué.

— Tu penses que tu me laisseras te tatouer un jour ? demanda-t-elle.

Cela faisait plusieurs années qu’il ne s’était pas fait tatouer, pourtant l’envie lui revenait tout à coup.

— Dessine-moi une moto, comme celle que tu as faite l’autre soir. Je t’aiderai à la rendre juste d’un point de vue mécanique, et ensuite tu pourras me la tatouer. Comme ça j’aurai un morceau de toi sur moi pour toujours.

— J’adore cette idée. Envoie-moi des photos des modèles que tu aimes bien. Je verrai ce que je peux faire.

— Est-ce qu’il faudra que je sois nu ?

— Eh bien, ça dépend de l’endroit où tu veux ton tatouage, répliqua Lia en éclatant de rire.

— Ça m’est complètement égal, je veux juste avoir un accès rapide si jamais je suis excité pendant que tu me tatoues.

— Dans ce cas, il vaudra mieux que j’apporte mon matériel à la maison.”

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Extrait ajouté par Bookwhisperer 2021-08-27T13:19:39+02:00

Il l’entoura alors de ses bras musclés, la maintenant par les épaules. Serrée ainsi contre lui, c’est à peine si elle parvenait à respirer, mais elle se sentait si bien – et en sécurité – que le sentiment de panique qu’elle avait éprouvé avant son arrivée commença à se dissiper.

— Regarde-moi, bébé. Quoi qu’il arrive à partir de maintenant, on aura toujours ça. Toi et moi. Je te le promets.

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Extrait ajouté par Bookwhisperer 2021-08-27T11:07:02+02:00

“— Donc en des termes plus simples…, commença Lia, laissant la phrase en suspens, avant d’adresser à Reid un grand sourire.

— Tu sais que tu es adorable ? répliqua-t-il en faisant courir un doigt sur sa joue. Je crois que tu m’as très bien compris.

— C’est toi qui as un diplôme d’ingénieur. Mes études d’arts plastiques ne m’ont pas donné les clés pour comprendre l’explication technique de tes sentiments.

Ils se fixèrent longuement, sourires béats aux lèvres. Chacun attendait que l’autre craque. Lia glissa ses doigts sous le tee-shirt de Reid, caressant la peau sous la ceinture de son jean. Il lui attrapa les poignets.

— Tu triches, dit-il.

— Je sais, mais si je peux te garder ici un peu plus longtemps, autant essayer de te le faire dire.

— Dire quoi ?

— Que tu m’aimes. Auquel cas je pourrais bien répondre que je t’aime aussi.

Reid sentit quelque chose se serrer dans sa poitrine. Les mots demeurèrent en suspens entre eux pendant qu’il faisait glisser son pouce sur la bouche cerise de Lia.

— Il n’y a pas une règle qui stipule qu’on ne peut pas le dire avant un mois, par mesure de précaution ? s’enquit-il.

Lia éclata de rire et appuya son front contre son torse.

— On dirait que tu parles de la garantie d’un mixeur.

Reid enfonça ses doigts dans la chevelure de Lia.

— C’est dingue, dit-il. Tu le sais, n’est-ce pas ?

— Oui. Mais je t’avais prévenu.”

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Extrait ajouté par Bookwhisperer 2021-08-26T18:39:08+02:00

— J’ai un plan. Il faut une heure et demie pour aller à Orlando – plus ou moins, en fonction de là où se trouve ton hôtel. Pour notre bien à tous les deux, laisse-moi le temps de prendre une douche. J’habite à l’étage, précisa-t-il en désignant le plafond d’un mouvement du menton. Après ça, je te conduis où tu veux, je t’emmène dîner, et peut-être même que j’embrasserai cette jolie bouche rouge. (Le sourire qu’elle lui adressa le réchauffa de l’intérieur.)

Ensuite je te dépose saine et sauve à ton hôtel.

— Et ma voiture ?

— Je trouve d’où vient le problème, répondit-il, relâchant Lia à contrecœur, et je prépare un devis que je t’envoie par mail. Tu acceptes, je fais le boulot. Tu refuses, je te ramène ta voiture où tu veux. Si tu as un garagiste chez toi que tu aimes bien, je ne me vexerai pas.

C’était faux. Il crevait d’envie de réparer la voiture de Lia. Il ne pouvait pas laisser passer l’opportunité de travailler sur une Plymouth – sans compter qu’il avait bien l’intention de revoir Lia une fois sa voiture réparée.

— D’accord.

— D’accord ? C’est aussi simple que ça ?

— À condition que tu prennes une douche avant. Sinon ça ne va pas être possible.

— Tu veux te joindre à moi ? lui proposa-t-il, davantage par curiosité que par réelle intention – bon, d’accord, peut-être un peu, parce qu’il avait bien envie de vérifier si elle était aussi sexy nue qu’il se l’imaginait.

— Pas aujourd’hui, répliqua-t-elle avec un clin d’œil.

— Peut-être un jour ?

Il lui encercla le poignet d’un geste doux, entre son pouce et son index.

— Ça dépendra de ton odeur quand tu ressortiras.

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Extrait ajouté par Bookwhisperer 2021-08-26T18:27:27+02:00

“— Attends, dit-elle en lui lâchant la main. Un petit sourire ! le pria-t-elle en le prenant en photo avec son téléphone.

Ne prêtant pas attention aux deux appels manqués et aux trois SMS provenant de son père, elle envoya rapidement le cliché à Pixie, sa meilleure amie et ancienne colocataire également manager de Second Circle, accompagné du nom de Kenny et de l’endroit où il travaillait.

— C’était quoi, ça ?

— Une sécurité, répondit-elle, légèrement honteuse de son geste.

— Pourquoi ?

— Au cas où tu serais un garagiste tueur en série.

— Un garagiste tueur en série ? Tu plaisantes, là ? répéta Kenny en partant d’un grand rire. Si jamais je deviens tueur en série un jour, je veux un meilleur surnom que ça. Non pas que j’en sois un, évidemment.”

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Extrait ajouté par Bookwhisperer 2021-08-26T18:23:36+02:00

Un grand sourire aux lèvres, il recula d’un pas.

— Désolé, la journée a été longue. J’étais justement en train de rentrer pour prendre une douche.

— Oh, mince, je suis désolée de te retenir. Je peux très bien appeler quelqu’un d’autre pour…

— Non, l’interrompit Reid avec un peu trop d’empressement en lui prenant une main. Je t’expliquais juste pourquoi je ne sens pas la rose.

— Mmmh… Il y a quelque chose de très sexy dans l’odeur d’un homme qui travaille dur. Et c’est le soleil derrière toi qui me gênait, pas ton odeur.

Lia esquissa un sourire, et ses lèvres rouges exquises lui inspirèrent tout à coup des idées peu avouables.

— Je m’en souviendrai, dit-il, l’examinant quelques instants avant d’extirper son téléphone de sa poche.”

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Extrait ajouté par stinejum 2019-04-20T22:07:48+02:00

- Tu arriveras à marcher avec ces talons jusqu'à ce qu'on trouve un restaurant ? Ou tu préfères que je demande à la réception de nous conseiller un endroit ? Je peux aussi appeler un taxi.

Lia porta une main à son cœur, visiblement vexée.

- Est-ce que j'arriverai à marcher ? Je serais capable de courir après un braqueur de banque et de l'attraper avec des talons deux fois plus hauts que ceux-là. Si Dieu n'avait pas voulu qu'on marche avec des talons, il ne nous aurait pas pourvues de voûtes plantaires.

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