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Je verrouillai les portières et démarrai le moteur, puis je tapai sur le pare-brise pour rappeler aux garçons que le capot de la limousine était une zone où il était interdit de stationner. Ils ignorèrent mon avertissement en s’étendant sur le ventre avant de coller leur visage contre le pare-brise pour effectuer des gestes obscènes avec leur langue.

— Petits idiots têtus, marmonnai-je. Je vais vous montrer.

J’actionnai l’essuie-glace et appuyai sur le bouton du lave-glace. Je les arrosai comme s’ils étaient des chiens sauvages que je voulais chasser de mon terrain.

Leur réaction fut semblable à celle de chiens. Ils furent d’abord surpris par le liquide, puis ils me lancèrent des regards noirs en grimaçant, le lave-glace coulant de leur visage.

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Edie flotta vers moi.

— Qui était mon père ? demandai-je doucement.

— Tu veux en parler maintenant ?

« Oui, j’ai besoin de savoir ! »

— Je suis à moitié fée, n’est-ce pas ? Alors, qui était-il ?

— Qui t’a dit ça ? Lyons ?

— Ne perds pas de temps ! Dis-moi simplement la vérité, maintenant !

Edie soupira.

— Je n’étais pas avec elle, commença-t-elle. Marlee est partie visiter des cousins en Écosse pendant l’été, pendant que Melanie et le pendentif restaient ici. Quand Marlee est revenue, elle était enceinte. Elle nous a dit que c’était une passade d’été avec un garçon de son âge. Nous l’avons crue. Nous n’avions aucune raison de ne pas le faire.

— Mais ?

— Mais la reine de la cour Seelie a envoyé des assassins pour la tuer. Marlee a été empoisonnée, et la magie que Melanie a dû utiliser pour la sauver…

Edie secoua la tête.

— Une magie tellement risquée… Ensuite, un chevalier fétaud, magnifique et dangereux, est venu la protéger. C’était son idée de s’installer à Duvall. De puissantes canalisations augmenteraient ainsi les pouvoirs de Marlee. Et le territoire des fées appartient aux Unseelie, alors aucun membre de la cour Seelie ne pouvait venir ici sans déclencher une guerre.

— Alors, vous avez déménagé ici pour vous cacher ?

— Marlee n’a jamais avoué que le chevalier était son amant, mais tu as ses yeux noisette et son teint doré, ce qui est extrêmement rare pour une rousse. Quand tu avais six ans, les garçons du quartier jouaient aux cow-boys et aux Indiens. Tu as pris un arc et tu as atteint la cible à tous les coups, sans avoir reçu la moindre leçon. Puis, il y a ta magie déformée, dit Edie avant de se pincer les lèvres de fantôme. Leur union anormale n’aurait jamais dû arriver. Elle a ruiné ta magie.

— Comment s’appelait-il ? murmurai-je.

— Elle l’appelait Cædrin, mais je ne sais pas si c’était son véritable nom. Les fées le cachent, généralement.

Je serrai les poings.

— Pourquoi ne m’en as-tu jamais parlé ? Pourquoi ne l’ont-elles jamais fait ?

— Nous ne voulions pas te faire de mal.

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— Hé ! me plaignis-je. Redonne-moi ce pistolet.

— Viens, dit Zach.

Nous traversâmes le gazon de Jolene en courant pour rejoindre ma porte. Je l’ouvris, et nous tombâmes à l’intérieur. Je refermai la porte juste avant qu’une autre boule de feu nous atteigne.

Une vague de farfadets guerriers fonça vers nous dans le couloir.

— Non, hors de question, hurlai-je.

J’attrapai le balai et le secouai en tous sens, les faisant voler dans les airs.

— Qu’est-ce que… ? demanda Zach juste avant que les fenêtres avant n’explosent.

— Ma maison ! m’exclamai-je alors que le feu léchait les murs.

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J’attrapai donc l’arbalète et me préparai, puis j’ouvris la porte et fus immédiatement propulsée dans mon salon par une branche. J’atterris lourdement sur les fesses et me cognai la tête contre le canapé.

— Que diable se passe-t-il ? soufflai-je quand d’autres branches entrèrent, accompagnées d’environ six farfadets pendus à des plantes grimpantes.

Un gobelin de 15 centimètres me frappa sur la tête avec une rose à cent feuilles, envoyant des pétales roses partout.

Je me relevai et m’étirai pour allumer la lampe du jardin. J’inspirai brusquement. On aurait dit un jardin oublié par le temps, complètement embroussaillé et rempli de fleurs, de buissons, d’arbres, de feuilles et branches, de lutins, de gobelins et de quelques petites chauves-souris.

« Houlà. »

— Quand j’ai dit de laisser les plantes pousser, je parlais de les protéger ! De les garder en santé pour qu’elles grandissent normalement. Bon sang, Terre ! Tu sais ce que je voulais dire, me plaignis-je, soufflant en essayant de pousser les branches et les plantes grimpantes dehors afin de fermer la porte.

À ce moment, mon téléphone cellulaire sonna et j’abandonnai la bataille perdue d’avance.

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— Ils te pourchasseraient.

Je me tordis les mains comme pour les réchauffer, et non parce que j’étais nerveuse.

— Alors, que devrais-je faire, à ton avis ? demandai-je.

— Trouver un vide juridique dans la loi.

— Je ne sais déjà pas comment jouer franc jeu, alors tricher… répondis-je, même si je savais que Bryn parlait rarement de problèmes pour lesquels il n’avait pas déjà trouvé une solution.

J’attendis.

— Je ne vois qu’une possibilité. Toi et moi allons devoir nous lier par une cérémonie d’engagement.

Je me sentis rougir et imaginai de jolies images de bougies, de bouquets à longues tiges, ainsi que Bryn dans un smoking. Je mis un frein à mon imagination, me sentant coupable de la laisser m’entraîner aussi loin. Il n’était pas fait pour moi et j’en étais consciente, mais bon sang, je le désirais la majorité du temps.

— Que veux-tu dire, une cérémonie d’engagement ?

— C’est un partenariat dans lequel nous promettons de partager nos pouvoirs.

Sa proposition semblait vraiment sérieuse, mais les choses n’étaient jamais aussi simples, dans notre cas.

— Je ne deviendrai pas ton apprentie.

Il secoua la tête.

— Pour toi, l’entente est beaucoup plus avantageuse. Cela signifie que je pourrais légalement affronter le Défi à ta place.

Sa proposition semblait vraiment sérieuse, mais les choses n’étaient jamais aussi simples, dans notre cas.

— Je ne deviendrai pas ton apprentie.

Il secoua la tête.

— Pour toi, l’entente est beaucoup plus avantageuse. Cela signifie que je pourrais légalement affronter le Défi à ta place.

— Et que reçois-tu ?

Bryn repoussa une mèche de cheveux humide de mon visage et me regarda droit dans les yeux.

— Tout ce que tu décides de me donner.

— Et si je décide de ne rien te donner ?

Il sourit.

— Alors, ce n’était pas une bonne entente pour moi.

Je fronçai le nez, aussi méfiante qu’une fille qui vient de se faire offrir un diamant pour un dollar.

— Tu sais ce que le frère aîné de Zach, l’homme d’affaires avéré, dit toujours ? Si une entente semble trop belle pour être vraie, c’est qu’elle l’est.

— Tamara, John Barrett veut te voir morte, vraisemblablement parce qu’il a peur de notre puissance si nous unissions nos pouvoirs. Même si tu n’as pas entièrement confiance en l’entente que je te propose, tu dois bien voir qu’elle est préférable à l’autre option.

Il se pencha vers moi, les lèvres à proximité de mon oreille, avant de murmurer.

— Le poison elfique coule toujours dans mes veines parce que j’ai refusé de te laisser mourir. Ça ne t’inspire pas confiance ?

Il fit une pause.

— Risquer ma vie ne constitue donc pas une preuve suffisante ? demanda-t-il.

Je frissonnai quand ses mots parcoururent mon échine. Il était si doué pour inspirer le désir, pour le meilleur et pour le pire, malgré tous les avertissements que j’avais reçus. J’aurais aimé pouvoir lui faire confiance et toujours l’avoir à mes côtés. Qui n’aurait pas espéré la même chose en voyant ses yeux bleus scintillants, ses muscles parfaits, ses années d’expérience avec la magie ? Mais il y avait la liste, et l’avertissement d’Edie. Comment pouvais-je ignorer ces éléments ?

e reculai d’un pas, regardant ses yeux brillants.

— Je suis vraiment reconnaissante de ton aide, mais je ne peux pas. Pas pour le moment, dis-je avant de me mordre la lèvre. Probablement jamais.

Bryn fronça les sourcils, exaspéré.

— Alors, tu ferais aussi bien de reprendre tout le poison. Il ne sert à rien que nous mourrions tous les deux. Je serai plus utile à la ville si je possède mes pleins pouvoirs.

Je déglutis, essayant de prétendre que ses paroles ne venaient pas de me briser le cœur. Je savais qu’il disait simplement la vérité, mais sa suggestion me laissa quand même abasourdie. Zach n’aurait jamais dit une telle chose. Il avait des idées vieux jeu concernant les hommes et la protection des femmes.

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Une pensée me vint. Mon goût pour le sucre. Du miel au lieu de la sauce sur le pain brioché. Du sucre glace sur mon pain grillé. Des brisures de chocolat dans mes crêpes depuis mon enfance. Ma mère et tante Mel ne les avaient jamais mangées ainsi. Je buvais même de l’eau sucrée pour me remettre de mes gueules de bois. C’était parce que j’étais à moitié fée. Je souris intérieurement. J’avais l’impression d’être un casse-tête que je n’avais jamais réussi à terminer. Bryn avait lancé quelques pièces sur la table pour que je puisse remplir les trous et enfin découvrir qui j’étais. C’était plus excitant que la nouvelle saison de Top Chef.

Je jetai un coup d’œil à Bryn, résistant à l’envie d’embrasser ses magnifiques lèvres brillantes. Heureusement, il ne me vit pas le regarder, sinon qui sait de quoi madame Castel aurait été témoin.

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Dans un geste aussi fluide que la tequila flottant dans mon ventre, je levai durement un genou. Earl perdit son souffle et il recula en titubant, se tenant l’aine. Le rire d’Incendio remplit le bar.

— Tu as mon ocelot depuis seulement une semaine et ses habitudes de chat sauvage ont déjà déteint sur toi. Tu ferais mieux de me le rendre avant qu’il te fasse croire que tu peux affronter tout le mal du monde alors que ce n’est pas le cas.

Je me penchai en avant, posant les mains sur la table.

— Merc m’a choisie, et je l’ai choisi. À moins qu’il ne change d’idée, vous ne pouvez pas le récupérer.

— Où est-il ?

— Ce ne sont pas vos affaires.

Je couinai de surprise quand une main me souleva de terre. Mon pied nu renversa la chaise et le fracas retentit dans la pièce. Tous les gens présents se tournèrent pour nous regarder. Je jetai un coup d’œil par-dessus mon épaule et aperçus le visage furieux d’Earl.

— Earl, tu ferais mieux d’y repenser ! m’exclamai-je.

Ignorant mon avertissement, il commença à me tirer vers la porte pendant que je me débattais. Je réussis à me libérer avant de tomber par terre. Quelques hommes s’avancèrent, probablement pour m’aider, mais une grande section du plancher s’enflamma soudain, leur bloquant le chemin.

Je regardai Incendio, bouche bée.

— Que faites-vous ? criai-je en haletant.

Il continua de fumer tranquillement sa cigarette. À ce moment, je sentis des doigts me griffer le bras et je me tournai vers Earl, qui était rouge et jurait. J’enfonçai mes talons dans le sol pour l’empêcher de me traîner par terre, mais mes pieds nus glissèrent dans la poussière et la sciure.

Le barman vida un pichet d’eau sur les flammes. De la fumée s’éleva du brasier au moment où Earl me traînait jusqu’à la porte. J’aperçus Jordan avancer vers nous, mais Incendio l’appela.

— Non, l’Anglais. Laisse-les, dit-il.

Jordan fronça les sourcils, mais s’arrêta.

Mon cœur s’emballa, l’adrénaline coulant dans mes veines. Si Earl réussissait à m’entraîner dehors, je serais à sa merci. Je m’imaginais sur le sol pendant qu’il me maintenait en place et arrachait mes vêtements.

— Lâche-moi !

Il m’ignora et ouvrit brusquement la porte.

— Non ! hurlai-je quand il me jeta dehors.

Je roulai sur le trottoir et atterris lourdement sur les racines d’un gros arbre.

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— Bien sûr. Tu sais que je vis pour te faire des faveurs.

Il sourit pour adoucir sa moquerie.

— Oui, et c’est vraiment gentil de ta part, répondis-je en utilisant mon propre style de sarcasme mielleux.

— Je veux quelque chose en échange, ajouta-t-il en se penchant vers moi.

Nos regards se croisèrent et l’attirance crépita entre nous.

— Une tarte à la framboise ?

— Quelque chose de meilleur, murmura-t-il en effleurant mes lèvres des siennes.

Un baiser semblait un faible prix à payer, si je pensais à tous les meubles qui allaient devoir être restaurés, quand Mercutio déménagerait. Et embrasser Bryn était aussi désagréable que gagner le gros lot, alors je fermai les yeux.

Sa bouche était veloutée quand il y attira ma langue. Mes orteils se retroussèrent et la chaleur m’envahit. Mon corps commença rapidement à fourmiller, et je décidai qu’il serait vraiment confortable de faire l’amour sur l’une des méridiennes bien rembourrées. À ce moment, je compris que j’étais dans de beaux draps… Encore.

Je reculai en chancelant, me libérant de Bryn avant d’atterrir sur une chaise se trouvant derrière moi. Je serrai un coussin et me concentrai pour reprendre mon souffle. Les yeux bleus de Bryn brillèrent et il sourit, lui aussi un peu essoufflé.

— Dis-moi la vérité. As-tu déjà ressenti une chose semblable avec quelqu’un d’autre ? me demanda-t-il.

— Les dames du Sud ne dévoilent pas leurs secrets.

Sauf à leurs meilleures amies, leur coiffeur, et parfois leur mère. Certainement pas à des sorciers interdits, qui risquaient d’utiliser cette information contre elles.

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— Je m’ennuyais de la maison.

J’inspectai alors la pièce pour éviter son regard.

— Et tu peux bien parler. Que fais-tu à Duvall, Monsieur Faculté de droit de Yale ?

Bryn sourit.

— Cette ville a beaucoup à offrir.

— Comme des canalisations magiques ?

— Entre autres, dit-il en m’adressant un regard capable d’enflammer une forêt.

Je me raclai la gorge.

— Je ne suis pas uniquement venue déposer Mercutio. Je dois savoir s’il existe un sortilège pour effacer une conversation précise de la mémoire de quelqu’un, dis-je en me disant que j’aimerais bien faire oublier à Zach l’admission de mon statut de sorcière.

— Ça dépend. Cela te dérangerait-il d’effacer d’autres trucs ? Des souvenirs aléatoires ?

« Mmh. Je ne serais pas contre le fait d’effacer toutes les stupides statistiques de football américain qui l’obsèdent. »

Qui devait se rappeler le nom de tous les quarts-arrière partants lors des Super Bowl des 40 dernières années ? La plupart de ces parties avaient eu lieu avant notre naissance. Mais si j’effaçais accidentellement notre première sortie, les mariages de ses frères ou un autre événement important ? Je ne pouvais pas courir ce risque.

— Oui, ça me dérangerait. J’aurais besoin d’être très précise. Je veux effacer une conversation d’environ 15 minutes. Je peux trouver l’heure précise s’il le faut.

— Non, répondit Bryn en riant légèrement. L’esprit ne fonctionne pas comme une cassette VHS. Rien ne garantit que tu effacerais uniquement les souvenirs de cette période de temps.

« Merde. »

— D’accord.

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— Une tonne de gens parlent à leurs chats. Je l’ai lu sur un site Internet.

Zach ignora ma remarque.

— Veux-tu des oignons sur ton steak ?

— D’accord, répondis-je calmement, même si j’avais de plus en plus l’impression d’être une prisonnière dans ma propre maison.

« Endure le dîner. Quand il te verra manger, parler et agir normalement, il se dira que tu n’es pas folle, en fin de compte. Il rentrera ensuite hez lui et tu pourras être aussi démente que tu le désires. »

Je me levai et mis la table pendant que Zach finissait de cuisiner. Je n’ai jamais été de nature maussade, mais je restai étonnamment silencieuse pendant le dîner. Après, Zach alluma la télévision et je compris qu’il ne comptait pas partir. Il voulait me surveiller toute la soirée, me donnant l’impression que les murs se refermaient sur moi. J’essuyai mes mains moites sur un torchon et pris des respirations superficielles.

Je n’allais pas abandonner le contrôle de ma vie sans me battre. En plus, je comptais rencontrer les sorciers parce que j’espérais réussir à convaincre le deuxième professeur de me laisser échapper au truc du Défi. Je ne pouvais pas laisser Zach m’empêcher de sortir.

J’avais besoin d’un plan de fuite. Heureusement, Zach n’était pas un étranger ou un garde dans un hôpital psychiatrique. J’avais été sa femme, et je connaissais ses faiblesses.

— Tu sais, je me suis abonnée à la chaîne sportive, dis-je en rinçant un torchon et mes mains sous l’eau froide.

— Ah oui ? Tu n’étais pas obligée, chérie, répondit-il tout en changeant immédiatement de chaîne.

Je posai le torchon sur le robinet et attendis que mon ex-mari soit absorbé par un quelconque programme analysant les équipes de football américain, ce qui prit environ 45 secondes après qu’il eut commencé à regarder ESPN.

— Je vais me laver le visage, annonçai-je en attrapant discrètement mon sac à main.

Il opina, les yeux rivés sur les commentateurs.

Je montai tranquillement l’escalier, mais, dès que je fus en haut, je filai vers ma chambre et fermai la porte derrière moi. Mercutio, assis sur mon lit, m’observa préparer un sac de voyage.

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