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Il a éteint sa cigarette et m’a fait signe de me tasser pour le laisser passer. Je me suis levée, il m’a suivie et, juste avant de partir pour les toilettes, il s’est tenu devant moi et m’a fait un clin d’œil.
Je me suis rassise. « Ta-bar-nak, ai-je dit à Juliette. Il vient de me faire un clin d’œil.
- Bien sûr qu’il t’a fait un clin d’œil, c’est Antoine.
- Juliette, je suis pas sûre que c’était un gag.
- Est-ce que tu veux que ça ne soit pas un gag ? »
J’ai murmuré « ta gueuuuule… » entre mes dents. Juliette a entrouvert la bouche et s’est mise à hocher la tête. Elle me regardait avec un léger sourire. « Oh, boy… »
« Quoi, oh boy ?
- Non, rien.
- Quoooooooi ?....
- Non, non.
- Juliette ! Câlisse ! »
Elle s’est reculée sur sa chaise.
« T’aurais voulu que ce soit pas un gag. »
Afficher en entier-Oups ! a dit Marcus.Marcus atout bu.Tes histoires étaient trop passionnantes, Chloé. Est-ce que j'en fait d'autre?
-Non, ça va, je vais attendre Juliette.
-Oh! c'est ça! Abandonne Marcus à son triste sort!
-Marcus...
-All right, all right...
Afficher en entier«Manifeste du célibat:
Nous, Chloé Cinq-Mars, Antoine Bertrand et Juliette Beauchemin, voulons :
-Être et demeurer célibataires.
-Redonner ses lettres de noblesse au célibat.
-Être parfaitement et joyeusement autosuffisants.
-Rejeter la dictature que l'amour exerce sur nos sociétés oisives et comblées.
-Propager la bonne nouvelle qu'il n'est pas nécessaire d'être en couple pour être heureux.
-Honorer régulièrement la mémoire de Casanova.
-Défendre le célibataire, ses droits et son estime personnelle.
Ça allait jusque-là, mais Juliette s'était ensuite un peu emportée et avait ajouté:
-Acquérir l'usine de Guinness de Dublin.
-Fourrer avec Johnny Depp.
...» P.18-19
Afficher en entier" Je t'aime ,Chloé. J'ai jamais été sûr de quelque chose comme ça dans ma vie. Jamais. Et je sais que tu m'aimes. Je le sais."
Afficher en entier" Je suis ici, dans une rue de New York, en train de te dire que je suis en amour avec toi. Et ça m'est jamais arrivé de ma vie, je te signale, alors, c'est pas comme si j'avais pas vraiment, mais vraiment réfléchi à toute cette affaire. Pendant huit mois. Chloé, il y a juste près de toi que je me sens comme ça. On dirait que je vois mieux, on dirait que, tout d'un coup, tout a un sens."
Afficher en entier« ... non pas «oui, mais». Quand je te dis que tu le sais pas, c'est qu'on le sait jamais. On se dit toujours que ça va être différent pour nous. C'est normal. Mais quand tu te rends compte au bout d'un an ou deux ou trois que les feux d'artifice sont plus vraiment là et que tout ce qu'il en reste, c'est un petit papillonnement dans le ventre de temps en temps, je te jure que c'est... c'est pas terrible, c'est pas la fin du monde, mais... c'est quelque chose. »
Afficher en entier« - Toi tu y crois vraiment pas ?
- Pas pour moi. Et je dis pas ça amèrement ou quoi que ce soit. Je vais bien, maintenant. Écoute, si jamais par miracle ça se produisait, je serais la première enchantée, mais je cours pas après. J'ai jamais été aussi bien que depuis que j'ai arrêté de m'essayer avec des gars foireux. C'est pas vrai que sans un homme dans ma vie mon existence est de la marde. L'amour, c'est merveilleux, mais pas à tout prix. Et je suis bien toute seule. je me comprends mieux. Je travaille. J'ai même enfin arrêté de penser à mon ex.
Afficher en entier..penses-tu vraiment que c'est possible de poursuivre le festival de la passion quand il faut rappeler à son chum de pas oublier d'acheter du Downy senteur fraîcheur d'avril?
- Fraîcheur d'avril? Ils savent pas que ça sent littéralement la marde, le mois d'avril?
Afficher en entier« J'étais trop orgueilleuse. Dès que j'avais compris qu'il ne voulait rien savoir de moi, j'avais abandonné. J'avais toujours refusé de travailler, de faire des efforts pour qu'un homme s'intéresse à moi. Ça me semblait disgracieux. »
Afficher en entier*« mon père avait toujours peur que les hommes qui passaient dans ma vie me « fassent de la peine », ce qui m'insultait au plus haut point quand j'étais plus jeune (Quoi ? Moi ? Avoir de la peine à cause d'un gars ? ), si bien que j'avais toujours répondu non, même quand il m'était arrivé de me coucher en pleurant. »
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