Extraits

_Tu dois comprendre! Tu es presque humaine. Ta vie finira dans 80 ans. Mis pour moi, i s'agit de milliers d'années. Ta souffrance est courte. La mienne est infinie. Je ne peux pas être banni pour l'éternité. Mon cercle est tout ce que j'ai. Je t'aime. Je ressens quelque chose pour toi. Quelque chose que je n'ai jamais ressenti pour personne en 3000 ans. Mais je ne peux pas courir le risque de quitter ces murs.

_Alors, dit-elle, je le demande encore une fois. Qu'est ce que je deviens dans tout ça?

Il se contenta de baisser les yeux

_Je vois, dit-elle, je ne suis plus ton problème.

Caleb ouvrit la bouche pour parler, mais cette fois elle était partie. Réellement partie

Elle entra, et la classe entière s'interrompit pour l'observer. Y compris l'enseignante.

silence

-Mademoiselle...

L'enseignante, oubliant son nom, marcha jusqu'à son bureau et y prit un morceau de papier, le survoltant du regard.

-...Paine. La nouvelle. Vous avez 25 minutes de retard.

L'enseignante, une vieille femme à l'aspect sévère, lui lança un regard noir.

-Qu'avez-vous à dire pour votre défense?

Caitlin hésita.

-Je suis désolée?

-Ce n'est pas suffisant.D'ou vous venez, c'était peut-être acceptable d'être en retard à ses cours, mais ce n'est sûrement pas acceptable ici.

-Inacceptable, dit Caitlin, en le regrettant aussitôt.

un silence embarrassés s'installa dans la classe.

-Pardon? articula lentement l'enseignante.

-Vous avez dit <<pas acceptable>>. Vous vouliez dire <<inacceptable>>.

-OH, LA VACHE!s'exclama un garçon bruyant à l'arrière de la salle.

La classe entière éclata de rire.

Le visage de l'enseignante s'empourpra.

-Sale gamine.Au bureau du directeur, tout de suite!

L'enseignente s'approcha et ouvrit la porte à côté de Caitlin. Elle était près d'elle, assez près pour que Caitlin puisse sentir son parfum bon marché.

-Hors de ma classe!

Habituellement, Caitlin se serait glissée silencieusement hors de la classe-en fait, pour commencer, elle n'aurais jamais repris un professeur . Mais quelque chose avait changé en elle, quelque chose qu'elle ne comprenait pas complètement; elle sentait une attitude provocatrice s'élever en elle. Elle ne se sentait pas l'obligation de montrer du respect à qui que se soit. Et elle n'avait plus peur.

Au lieu de cela, Caitlin resta exactement ou elle était, ignorant l'enseigente, et survola lentement la classe du regard, à la recherche de Jonah. La classe était bondée, et elle regarda une ranger après l'autre. Aucun signe de lui.

-Mademoiselle Paine! Avez-vous entendu ce que j'ai dit!?

Caitlin la regarda avec un air de défit, Puis, elle se retourna et sortit lentement de la classe.

Elle put sentir la porte claquer derrière elle, puis entendit la clameur étouffée de la classe, suivi d'un <<silence!>>.

Ils étaient dans le ciel, au dessus de la ville, lorsque Caleb déploya ses ailes pour l'envelopper

_Je pensais que tu n'avais pas le croit de partir, dit enfin Caitlin

_Je n'avais pas le droit, répondit Caleb

_Alors... ça veux dire que tu es...

_Banni. Oui

Elle fut submergée par l'émotion. Il avait tout abandonné pour elle

Elle est intelligente et agréable. J'aime parler avec elle.

- De quoi avez-vous parlé exactement? C'étais la femme détective.

- De Beethoven, répondit Jonah.

Les détectives se regardèrent mutuellement. En voyant leur air choqué, on aurait pu croire qu'il venait de dire «pornographie.»