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Souvenirs, Tome 1 : Baptiste



Description ajoutée par Vincent-3 2017-07-12T12:20:00+02:00

Résumé

Romain vient de quitter le collège, et les vacances d'été s'annoncent plutôt bien. Même s'il est prévu qu'il parte en pension à la rentrée, il espère encore faire changer d'avis ses grands parents.

Mais les vacances ne se déroulent pas comme prévu : Romain, depuis un certain temps, est attiré par Baptiste, l'un des ouvriers agricoles qui s'occupent du domaine. Il finit par franchir le pas, et pas forcément de la plus judicieuse des façons. Bien évidemment, une chose en entraînant une autre, la machine bien huilée de la vie de famille de Romain va finir par sérieusement se gripper...

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Classement en biblio - 11 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Vincent-3 2017-07-12T12:47:34+02:00

J’attrapai Ludo, et je courus en le tirant après moi jusqu’au grand hall. Toutefois, arrivés dans le salon bleu, personne. Je poussai jusqu’au salon rond, vide lui aussi, avant de revenir sur mes pas, quand j’entendis un cri provenant du salon de musique. C’était Grand-Mère. Qui tentait d’attraper le chat. Qui ne prétendait pas le moins du monde se laisser attraper.

– Attends, on va t’aider !

– Ah, vous êtes là ! Bonjour mes chéris !

Grand-Mère délaissa le chat pour venir nous embrasser. Elle avait l’air moitié contrariée, moitié amusée. Et naturellement, le chat, dont plus personne ne s’occupait, consentit enfin à se montrer. Il sauta de la vitrine sur le piano, et commença à faire le tour de l’instrument en se demandant sans doute comment descendre. Satisfait de son inspection, il vint s’asseoir au milieu du couvercle, et commença sa toilette comme si nous n’étions pas là. Je n’avais jamais rien vu de plus mignon ! Sur le dessus, le chat était aussi noir que le piano, avec les pattes et le ventre blancs. On aurait dit le chat de la publicité ! Forcément, ce chat allait s’appeler Félix ! Grand-Mère n’était toutefois pas du tout de cet avis :

– Mon chéri, tu déraisonnes complètement ! Je te rappelle que le notaire de ton grand-père se prénomme Félix ! Tu m’imagines, un jour où il est là, en train d’appeler le chat ?

Ludo éclata de rire. J’avoue que moi-même, imaginant l’embarras général, je n’étais pas loin de rire aussi. Mais je ne pouvais pas me prévaloir de la même indulgence que celle dont Grand-Mère faisait preuve pour Ludo. Je m’abstins donc. Le chat, lui, s’en fichait comme d’une guigne : il essayait maintenant d’attraper son reflet sur le couvercle du piano. Je ne sais pas qui avait refermé le couvercle, mais c’était une excellente initiative. Si le chat s’était aventuré dans le piano, on aurait pu le chercher pendant des jours et des jours. Une idée lumineuse me traversa l’esprit :

– On dirait qu’il a des chaussettes ! On n’a qu’à l’appeler Chaussette !

Grand-Mère soupira :

– Non mais Romain ! Et puis quoi, encore !

– Ben c’est plutôt pas mal, hein, Ludo ?

– Romain, ton vocabulaire !

– Pardon, Grand-Mère… Ludo, qu’est-ce que tu en dis, de « Chaussette » ?

– J’en dis que si Grand-Mère se promène dans le château en criant « Chaussette », soit un abruti va répondre en criant « Chaussure », soit quelqu’un va appeler le médecin …

Grand-Mère jeta un coup d’œil à Ludo par-dessus ses petites lunettes dorées :

– Ludovic, mon chéri, je ne sais pas trop si je dois te remercier ou pas de te ranger de mon côté de cette manière… mais je suis bien obligée d’admettre que tu ne manques pas d’imagination !

– Merci, Grand-Mère.

– De rien, mon chéri, de rien… Bon, Romain ? Romain ?

J’étais en train de fixer ce petit chat, qui me fixait lui aussi de ses grands yeux bleus. Je l’intriguais. Je m’étais assis sur le tabouret et, pour se rapprocher de moi, il sauta sur le clavier… et resta tétanisé au son qui sortit du piano. Comme il avait triplé de volume en jouant son premier accord, je ne voulais pas me risquer à le caresser, et finir griffé ou mordu. Je tentai une autre approche : la musique.

Légèrement, lentement, je commençai à jouer la partition qui était sur le pupitre. Je connaissais ce morceau par cœur. Doucement, j’égrenai les notes de la sarabande de Haendel sur le clavier. Le chat pencha la tête, fixant tour à tour le piano, mes doigts… et moi. Il s’approcha en rampant, comme s’il partait en chasse. Son interprétation très particulière de la musique du grand Haendel ne resterait sans doute pas dans les annales de la musique classique – le pauvre compatriote de Grand-Mère devait même se retourner dans sa tombe – mais je sentais que j’allais arriver à mes fins. Il se concentrait sur ma main droite – la plus proche de lui – mais il semblait avoir un peu de mal à se décider sur quand et où sauter… ou pas. D’autant que mes doigts couraient sur les touches, et que ça avait l’air de le perturber. Histoire de m’amuser, j’ajoutai des trémolos dans les dernières mesures, les répétant pour faire durer ce petit jeu entre lui et moi. D’un coup, il sauta sur ma main, et la coinça entre ses pattes. Le son affreux qu’il tira de mon piano en prenant son élan me fit oublier d’avoir peur. Il tenait ma main bien fermement entre ses pattes avant, sans même que je sente ses griffes. Comme je ne bougeais plus, il frotta sa tête contre mes doigts, et se mit sur le dos, pour que je le caresse. De la main gauche, je commençai à lui caresser le ventre, tandis que de la main droite, je jouais le célébrissime James Bond Theme. Dans mon dos, j’entendis Grand-Mère donner son avis :

– On ne l’appellera pas « James » non plus.

Puis, à Ludo :

– C’était le nom de mon père. Tu vois, mon chéri, je ne sais pas comment Romain arrive à faire ça, mais il envoûterait le Diable, avec son piano…

– C’est certain…

– Une de mes nièces a séduit son futur mari avec son violon.

– Mouais…

– Comment ça, « mouais » ? Certes, c’était dans un camping, mais tout de même…

– En même temps, tu sais, nous, on ne va pas au camping.

– … ?

– Et puis c’est plus facile de glisser un violon dans son sac à dos pour crâner au camping qu’un piano de six cents kilos…

J’entendis Grand-Mère soupirer. Elle devait se dire que j’avais une influence déplorable sur mon ami… La main gauche toujours occupée à caresser le chat, je changeai de morceau pour passer à Greensleeves, la chanson écrite par le roi Henry VIII pour sa deuxième épouse, qu’il ne manqua pas de faire décapiter… Grand-Mère réagit immédiatement :

– Vu la manière dont la pauvre Anne Boleyn a fini sa carrière, si j’étais toi…

Alors que le piano continuait de ressusciter la sublime mélodie, je cherchais l’inspiration. Soudain, une idée, un titre s’imposa à moi comme une évidence : Popcorn ! J’adorais ce morceau ! Cette fois, c’est Ludo qui réagit le premier :

– Popcorn ! On va l’appeler Popcorn !

Grand-Mère soupira :

– Si vous vous y mettez tous les deux…

– Oh, Grand-Mère, c’est chouette, Popcorn ! Non ?

– Mais oui, mon chaton, c’est… chouette.

Le mot avait eu du mal à passer. La connaissant comme je la connaissais, Grand-Mère avait dû s’assurer que personne d’autre ne risquait de l’entendre prononcer ce mot-là, dans ces circonstances précises. Mais elle ne pouvait jamais rien refuser à Ludo…

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par CAPS13 2018-12-17T20:24:53+01:00
Diamant

à lire absolument on retrouve tout la fraicheur de l'adolescence,la responsabilité ,la jeunesse, une pointe de sarcasme, de l'ironie,mais aussi la fragilité des émotions, l'amour, les premières fois ,et plein de choses encore.J m'attendais pas à ça.Il est vraiment top y'aura t-il un tome 2 pour les prochaines aventures de romain....

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Commentaire ajouté par astonDB9 2017-09-07T21:00:20+02:00
Diamant

Sainte patate mère de la purée !! Ce livre !! Comment dire, il est tout simplement à tomber par terre !! Vincent balaie les convenances avec un bel aplomb. Et quel aplomb !!

Romain, 17 ans, s’apprête à passer ce qui sera pour lui le plus bel été de sa vie. Petit-fils d’une famille « Prout-Prout », il doit se montrer digne de sa famille. Sauf que, la famille n’a pas encore intégré une équation concernant Romain ; il est gay.

J’ai envie de dire : ET ALORS !!

Son premier amour, il va le trouver en la personne de Baptiste, le fils du métayer et cet amour va bousculer la petite vie tranquille et bien ranger des grands- parents ; de tout le monde en fait.

Ouais, ce livre est une pépite doublée d’une bombe (pourquoi me direz-vous ? Un indice : la différence d’âge entre les deux protagonistes 17 ans pour Romain et 23 pour Baptiste), je ne me suis pas arrêtée à ça ; c’est l’histoire d’un premier amour. Oh, je vous entends d’ici « Oui, c’est du détournement !! C’est illégal !! Tout ça, tout ça !! » ; À cela, je vous répondrais ceci : 1) Etre gay n’est pas une maladie, être con oui, et c’est reconnu par l’Etat.

2) Cette histoire est basée sur un premier amour, je défie n’importe qui de me dire qui n’a pas aimé quelqu’un de plus jeune ou inversement de plus vieux.

3) Dans les années avant les nôtres, avant qu’il n’y ait toutes ses affaires sordides et dégueulasses, qui se préoccupait de la différence d’âge ?

4) L’histoire est très bien tournée et il n’y a aucun moment de malveillance ; que de l’amour.

Vincent a une écriture fluide et prenante, si bien que l’on s’imagine en train de vivre l’histoire en même temps que Romain et Baptiste. Oui, cette histoire se vit !! Il y a un travail de recherches abouti et retranscrit d’une belle façon.

De toute manière, l’auteur met en garde dès l’avant- propos de l’histoire et cela ne tient qu’à vous de franchir la porte de cette série « Souvenirs » ; moi j’ai franchi cette porte et je ne le regrette ABSOLUMENT PAS !! Une belle découverte, j’ai une certaine hâte de lire les prochains tomes.

Voilà, je vais m’arrêtais là ; il y a tellement à dire sur cette histoire !! Je ne retiendrais qu’une seule chose globale sur le tout : une magnifique histoire !! Merci à Vincent Lepage pour tout, vraiment !!

Ma phrase de fin, vive l’amour !!

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Date de sortie

Souvenirs, Tome 1 : Baptiste

  • France : 2017-09-09 (Français)

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