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Speak est l’histoire d’une jeune lycéenne violée par un de ses camarades de classe lors d’une soirée. A l’origine, un roman de Laurie Halse Anderson, l’histoire a été adapté au cinéma ainsi qu’en bande dessinée. Toutes les versions sont très bien mais je dois avouer que celle-ci est ma préférée. Les images en noir et blanc et les caractéristiques de la BD colle parfaitement au récit.

Roman graphique poignant sur l'histoire tragique d'une lycéenne. Les images, fortes, font passer un message tout aussi puissant que les mots.

Quelle claque. Ce roman graphique est poignant et bouleversant.

Les points positifs :

-Les illustrations sont de celles qui donnent vie, force et profondeur à l’histoire. Elles ne sont pas uniquement décoratives, vous voyez ?

-Cette « histoire » est bouleversante,

-Tout est parfaitement abordé et maîtrisé.

Les points négatifs :

Aucun.

C'est plutôt difficile de dire qu'on a aimé un roman graphique quand ça traite de dépression et de viol. Mais dans l'ensemble, je peux dire que j'ai aimé : j'ai trouvé que les sujets étaient bien traités, notamment la descente en dépression et décrochage scolaire, ainsi que tout ce qui tourne autour de l'école et des problèmes qu'une telle réputation et dépression peut découler.

Je suis cependant juste "déçue" que la partie où elle commence à parler ne soit pas assez longue, ne prenne pas autant d'importance que sa descente. Finalement elle arrive à la toute fin et est trop vite bouclée alors que je trouve que ça mériterait plus de highlight justement ! De même pour le "après".

Je connaissais déjà le film, que j'avais bien aimé à l'époque et que j'avais trouvé très touchant, alors quand j'ai vu qu'il existait un roman graphique, j'ai sauté sur l'occasion.

J'ai franchement adoré. Que ce soit les dessins, qui sont vraiment très bons et expriment parfaitement les émotions, ou même le texte, bien choisis et bien placé. On s'attache beaucoup à Melinda, et certaines de ses pensées sont vraiment déchirantes.

C'est une très belle histoire, d'abord d'un effondrement, puis d'une prise de conscience et d'une reconstruction. Je pense que c'est le genre d'histoire nécessaire. Je pense que plus tard je me plongerai également dans le roman originel, histoire d'avoir fait le tour.

Je le recommande chaudement !

Un roman graphique que je ne regrette pas d'avoir lu sur les conseils avisés d'un collègue. Les dessins sont beaux, sans être trop abondamment détaillés, mais ils sont surtout efficaces. Ils servent remarquablement bien le propos et l'ambiance de l'histoire, en particulier les passages violents. Il faut dire que cette histoire déborde de violence et pour cause... L'histoire de cette jeune fille m'a terriblement touchée et m'a rappelé à moi-même, Spoiler(cliquez pour révéler)qui ai tout de même la chance de ne pas avoir subi de viol, certains des pires souvenirs datant de la période collège/lycée. Tout ce qui se passe dans cette BD/roman graphique est criant de vérité et de justesse.

Je l'ai dévoré en l'espace d'une heure et demie tant je brûlais de découvrir la fin et surtout savoir si le fautif allait payer pour ce qu'il a fait. Spoiler(cliquez pour révéler)Je n'ai pas été déçue sur ce point. Je dois cependant admettre que je ne m'attendais pas à ce que ça se finisse aussi """bien""" pour une histoire de viol... J'ai la triste intuition que, malheureusement, les victimes ayant un profil proche de celui de l'héroïne ne sont souvent pas crues et traitées de menteuses, voire de pires insultes.

J’ai apprécié ma lecture du roman graphique (BD) de Speak mais sans plus. Je n’ai jamais lu le roman. Je crois que c’est un livre superbe mais qui n’est simplement pas dans mes cordes. C’est très différent de ce que je lis habituellement.

Ouf je dois vous prévenir que cette BD graphique n’est pas très joyeuse alors je vous conseilles de ne pas la lire si vous ressentez un moment de déprime!

Cependant, de mon point de vue, il s’agit d’une œuvre en or. Le contexte scolaire est magnifiquement bien représenté, le personnage de Mélinda est également percutant par sa vision de la vie et des gens qui l’entourent. Les autres la voient comme une fille martyre qui ne sait pas se lier aux autres, mais en réalité, elle a beaucoup plus à offrir, mais on ne lui laisse pas sa chance.

Elle souffre en silence et tente de se convaincre que de garder le silence est sa meilleure défense. Sa souffrance est si profonde qu’elle préfère la garder en elle plutôt que de risquer de l’empirer en se confiant.

J’ai ressenti énormément de compassion pour Melinda. Il est difficile de ne pas se questionner comment nous aurions gérer la situation si nous avions été à sa place (ou au contraire si nous avions été à la place des autres).

Ce roman graphique est une pépite.

L'histoire abordée est double et complexe, mais le sujet est apporté avec finesse.

D'autant plus que le personnage est attachant à sa manière et évolue à son rythme.

Le contraste des illustrations donne une profondeur qui prend direct dans les émotions.

Ce roman graphique est présenté comme une histoire autour du viol et ce n’est pas tant le coeur de l’histoire ce qui peut décevoir le lecteur.

En revanche, si on aborde le livre différemment, du point de vue de la dépression, là on peut l’apprécier. Ca a été mon cas.

Mélinda à la fin de l’été va à une soirée, juste avant sa rentrée au lycée, et ça se passe mal mais sans qu’on sache pourquoi. Ce qui s’est passé sera révélé assez loin dans le récit. Je pensais qu’on serait avec une histoire tournée autour du drame et des conséquences mais en fait pas du tout. Le coeur de l’histoire est l’entrée au lycée de Mélinda, comment elle va vivre avec le fait qu’elle n’a rien dit et comme elle vit avec ce sentiment horrible et son incapacité à parler qui prend de plus en plus de place. Rentrer au lycée quand on ne parle pas ou a peine c’est critique pour s’intégrer. On suit une gamine en pleine dépression pendant son année scolaire. Elle est renfermée, elle subit sa vie et c’est très bien illustré. On a une succession de petites scènes du quotidien qui s’enchainent, sans logique, sans transition. Elle ne les vit pas vraiment, elle se laisse porter et est spectateur de sa vie. On la suit au fond du gouffre, à subir un quotidien sans espoir que ça aille mieux. C’est un traitement de la dépression que j’ai trouvé pertinent, juste et fort. On a le fait que comme elle ne fait pas de , elle passe inaperçu auprès des adultes et n’obtient donc pas d’aide. Ses parents sont à l’ouest et débordés. Ils confondent mal-être et crise d’adolescence. Ils ne la voient pas évoluer et le peu de fois où ils tentent quelque chose avec leurs gros sabots, elle est tellement mal qu’ils se prennent un mur de vide avec zéro réponse. Malgré cela, ils ne poussent pas l’investigation et se voilent la face. Le choix du noir et blanc pour les illustrations est puissant et sert vraiment le récit.

Si vous voulez un traitement du viol, vous risquez d’être déçu, c’est peu présent en revanche si vous voulez lire un traitement intelligent du brouillard, de tout ce qui tourne autour d’une dépression et de la façon d’avoir des pistes pour aller mieux, lisez-le il est vraiment intéressant.