Extraits

Lawrence était anéanti, incapable de penser à ce qu'il devait faire à présent. Le désespoir, ce n'était pas ne pas avoir espoir dès le départ, mais de voir la dernière lueur d'espérance s'éteindre.

Comme si l'envoyé comprenait pourquoi Lawrence se taisait, il garda également le silence avant de s'en aller sans faire le moindre bruit.

Dans son esprit, Lawrence superposa à la silhouette qui s'éloignait celle de Holo dans les égouts de Pazzio.

Se sentant comme un vieux chevalier vêtu d'une armure rouillée, Lawrence reporta son regard vers le panneau des prix.

Le nombre d'acheteurs en attente était revenu à la normale, et le cours recommençait à grimper.

Même s'il était possible de profiter du cours des prix, seuls les dieux pouvaient les contrôler. Il se rappela alors ce qu'avait dit un célèbre marchand :

"Si la chance m'avait seulement accompagné un peu plus, seulement un tout petit peu plus, j'aurais pu devenir un dieu."

Il ne savait pas combien Amati avait vendu de pyrite, mais son visage trahissait sa confiance. Lawrence s'était attendu à ce que son rival lui adresse un sourire triomphant, mais il ne lui accorda pas un regard, ce qui voulait dire que son attention était fixée sur quelqu'un d'autre.

Holo avait rejoint Amati.

Ne t’inquiète pas. Le bon alcool ne laisse jamais de traces, sauf peut-être un peu sur les dents. Et puis, ce n’est pas moi qui bois, ce sont mes mains qui me font boire.