Spirales

J'ai été happée par cette lecture jusqu'au moment de la fin où tout retombe comme un soufflet, c'est dommage. Je suis complètement perplexe face à cet arrêt abrupt.

Une fois le début avalé (un peu bâclé à mon avis)

On se laisse emporter par l'histoire de Hélène

Comme le roman est court très vite on arrive à la fin et là énorme déception un fin qui n'en est pas une, trop de questions sans reponse trop de possibilités pour interpréter cette fin

J'ai l'impression que l'auteure ne savait pas comment se sortir de son intrigue et du coup a choisi une solution dans "le chapeau des conclusions magique qui fonctionnent à tous les coups"

Dommage j'aurais vraiment aimé avoir l'impression de terminer ce livre...

Une écriture fluide, l'intérêt de voir l'héroïne bourgeoise cinquantenaire bien élevée payer très cher un moment d'égarement qu'elle même ne s'explique pas et puis soudain la fin. Et là, énorme déception... aucune conclusion, pas d'explication... aux lecteurs d'imaginer s' il s'agit d'un rêve et à partir de quel moment dans l'histoire ?? Il me semble bien être déjà resté sur ma faim à la lecture d'un autre roman de cette auteure et c'est vraiment très désagréable. Je ne vois pas l'intérêt d'embarquer les lecteurs dans des histoires sans fin que l'on ne peut pas s' expliquer. C'est de la supercherie.Je suis très déçu.

Hélène est une bourgeoise dans la cinquantaine, bien établie dans la vie. Rien ne saurait la faire sortir de sa ligne de conduite, avant qu'une rencontre hasardeuse et pulsionnelle finisse par bouleverser la quiétude de son quotidien...

Ce roman nous entraîne à l'intérieur des tourments d'Hélène qui a commis l'irréparable. Son égarement va la poursuivre et la hanter, pour ne plus jamais la quitter.

Pour sauver les apparences, elle cumule dissimulation et mensonges. On est connecté à sa peur et à son sentiment d'insécurité. La tension enfle progressivement et nous précipite dans quelque chose de dense et étouffant. C'est aussi périlleux qu'insoutenable, cette immersion fragile et intime, et on se laisse ainsi convaincre par l'escalade d'événements. Il y a une volonté farouche de paraître maîtresse de ses émotions.

L'écriture est fluide, les chapitres sont courts et engrangent un rythme mécanique et anxiogène. C'est parfois un peu gros et il faut bien l'avouer, voire même théâtral. On peut être mal à l'aise, quant aux réactions négligentes d'Hélène.

On parle de morale, de conscience et comment l'individu s'arrange avec tout cela. L'héroïne s'enferme dans un isolement dont elle est finalement la seule responsable et instigatrice.

Un roman court, pour dire la panique, l'irréversible avec un sens aigu du discernement.

"Spirales" c'est l'état dans lequel se retrouve Hélène, bourgeoise cinquantenaire parce que sa vie devient infernale.

Elle passe de l'épouse modèle, discrète, convenue, impassible,calme, planifiant tout, généreuse fière de la réussite de son mari à une femme adultère,exubérante, nerveuse, ne maîtrisant plus rien, égoïste, dangereuse et qui se pose des questions sur sa propre existence passé, présente ou future.

Hélène n'a pas osé avouer sa liaison d'un instant avec un inconnu serbe de dix ans son aîné.Elle l'a quitté alors qu'il vient de décéder d'une crise cardiaque à la fin de l’acte sexuel qui lui a procuré à elle un plaisir jamais ressenti.Enfermé dans son mensonge, elle se retrouve dans un enfer dont elle ne peut s'en extraire qu'en cachant la mort de ces personnes qui représentent un danger pour elle.

C'est cette "spirales", véritable descente aux enfers à paliers joliment écrite qui est poignante même si on se doute de la fin surtout qu'au début, le livre commence par la dernière mort qu'enfin Hélène va expliquer à son mari, à son entourage et au lecteur. C'est le sens même de "Spirales".

Une lecture à nouveau très sympathique, surtout que j'avais vu l'adaptation cinématographique et j'avais beaucoup aimé "l'emprise" de la fille sur celle qui avait tué l'homme. Dans le roman ce ne sont pas les mêmes circonstances, mais l'on sent bien les drames qui vont se jouer, donc une petite lecture sympathique... Même si je reprocherai peut-être la facilité avec laquelle l'auteure nous laisse juge et imaginatif d'une fin qu'elle n'aurait pas voulu ou su terminer elle-même. Une impression désagréable d'inachevé sur les dernières pages...

Une assez bonne lecture : j'ai aimé ce suspense qui va crescendo et je me suis demandée où tout cela allait mener. J'ai un petit bémol quand même, je n'ai pas saisi la fin.

Dans ce roman, nous rentrons dans la vie d'Hélène, une cinquantenaire. Hélène est une épouse modèle et mène une vie paisible jusqu'à ce jour où, en se rendant chez une amie, elle rencontre un homme dans la rue et va céder aux avances de ce parfait inconnu.

Mais, les choses vont prendre une drôle de tournure, car cet homme va succomber à une crise cardiaque. Hélène, prise de panique, décide de s'enfuir, de laisser cette affaire derrière elle et de n'en parler à personne. Un problème va cependant se poser. Dans sa fuite, elle oublie son sac à main contenant ses papiers.

Hélène va donc se lancer et se terrer dans une série de mensonges. Elle va tout faire pour ne pas susciter les soupçons de son entourage, mais c'était sans compter sur la présence d'une jeune femme au domicile de l'inconnu pendant l'adultère d'Hélène.

Le premier mot qui m'est venu à la fin de ma lecture est "SURPRENANT" !!!

L'épilogue fait appel à notre imagination, il y a une grosse part de suspense.

Hélène a-t-elle réellement vécu ces faits ? Est-ce un rêve?

Un roman écrit dans une espèce de ton poétique et brumeux, où le style brouille tristement le récit. Dommage, c'est sans doute l'un des rares livres de Tatiana de Rosnay que je n'ai pas trop aimé.

Une histoire d'adultère qui tourne a la catastrophe...

La peur et la honte rende Hélène terrifié des apparences et la pousse a faire des choses qu'elle ne se pensait pas capable.

Le livre manque un peu d'action et tourne un peu en rond, ce n'est pas mon préféré de cette autrice.