Extraits

Rose pâle. Pour l’admiration. Parce que tu en mérites plus que tu ne le sauras jamais.

Ce sont les mots mesurés

Qui ont les premiers fait

Que je suis tombé amoureux

De toi. Trouve-les pour

Découvrir l’indice suivant, chérie.

Lavande. Couleur du coup de foudre. Ce livre est un cadeau. Lis-le et souviens-toi que je t’aimerai toujours. Depuis le premier jour et à tout jamais.

Pêche, pour l’appréciation. Parce que chaque jour tu me montres quelque chose de nouveau Qui me fait apprécier à quel point j’ai de la chance de t’avoir.

À l’île Maurice, on ne dit pas « je t’aime », Mais « Mo Content Toi ». Ce qui signifie : « C’est en toi que mon cœur se sent chez lui. » C’est ce que tu es pour moi, Issy. Et mon cœur est très, très heureux.

Alors, viens là où se retrouvent les cœurs en secret. Et je te confierai tous mes secrets.

C’est comme un merveilleux pays de conte de fées. Les yeux écarquillés, je prends la mesure des lieux. Le charmant jardin est illuminé par des chandelles. Devant moi, un sentier étroit, tacheté de fleurs blanches et bordé de superbes lilas aux gras pétales violets, est éclairé par de petites bougies. Leurs flammèches vacillent joliment, repoussant l’obscurité et dessinant une sorte de grotte entre les arbres et le chemin. Au bout de ce dernier se trouve une zone plus large entourée de fleurs, d’arbres et de haies basses. Les chandelles sont plus nombreuses, en cercle. Des pétales de rose ont été disposés sur l’herbe, et un pique-nique installé. Une bouteille de champagne est gardée au frais dans un seau à glace. De somptueux canapés sont posés sur une nappe ronde blanche. Et au centre, comme le chevalier d’un conte de fées, se tient James. Mon James. Il porte encore sa tenue de scène. Et je comprends alors qu’il n’a pas eu le temps de se changer. Il a travaillé tellement dur pour créer ce décor pour moi. Mon cœur s’enflamme. Je me précipite vers lui.

— James !

Je me jette à son cou, il m’attrape et me soulève du sol pour m’embrasser à pleine bouche.

— Salut ma belle, murmure-t-il. Tu as aimé ta chasse au trésor ? Je lui dévore le visage de baisers.

— J’ai adoré ! J’ai vraiment adoré ! C’était superbe. Je n’arrive pas à croire que tu te sois donné tant de mal pour moi.

Je dépose un nouveau baiser sur son front. — J’aime tout chez toi, je lui dis. Tu n’as pas à être sûr de toi et à tout maîtriser tout le temps. Tu peux parfois me laisser être celle sur qui tout repose. Son visage s’étire légèrement, comme si une tension longtemps retenue s’était soudain évanouie. Un éclair d’innocence et de jeunesse le traverse. — Merci, dit-il. Il s’appuie un peu plus contre moi, et je l’enlace plus étroitement. À cet instant, je suis prête à le défendre contre le monde entier. Je tente de lui faire comprendre mes sentiments par mon langage corporel. Les mots ne sont pas assez forts pour exprimer les sentiments que j’éprouve pour toi, James. Si tu es brisé, je te réparerai. Si tu souffres, je prendrai soin de toi. Et qu’importe le reste, je t’aimerai toujours.

"Nous sommes encore plus proches que je ne l'aurais cru possible.

James me fusille du regard. Il est en colère. Plus que ça, même. Furieux.

Grace, mon personnage, n'a pas respecté ses consignes. Il en est vert de rage.

Laisse s'exprimer le pire de toi-même, mon coeur. Je le supporterai.

- A quoi pensais-tu, fulmine-t-il, quand tu t'es lancée seule sur cette histoire? Il ne t'est pas venu à l'esprit que tu faisais courir un risque à toute la rédaction?

Sa colère renforce le côté légèrement irrégulier de ses traits superbes, lui donnant un air dangereux que je découvre pour la première fois. Il est difficile de na pas se perdre à observer ses yeux vert foncé où bouillonne sa rage, et ses sourcils froncés au point de presque rejoindre ses paupières.

Il est tellement sexy dans ce rôle."

1.

Lumières. Caméra. Action.

Vivante.

Jamais je ne me suis sentie aussi vivante. Jusque-là, être avec James Berkeley revenait à sortir d'un long sommeil. Maintenant que nous sommes tous deux sur le plateau, c'est comme... comme si des parties de moi dont je ne connaissais même pas l'existence s'étaient réveillées.

Les caméras tournent, nous endossons nos rôles et tout le reste autour de nous disparaît. Il n'y a que lui et moi dans notre monde ; un monde clos, excitant. "