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"- Je ne m'étais pas rendu compte que tu avais autant bu. Je veux dire, je savais que tu étais un peu pompette mais... Sérieusement ? Tu te rappelles pas qu'on est allé sur les gondoles de Venitian ?
- Des gondoles ?
- Merde. Ah ! Et quand tu m'as acheté un hamburger ? Tu t'en souviens ?
- Désolée.
- Attends un peu, dit-il en me regardant à travers ses yeux plissés. Tu es en train de te foutre de moi, c'est ça ?
- Je suis vraiment désolée.
Il eut un petit mouvement de recul.
- En gros, tu ne te souviens de rien ?
- Non, répondis-je en déglutissant avec difficulté. Qu'est-ce qu'on a fait hier soir ?
- On s'est mariés, gronda-t-il.
Cette fois, je n'eus pas le temps d'arriver jusqu'aux toilettes."
Afficher en entier— Tu as kidnappé une nana. C’est super mais totalement illégal, Davie. Tu vas probablement devoir la rendre.
On souleva mes cheveux et Mal apparut, accroupi à côté de moi.
— Salut, petite mariée. Où est mon bisou de bonjour ?
David leva un pied botté et repoussa Mal.
— Laisse ma femme tranquille, enfoiré. Va t’en trouver une.
— Pourquoi aurais-je envie de me marier ? C’est pour les tarés comme vous, ça. Et même si je salue votre folie, pas question que je suive votre exemple.
— Qui voudrait de lui, de toute façon ? me parvint la douce voix de Jimmy. Salut, Ev.
— Salut Jimmy.
Afficher en entier"Ev, je suis désolé de t'avoir embrassé de force, déclara Mal, accroupi à côté d'un des cartons.
- Tu es pardonné, répondis-je, magnanime, alors que nous arrivons en haut des marches.
- Tu vas t'excuser de m'avoir mordu ?
- Nan.
- Ce n'est pas très gentil."
Afficher en entier— Je compatis à ta douleur, mon pote. Vraiment, je te jure. Je veux dire, tout ce que tu voulais, pour changer, c’est une fille qui ne serait pas à tes pieds et maintenant tu lui en veux exactement pour ça. Cornélien, hein ?
— Va te faire foutre. Laisse tomber, Mal. Ce qui est fait est fait.
Mon mari poussa un soupir.
— De toute façon, c’est elle qui tenait à divorcer. Pourquoi ce n’est pas elle que tu soumets à un interrogatoire, hein ?
Avec un soupir grandiloquent, Mal ouvrit grands les bras.
— Parce qu’elle est trop occupée à se cacher dans un coin pour nous espionner. Je ne peux pas la déranger maintenant.
Le corps de David s’immobilisa et ses yeux bleus me trouvèrent.
— Evie.
Merde ! Grillée.
Je m’écartai du mur et essayai de faire bonne figure. Sans succès.
— Salut.
— Ça, c’est son truc.
Mal se tourna vers moi et me fit un clin d’œil.
— Tu as vraiment demandé le divorce au génialissime David Ferris ?
— Lorsque je lui ai annoncé qu’on était mariés, elle m’a vomi dessus, expliqua David.
— Quoi ? s’exclama Mal en éclatant de rire jusqu’aux larmes. Sans déconner ? Putain, c’est génial. Oh, la vache ! J’aurais aimé être là.
Je lançai à David ce que j’espérais être le regard le plus incisif de tous les temps. Il n’eut pas vraiment l’air impressionné.
— Sur le sol, précisai-je. J’ai vomi sur le sol, pas sur David.
— Cette fois-là, ajouta ce dernier.
— Je t’en prie, continue, dit Mal en riant plus fort que jamais. C’est de mieux en mieux.
David s’arrêta. Dieu merci.
— Sérieux, j’adore ta femme, mon pote. Elle est incroyable. Je peux l’avoir ?
Le regard que me lança David témoignait d’une affection réticente. Ou d’une irritation absolue. Je lui soufflai un baiser. Il détourna les yeux, les poings serrés comme s’il se retenait de m’étrangler. C’était réciproque.
Ah, le bonheur conjugal.
— Vous êtes trop drôles, tous les deux.
Afficher en entier"-Je veux être bi, annonçai-je.
Une fille se devait d'avoir des buts dans la vie."
Afficher en entierJe le regardai, stupéfaite. Il haussa les épaules. Comme si ça n'avait aucune importance.
- Et ensuite?
- On est allés prendre un verre dans un autre bar.
- Je suis étonnée que tu sois resté avec moi.
Abasourdie était plus proche de la vérité.
- Pourquoi ça? Tu m'as traité comme un être humain. On a parlé de tout et de rien. Tu n'avais pas d'idées derrière la tête. Tu ne t'es pas comportées comme si j'appartenais à une autre espèce. Lorsque que tu me regardais, j'avais l'impression...
- L'impression que quoi?
Il s'éclaircit la gorge.
- Je ne sais pas. Ca n'a pas d'importance.
- Si.
Il poussa un petit grognement.
- S'il te plait?
- Putain, grommela-t-il en se tortillant dans le siège conducteur, visiblement mal à l'aise. J'avais l'impression que c'était réel. Comme... une évidence. Je ne sais pas comment l'expliquer autrement.
Je demeurai un instant assise dans un silence de mort.
- C'est une bonne façon de l'expliquer.
Soudain, il me lança un petit sourire narquois.
- Et, en plus, c'était la première fois qu'on me faisait ce genre de propositions malhonnêtes.
- OK, OK, arrête tout de suite.
Je cachais mon visage dans mes mains et il éclata de rire.
- Détends-toi. C'était très mignon.
- Mignon?
-Ce n'est pas une tare.
Il s'engagea dans une station-service et s'arrêta devant une pompe à essence.
- Regarde-moi.
Je m'exécutai. Un sourire éclairait son beau visage.
- Tu as dit que tu pensais que j'étais un gars vraiment adorable. Et tu m'as proposé de monter dans ta chambre, faire l'amour et passer un peu de temps tous les deux. Enfin si ça m'intéressait.
- Je sais vraiment m'y prendre avec les hommes, dis-je en riant.
Afficher en entier" Je me réveillai sur le carrelage de la salle de bain. J'avais mal partout et une haleine de poney. Mais qu'est-ce qui avait pu se passer, hier soir ? Je me souvenais du compte à rebours jusqu'à minuit et de l'exaltation d'avoir vingt et un ans. Enfin majeure ! Je me revoyais danser avec Lauren, discuter avec un mec. Et puis BAM !
Tequila."
Afficher en entier— Merci. Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire ?
— J’en sais rien du tout, répondit-elle, puis elle secoua la tête en me regardant, des étoiles dans les yeux. Tu as dépassé toutes mes espérances. Je voulais que tu te lâches un peu. Que tu t’amuses et que tu donnes une deuxième chance à la gent masculine. Mais là, tu as atteint un niveau de folie inédit. Tu as vraiment un tatouage ?
— Oui.
— Avec son prénom ?
Je hochai la tête en soupirant.
— Et on peut savoir où ?
Je fermai les yeux.
— Sur la fesse gauche.
Lauren ne put se contenir plus longtemps. Elle explosa si fort de rire que les larmes se mirent à couler sur son visage.
Génial…
Afficher en entier" Fous moi la paix.
- Tu as besoin de sérieux conseils mon pote.
- T'es qui ? Oprah ?
Laissant échapper un rire, Mal s'affala contre le mur.
- Et, dans quelques minutes, je vais offrir une voiture à chaque spectateur, alors ne zapper pas.
- Qu'est-ce qu'elle a dit ?
- Qui ça ? Oprah ?"
Afficher en entier— Écoute, tu as été vraiment adorable depuis que tu as passé le seuil de cette porte. Enfin, à part quand tu as raconté à Mal que je t’avais vomi dessus. Ce n’était vraiment pas nécessaire. Mais, en l’espace de vingt-quatre heures, tu m’as laissée seule dans une chambre, tu as foutu le camp avec une groupie, tu m’as accusée de m’envoyer en l’air avec ton frère et tu as lancé ta meute d’avocats à mes trousses.
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