Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
710 538
Membres
992 941

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode


Extrait

Extrait ajouté par Folize 2015-05-16T19:32:00+02:00

« Mmmh, Nate… »

Gémissements.

Grognements.

Un coup.

« Bébé, oui… »

« Lèche-moi, Lauren. »

Merde.

J’enfouis mon visage dans mon oreiller et criai en silence. Si je mettais de la musique pour couvrir leurs voix – c’était la méthode que j’employais habituellement lors des ébats nocturnes de Lauren et Nate –, je réveillerais sans doute Mal.

Deux nouveaux coups. Le lit d’à côté se mit à grincer, si fort que je n’entendis pas la porte de ma chambre s’ouvrir.

- J’ai atterri où, là ? En enfer ? lança Mal avant de venir s’asseoir sur le bord de mon lit.

- Je crois bien, oui. Et au premier niveau, le pire de tous. Celui où tu entends tes voisins baiser à travers des murs fins comme du papier à cigarette.

Lauren commença à émettre les tout petits cris auxquels elle était particulièrement encline dans les moments intimes. Je me recroquevillai.

- Il faut que ça s’arrête, murmura Mal, horrifié, la bouche grande ouverte. C’est affreux, putain.

Nous nous mîmes à rire doucement. Il n’y avait pas d’autre réaction possible.

- Et si on allait à l’hôtel ? proposa-t-il en se mettant à l’aise sur mon lit.

- À 4 heures du matin ?

- Il leur faut combien de temps généralement ?

- Comme ils ont bu, ça peut durer un moment.

Je ramenai mes genoux contre ma poitrine. Mal n’était pas obligé d’être au courant pour mes tétons. Hélas, entendre un couple profiter bruyamment d’une bonne partie de jambes en l’air ne m’aidait pas beaucoup. Heureusement que je portais un bas de pyjama en coton confortable et un vieux tee-shirt difforme qui dissimulaient tout. Sans ça, la proximité de Mal aurait pu se révéler gênante.

- Il y a quelque chose qui cloche, non ? remarqua Mal, jetant au mur un regard noir, comme s’il l’avait agressé. Je suis le batteur des Stage Dive. Je ne me fais pas réveiller par des gens qui baisent sauvagement. C’est moi qui réveille les autres. Je réveille des quartiers entiers, putain.

« Oh oui, bébé, c’est trop bon », grogna Nate de l’autre côté du mur.

- Tu as entendu ? demanda Mal.

- Ouaip.

- C’est bon. Ça suffit.

Il se mit debout sur mon lit, me jaugeant de toute sa hauteur. Il n’y avait que quelques centimètres entre sa tête et le plafond.

- Il me nargue. Ce mec me met au défi, déclara-t-il.

- Ah bon ?

- Le connard.

- Moi qui ai toujours pensé que Nate était un type sympa, ironisai-je.

Il me tendit une main.

- Allez, Anne. L’heure est venue de défendre notre fausse vie sexuelle.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode