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J'aurais pu -et j'aurais dû- détourner le regard. Mais je n'en fis rien.
-Anne ? fulmina Reece, me tirant de ma rêverie pornographique.
-Euh...
Oui, telle fut mon intervention de génie.
-C'est son regard pervers, murmura Mal d'une voix grave.
On dirait que tu as envie d'un sixième round, ma puce.
Merde. Il ne venait quand même pas de dire ça ?
Le front de Reece se plissa et ses doigts se crispèrent en poings.
Apparemment, si. Il l'avait dit.
J'écrasai les donuts contre ma poitrine.
-Merci pour ta proposition, Mal.
-Si tu arrives encore à marcher droit, ma puce, c'est que je n'ai pas rempli ma mission. On a même pas cassé le nouveau canap, putain.(Il se tourna alors vers Reece. A en juger par la lueur qui illuminait son regard, il s'amusait comme un petit fou.) Elle a peur qu'on le tache. Pourtant elle sait très bien que je lui en rachèterais un direct. Ah , les femmes...
Afficher en entier— Tes poils, répondit-il, l’angoisse perçant dans sa voix. Ils sont passés où ?
— Je les épile.
Son nez se plissa, exprimant un dégoût manifeste.
— Eh bien il faut que tu arrêtes. Je voudrais des jolis poils couleur carotte, comme sur ton crâne. Je le mérite.
Afficher en entier" JE T'AIME " [...]
" Il vient de me mordre " [...]
" Je refuse qu'on réduise mon amour au silence. "
Afficher en entier— Où sont tes clés, mec ? demanda David en fouillant dans les poches de jean de Mal.
— Putain, Davie. Je gardais ça pour Anne.
— Ta bite ne m’intéresse pas. Où sont tes clés de bagnole ?
— Te vexe pas, mec. Je t’aime beaucoup, mais pas de cette façon.
— C’est bon, je les ai, annonça David en agitant le trousseau. Tu te sens de conduire, Anne ? Je vais te suivre, je t’aiderai à le monter jusqu’à votre chambre.
— Parfait. Merci.
— Génial, marmonna Mal.
Il laissa tomber sa tête en arrière et ferma les yeux. Sa bouche, au contraire, était grande ouverte.
— JE T’AIME, ANNE ! cria-t-il.
Je sursautai, surprise par son volume sonore.
— Merde.
— JE T’AIME.
David me regarda, un sourcil levé.
— Il est complètement bourré, dis-je, arrachant à David un demi-sourire.
Je choisis d’ignorer la mini-crise cardiaque que les mots de Mal venaient de provoquer en moi.
— PUTAIN, ANNE, JE T’AIME.
— Oui, on a compris. Ferme-la maintenant, ordonna David en essayant de plaquer une main sur la bouche de Mal.
— AAAAAANNNNNNE !
Il étira mon prénom en un hurlement, que David parvint finalement à faire taire. Mal ne put rien faire d’autre que grogner.
— Bordel, il vient de me mordre ! s’écria David.
— Je refuse que mon amour soit réduit au silence !
Je me forçai à ne pas rire.
Afficher en entierIl m’a pris pour un plan cul ! ricana Mal en jetant un regard sur le côté. Dis-lui la vérité, ma puce.
Afficher en entier- Tu es toute rouge. Serais-tu en train d'avoir des pensées coquines , Anne ?
- Pas du tout.
- Menteuse, se moqua-t-il. Je parie que tu es en train de m'imaginer à poil.
En plein dans le mille.
- Eh bien, c'est une atteinte à mon intimité, s'indigna-t-il. (Il s'approcha en core plus près, réchauffant mon oreille de son souffle) Je ne sais pas ce que tu imagines, mais c'est encore plus gros.
- Je n'imagine rien du tout.
- Je suis sérieux. C'est un montre. Et je n'ai aucun contrôle dessus.
- Malcolm je...
- Il te faudra un fouet pour le dompter.
- Arrête.
- Ça ne t'embête pas ?
Afficher en entier— Joyeux anniversaire ! Je t’ai acheté un chiot !
Mal porta le chien à mon visage et une langue rose et humide me lécha le menton. Ses yeux sombres et doux étaient magnifiques.
— Je l’ai baptisé Killer.
— Oh. (Vraiment adorable – l’homme ET le chiot.) Mal, tu ne peux pas appeler Killer un truc aussi mignon.
— Il le mérite. Il a défoncé une de mes Converse juste après que je l’ai récupéré cet après-midi. Il a fait un énorme trou dedans.
Afficher en entier- Qui est la ? m'ecriai-je
-Anne ? appela Mal
Puis la porte de la salle de bain s'ouvrit aussi. J'attrapai la serviette blanche pendue au-dessus de la baignoir et la plaquai contre ma poitrine. Immediatemant, le tissus s'imbiba d'eau.
- Anne
Mal entra dans la pièce comme une furie. La colère avait dressé ses chevaux sur sa tête et assombri ses yeux. La porte claqua derrière lui.
- Mal ?
- C'est quoi, ça ? me questionna-t-il en brandissant son portable sous mon nez.
-Euh...ton téléphone? ......
Afficher en entier" Merde Anne. Je suis vraiment désolé. Il faut qu'on t'emmène à l'hosto pour passer un scanner du verseau. Euh du cerveau. Merde un scanner quoi.
[...]
Je suis vraiment désolé ma puce. Tu veux me donner un coup de pied dans la tête ? Ça te soulagerait ?"
Afficher en entierJ’entendis des coups frappés contre le mur.
— Je connais déjà le nom de Mal, Anne, mais merci de me l’avoir rappelé.
J’utilisai ce qu’il me restait d’énergie pour adresser au mur un doigt d’honneur.
— Salut, Lauren.
J’entendis des rires étouffés. Nos voisins étaient nuls.
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