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La puce est conçue pour empêcher les locataires de commette un acte criminel. Mon ami a court-circuité cette sécurité au tout début de ma location. D'ou les problèmes, les pertes de connaissances sporadiques, mon exclusion du... de ton corps, le constant va-et-vient, etc. J'ai fini par lui demander d'arranger les choses. Le mieux qu'il a pu me proposer est qu'on communique de cette manière.
L'Ender a en juger par ses yeux qui me dévorent, apprécie ma tenue. Manquait plus que ça! Quand l'ascenseur s'ouvre au rez-de chaussée, je l laisse passer devant moi et s’éloigner assez pour et sur qu'il ne m'entendent pas.
Hors de moi, je peux enfin lancer a Helena:
-Je vous interdis de toucher a mon crane! Vous m'entendez? Ou encore d'infiltrer mon cerveau. Ce n’était pas prévu dans le contrat...
Afficher en entierDans le recoin le plus éloigné, Tyler est assis contre le mur, une couverture sur les jambes. Il ne fait pas ses sept ans. Peut-être est-ce parce que, un instant, j’ai imaginé l’avoir perdu, ou bien à cause de mon absence toute la journée, mais il m’apparaît sous un nouveau jour. Il a maigri depuis qu’on n’a plus de chez-nous. Pour ne rien arranger, il a sérieusement besoin d’une coupe de cheveux. Sous ses paupières, de méchants cernes marquent sa peau
Afficher en entierJ’ai dû vous installer dans ma chambre. Il commence à y avoir des fuites dans le toit. (Il dirige son faisceau vers une tache sombre au plafond.) J’espère que ça ne te dérange pas
Afficher en entierJe prie pour qu’ils ne m’aient pas suivie, en espérant secrètement qu’ils auront trop peur des alliés ou de tout piège que je pourrais leur réserver. Du faisceau lumineux de ma torche, je balaie les escaliers. La voie est libre. Je grimpe à toute vitesse deux étages puis jette un coup d’œil par le carreau crasseux d’une fenêtre. Les perdus détalent déjà tels des lapins. J’évalue l’étendue des dégâts. J’ai mal au crâne à cause du choc contre le bitume ; à part ça, je m’en sors sans vilaine entaille ni fracture. Une main sur ma poitrine, je tente de me calmer et de reprendre mon souffle
Afficher en entierJ’allonge encore ma foulée. La porte d’entrée de mon bâtiment n’est plus qu’à deux rues. La fille refait une tentative et saisit cette fois ma capuche. Elle tire. Je tombe violemment sur le trottoir. J’ai mal au dos ; ma tête me lance. Un pied de chaque côté de mon corps, elle fouille mes poches. Son copain, un garçon plus petit, pointe le rayon de sa lampe en plein dans mes yeux
Afficher en entierLa nuit tombe peu à peu et je me détends. Je sors ma lampe de poing et l’attache au revers de ma main gauche, mais sans l’allumer. On a brisé toutes les ampoules des réverbères du quartier. Les ombres nous protègent des marshals qui nous interpellent pour un oui ou pour un non, et n’attendent qu’une seule chose : nous enfermer dans des hôpitaux psychiatriques. Je n’y ai jamais mis les pieds, mais j’en ai entendu parler. L’un des pires instituts, le numéro 37, n’est qu’à une dizaine de kilomètres. Les Starters se mettent à chuchoter chaque fois qu’ils évoquent ces endroits à vous glacer le sang
Afficher en entierAlors que j’attends au feu pour traverser, un camion s’arrête. Ses passagers – une bande de Starters à la mine morose, sales et portant des traces de coups – sont assis, les jambes croisées, sur la banquette, des pioches et des pelles entre leurs jambes. Une fille, le crâne bandé, me toise d’un regard vide
Afficher en entierOn vous implante aussi une micropuce à l’arrière du crâne. Vous ne sentirez rien. Cela nous permet de vous connecter à l’ordinateur pendant toute la durée de la location. Vos ondes cérébrales sont alors traitées et l’ordinateur effectue la liaison entre vous deux
Afficher en entierDu doigt, il efface les photos à l’écran. Après une nouvelle pression, des hologrammes s’affichent. Sur le premier, une Ender est allongée dans un fauteuil pendant qu’on introduit à l’arrière de son crâne une petite capsule, raccordée à un ordinateur par des fils de couleurs.— La locataire est d’abord connectée à une IIC – Interface Informatique Corporelle – gérée par une équipe d’infirmières expérimentées, raconte l’homme. Ensuite, on lui administre un sédatif.— Comme chez le dentiste ?— Exactement. Tous ses signaux vitaux sont soumis à un rigoureux contrôle pendant la totalité de son expérience
Afficher en entierIl me vise. C'est fini. Je suis morte.
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