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Chapitre 4 :
«… Elle ne pouvait pas le contrecarrer sur ce point.
— Le troisième obstacle concerne nos professions respectives. Aucun de nous ne peut abandonner ce pour quoi il a travaillé si dur, ce que nous avons mis tant d’années à perfectionner.
— Conneries.
— Quoi ?
— Je. Te. Dis. Que. Ce. Sont. Des. Conneries.
Elle insiste sur chaque mot et pencha vers lui pour lui parler.
— C’était peut-être vrai au début, mais tu as quitté la CIA depuis un moment maintenant. Tu es chez Steele Security depuis quelques années et non dans un pays histile du tiers-monde pour une opération clandestine? Si tu n’avais pas été si têtu tout ce temps, vous auriez pu raviver cette relation depuis longtemps.
— Raviver ? Qui te dit que nous nous étions séparés ?
— Bien. Tu as eu des années pour la rendre officielle alors. Tu as eu de nombreuses occasions de sortir de l’obscurité et des ombres pour marcher avec Elle dans la lumière. Mais tu ne l’as pas fait. Parce que tu as la frousse.
— Tu crois que j’ai peur ?
— Je sais que tu as peur.
Elle lui lança un petit sourire en coin.
— Et de quoi ? J’ai hâte d’entendre ça.
— Tu es un célibataire endurci, Shadow. Tu vas et viens comme bon te semble. Même dans sa vie ; tu as dit que tu débarquais à l’improviste sans prévenir quand ça t’arrange. Elle laisse tout tomber pour toi à chaque fois que tu apparais, pas vrai ? Elle abandonne ses projets sans hésiter. Elle te consacre chaque instant.
— Oui.
Il prononça ce petit mot d’un ton hésitant, comme s’il craignait d’entendre le reste des réprimandes de Brianna.
— Humm.
Il n’aimait pas ce son. Rien de bon n’est jamais venu après ce son.
— Quoi ?
— Je me demande juste. Au cours des huit dernières années de cette soi-disant relation, à quoi as-tu renoncé pour elle ?
Ses mots le frappèrent comme un coup de poing à l’estomac, lui coupant le souffle et le rendant muet…»
Afficher en entierChapitre 2 :
«… Sur le chemin du retour vers leur appartement, elle regarda silencieusement par la fenêtre pendant que Beth conduisait. Ses pensées l’emmenaient à des milliers de kilomètres, un an plus tôt, et lui rappelaient l’insouciance qu’elle avait ressentie autrefois.
— Tu as eu une journée assez difficile. Est-ce que tu vas bien ? demanda Beth.
Sa voix était douce, mais pleine d’inquiétude.
— Il me manque, Beth. Je ne peux pas continuer à vivre comme ça. Ça fait un an. Soit je dois le contacter, soit je dois le laisser partir.
En prononçant ces mots à voix haute, c’était la première fois qu’elle admettait à sa meilleure amie ce qui pesait lourdement sur son cœur.
— As-tu essayé de l’appeler et de lui en parler, Elle ? Je pense vraiment que tu devrais le faire avant de prendre une quelconque décision. Tu t’es accrochée à lui pendant un long moment.
— J’ai songé à l’appeler plus de fois que je ne peux le compter, Beth. Mais j’en arrive toujours à la même conclusion. Si je comptais autant pour lui que lui pour moi, je le saurais déjà. Je n’aurais pas à lui demander ou à me le demander. Alors, je ne vais certainement pas l’appeler pour qu’il me le confirme.
Beth tendit le bras et serra la main d’Elle, lui offrant le peu de soutien et de réconfort qu’elle pouvait. …»
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