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Morelli commanda et se carra dans sa chaise.

-Dans quelles dispositions te sens-tu à mon égard ?

-Tu penses à quoi ? demandai-je.

-A une invitation.

-Je croyais que c'était ce soir, l'invitation.

-Non, là, c'est un diner pour te demander si tu accepterais l'invitation.

Je bus une gorgée de bière.

-Ca doit être une invitation exceptionnelle.

-Un mariage.

Je me redressai sur ma chaise.

-Pas le mien, quand même ?

-Non, à moins que tu ne m'aies pas tenu au courant de ta vie en ce moment.

Je poussai un soupir de soulagement.

-Ouf. J'ai eu un petit moment d'inquiétude.

Morelli se rembrunit.

-Tu veux dire que si je te demandais de m'épouser, j'aurais droit à cette réaction ?

-Ben, ouais.

-Je croyais que tu voulais te marier. Je croyais que c'était pour ça que tu ne voulais plus coucher avec moi...parce que tu ne voulais pas de sexe hors mariage.

Je me penchai vers la table et haussai un sourcil en direction de Morelli.

-Tu veux m'épouser ?

-Non, je ne veux pas t'épouser, on a déjà fait le tour de la question.

-Dans ce cas, ma réaction n'a aucune importance.

-Bon sang, soupira Morelli. J'ai besoin d'une bière.

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Je songeai à Ranger, encore, en essayant d’imaginer ce qu’il donnerait au lit. Puis je songeai à Joe. Lui, je savais ce qu’il donnait au lit.

Dilemme.

Je pris deux bouts de papier, écrivis Joe sur l’un et Ranger sur l’autre. Je les laissai tomber dans un bol, fermai les yeux, les mélangeai et en tirai un. Que Dieu décide à ma place !

Je lus le prénom. J’espérais que Dieu savait ce qu’il faisait. Je montrai le papier à Rex qui n’eut pas l’air trop d’accord, alors je recouvris sa cage d’un torchon.

J’appuyai sur le numéro en mémoire avant que le courage ne me manque.

— J’aimerais te demander ton avis sur une de mes robes, lui dis-je.

Bref silence.

— Quand ?

— Maintenant.

Je suppose qu’il y a un moment et un lieu pour tout – et le moment était venu pour l’ersatz de robe noire moulante. Je l’enfilai par la tête et la plaquai contre mon corps. Elle m’allait comme un gant. Je secouai mes cheveux pour leur donner du volume, et pulvérisai quelques gouttes de Dolce Vita sur mes poignets. Je glissai mes pieds dans mes chaussures à bride à talons sexe, et fis une retouche rouge à lèvres. Ecarlatissime. Ouah !

J’allumai une bougie sur la table basse et une autre dans la chambre. Je tamisai l’éclairage. J’entendis la porte de l’ascenseur s’ouvrir, et mon coeur bondit dans ma poitrine. Ressaisis-toi, me dis-je. Tu n’as aucune raison d’être nerveuse. C’est la volonté de Dieu.

Tu dis n’importe quoi, me souffla ma petite voix intérieure. Tu as triché. Tu as entrouvert un oeil avant de choisir le papier.

O.K., j’avais triché. Et alors ? L’important, c’est que j’aie pioché l’homme qu’il me fallait. Peut-être pas l’homme de ma vie, mais en tout cas l’homme de ma nuit.

J’allai lui ouvrir au second coup qu’il frappa à ma porte. Je n’étais pas si impatiente que ça ! Je reculai, et nos regards se croisèrent. Il ne trahissait aucun signe de nervosité, lui. De la curiosité, peut-être. Et du désir. Et autre chose aussi – peut-être le besoin d’être sûr que c’était ce que je voulais.

— Salut, lui dis-je.

Il parut amusé, mais pas au point de sourire. Il entra, referma la porte, tourna le verrou. Sa respiration était régulière et profonde, son regard sombre, son expression grave tandis qu’il me dévorait des yeux.

— Jolie, la robe, dit-il. Enlève-la.

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-AAAAAAAAh !

Je fis un bond en arrière et plaquai mes mains sur ma poitrine, resserrant la serviette autour de mon buste.

-Qu'est-ce que tu fais là ? criai-je.

Le regard de Ranger glissa le long de la serviette puis remonta jusqu'à mon visage.

-Je te ramène ton bibi, baby.

Il vissa ma casquette SEAL sur ma tête l'ajustant sur mes cheveux mouillés.

-Tu l'avais oubliée dans le hall.

-Oh ! Merci.

Sourire de Ranger.

-Qu'est-ce qu'il y a ? demandai-je.

-Très mignonne.

Je fis la moue.

-Autre chose ?

-Tu fais équipe avec Tank ce soir, dit-il.

-Tu assures toujours la surveillance de cet immeuble ?

-Il y a un gros trou dedans, baby. Il faut empêcher les mauvais garçons d'entrer.

-Je passe la main sur ce coup.

-Pas de problème, j'ai d'autres idées pour toi.

-Ah ouais ? Comme quoi ?

Ranger haussa les épaules.

-Y a des ouvertures.

Il passa une main dans son dos et en ramena un revolver. Mon revolver.

-J'ai trouvé ça aussi dans le hall.

Il planta l'arme dans le rebord supérieur de ma serviette, la nichant entre mes seins, et je sentis ses phalanges effleurer ma peau.

Mon souffle se coinça dans ma gorge et, un instant, je crus que ma serviette allait prendre feu.

Re-sourire de Ranger. Re-moie de ma part.

-Je te rappelle, dit Ranger.

Et le voilà partit.

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Je pris une profonde inspiration et m’avançai vers Ranger.

— Où est la BMW ? me demanda-t-il.

Je tirai les plaques minéralogiques et d’identification de mon fourre-tout et les lui tendis.

— J’ai eu comme un petit problème…

Il haussa les sourcils et un petit sourire frémit aux commissures de sa bouche.

— C’est tout ce qui reste de la voiture ?

J’acquiesçai et déglutis.

— On me l’a volée.

Son sourire s’élargit.

— Et ils t’ont laissé les plaques et ça ? C’est gentil.

Moi, je ne trouvais pas ça gentil du tout. Moi, je trouvais ça carrément nul à chier ! En fait, je trouvais que c’était ma vie qui était nulle à chier ! La bombe, Ramirez, oncle Fred – et puis juste au moment où je pensais réussir quelque chose, faire une arrestation, je me faisais voler ma voiture. Le monde entier était nul à chier et me faisait un pied de nez.

— C’est dur, la vie, dis-je à Ranger.

Une larme se forma au bord de ma paupière puis roula sur ma joue. Aaargh !

Ranger me dévisagea un long moment, puis il se retourna et jeta les plaques sur le siège arrière de sa Mercedes.

— Ce n’était qu’une voiture, baby. Ce n’est pas important.

— Ce n’est pas que la voiture, c’est… c’est tout.

Une autre larme se fraya un chemin hors de mon oeil.

— J’ai trop de problèmes, hoquetai-je.

Ranger était tout près de moi. Je sentais sa chaleur. Et je voyais ses pupilles noires dilatées dans l’obscurité du parking.

— Tiens, en voilà un autre de problème, dit-il.

Et il se pencha vers moi et m’embrassa. Sa main sur ma nuque… sa bouche sur ma bouche… tout en douceur d’abord, puis plus exigeante… Il me serra contre lui et m’embrassa de nouveau, et le désir me submergea, chaud, mouillé, effrayant.

— Aïe, aïe, aïe, soupirai-je.

— Ouais, fit-il. Penses-y.

— Ce que je pense, c’est que… c’est que… c’est que ce serait une mauvaise idée.

— Bien sûr que ce serait une mauvaise idée. Si c’était une bonne idée, ça ferait longtemps que je serais dans ton lit, baby.

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Ma grand-mère fixait ma poitrine.

-Tu as l'air différente, dit-elle. Est-ce que tu portes un de ces soutiens-gorge sport ?

Elle y regarda de plus près.

-Mazette ! J'ai compris ! Tu as mis un gilet pare-balles. Ellen, tu as vu ça ? Stéphanie porte un gilet pare-balles, alors ça, c'est quelque chose !

Ma mère devint pâle comme un linge.

-Pourquoi moi ? dit-elle.

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— Il a voulu te tirer dessus ?

— Mmmm-non. Il y avait un type à qui ça ne plaisait pas trop que Perin me parle. Et ils se sont pris la tête.

Du bout du doigt, je touchai le diamant que Ranger portait à l’oreille.

— Très joli, dis-je.

Sourire de Ranger.

— Tu as bu combien de verres ?

— Un. Mais c’était un grand. Et je n’ai pas l’habitude de boire.

— C’est noté, dit Ranger.

Je ne savais pas trop ce qu’il entendait par là, mais j’espérais que ça avait à voir avec faire l’amour et profiter de la situation.

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Ranger me sourit.

— Je t’avais demandé de retenir son attention… pas de déclencher une émeute. Tu devrais peut-être reboutonner un bouton ?

Je le regardai en battant des cils d’un air ingénu, faussement dragueuse… ou peut-être pas si faussement que ça, d’ailleurs.

— Tu n’aimes pas comme ça ? susurrai-je.

Tiens, prends ça, Morelli ! Tu te crois irremplaçable ? D’un geste vif, Ranger déboutonna deux autres boutons de mon corsage, me dénudant jusqu’au nombril.

— C’est comme ça que j’aime, dit-il sans se départir de son sourire.

Oh, merde !

Je me reboutonnai vite fait.

— Petit malin, va ! dis-je.

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— ‘pèce de pouffiasse, dit-il en se relevant cette fois. T’as même pas de flingue.

Les insultes, je connais. Mais celle-ci n’est pas une de mes préférées. Je m’accrochai à ses poignets et lui fis un croche-patte. Il parut rester en suspension dans les airs pendant une fraction de seconde, puis il se crasha par terre avec un gros BOUUUM qui fit trembler le sol avec, à vue de nez, une magnitude de 6,7 sur l’échelle de Richter.

— Je vais la tuer, celle-là, dit-il, suant, haletant, roulant sur moi en enroulant ses mains autour de mon cou. Je vais te tuer, putain de merde !

Je gigotai sous lui et je plantai mes dents dans son épaule.

— Aïïïeeuuuuuu ! cria-t-il. Saaaalope ! Tu te prends pour un putain de vampire ?

On fit des roulés-boulés pendant des heures et des heures – ce fut du moins mon impression –, lui essayant de me faire la peau, et moi m’accrochant à son dos comme une tique à celui d’un chien, indifférente à tout ce qui m’entourait, indifférente à l’état de ma robe, craignant qu’il ne me batte à mort si jamais il avait le dessus. Je n’en pouvais plus et je commençais à me dire que je n’allais pas tarder à jeter l’éponge, quand je reçus une gerbe d’eau froide sur la tête.

On se sépara instantanément, roulant sur le dos en crachant.

— Qui s’passe ? bafouillai-je. Qu’est-ce qui s’passe ?

Je clignai des yeux et vis alors qu’il y avait foule autour de nous. Morelli, Ranger, deux ou trois policiers en uniforme, des gens du quartier. Plus Mme Ruzick, un seau à la main.

— Ça marche à tous les coups, dit-elle. Sauf que, d’habitude, c’est des chats que j’arrose. Y en a trop, des chats, dans le quartier.

Ranger me regardait, hilare.

— Bon coup droit, Tyson, me dit-il.

Je me relevai et fis un état des lieux. Pas d’os cassé. Pas de blessure par balle. Pas de plaie au couteau. Manucure foutue. Cheveux et robe trempés. Apparemment, des restes de soupe de légumes accrochés à moi.

Morelli et Ranger mataient ma poitrine en souriant devant ma robe mouillée plaquée contre mon corps.

— Oui, j’ai des seins, et alors ? criai-je, à bout. Faut vous en remettre, les gars !

Morelli me tendit sa veste.

— Et la soupe de légumes, c’est aussi naturel chez toi ?

— Il m’a frappé avec son sac-poubelle !

Morelli et Ranger échangèrent de nouveau un sourire.

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— Vous étiez très liés, vous deux, lui fis-je remarquer en m’efforçant de ne pas faire la tête et de ne pas grincer des dents.

— On a pas mal de points communs. Les moeurs, ça nous connaît tous les deux.

— Hum.

— Tu sais que t’es mignonne, toi, quand tu es jalouse.

— Moi, jalouse ? Tu veux rire. Je ne suis pas jalouse.

— Menteuse.

Là, je faisais carrément la tête tout en ayant une envie folle qu’il m’embrasse.

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— Je ne peux pas, répondis-je. Je travaille ce soir.

— Je croyais que ça tournait au ralenti.

— Ce n’est pas pour Vinnie, mais pour Ranger.

Morelli grimaça.

— Je préfère ne pas poser de questions.

— Ce n’est rien d’illégal. C’est dans la sécurité.

— Comme toujours. Ranger s’occupe de sécurité en tout genre. Il assure la sécurité de petits pays du tiers-monde.

— Ça n’a aucun rapport avec du trafic d’armes.

C’est régulier. On surveille l’entrée d’un immeuble de Sloane Street.

— Sloane ? Tu es dingue ? Cette rue est à la lisière d’une zone de guerre.

— C’est justement pour ça que cet immeuble a besoin d’être surveillé.

— Très bien. Que Ranger trouve quelqu’un d’autre. Crois-moi, personne ne cherche à se rendre dans Sloane Street au beau milieu de la nuit.

— Je ne serai pas en voiture, Tank passe me prendre.

— Tu bosses avec un mec qui s’appelle Tank ?

— Il est blindé.

— Bon sang. Il a fallu que je tombe amoureux d’une nana qui bosse avec un dénommé Tank.

— Tu m’aimes ?

— Bien sûr que je t’aime. Je ne veux pas t’épouser, c’est tout.

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