Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 654
Membres
1 013 292

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

— Wouah, murmurai-je.

Morelli me regarda.

— Ça va ?

Je fis oui de la tête.

Il finit de boire son café et posa la tasse dans l'évier. Il m'attira contre lui et m'embrassa.

— Wouah, redis-je dans un souffle, mais avec plus de conviction, cette fois.

Morelli embrassait bien.

Il prit son revolver sur le comptoir de la cuisine et le glissa dans son holster ceinture.

— Je vais prendre le Ducati aujourd'hui, dit-il, je te laisse le pick-up. À mon retour du boulot, il faudra qu'on parle tous les deux.

— Aïe, aïe, aïe. Parler, encore ? Ça ne nous mène jamais nulle part.

— OK, parler, peut-être pas. Peut-être juste faire l'amour comme des bêtes.

Enfin un sport dans mes cordes !

Afficher en entier

J'arrachai le Scotch de la bouche de Valérie et elle poussa un long hurlement. Ses yeux étaient toujours emplis de terreur, son nez coulait, ses vêtements étaient déchirés et crottés de terre.

— Mon Dieu, sanglota-t-elle. Mais quel genre de vie mènes-tu donc ? Tout ça n'est pas réel. Putain, c'est un téléfilm, ce n'est pas possible !

— Wouah, Val, c'est toi qui as dit « putain » ?

— Oh que oui, putain ! Je suis morte de trouille, putain ! Je n'arrive pas à croire que je t'aie trouvée. Je marchais, je pensais avoir pris la direction de Trenton, mais j'ai dû faire demi-tour à un moment. Alors, j'ai vu la camionnette. J'ai regardé par la fenêtre, et je les ai vus te brûler. Ils avaient laissé la clé sur le contact, et... et... et je crois que je vais vomir.

Afficher en entier

— Alors, quoi de neuf ? demandai-je. Je vois que tu portes ta tenue de travail.

— J'ai dû sécuriser un immeuble en début de soirée.

Je m'étais jointe une fois à son équipe pour sécuriser un immeuble. Ça avait impliqué de jeter un dealer par la fenêtre. Il prit un cookie dans l'assiette posée par terre.

— Congelé ?

— Plus maintenant.

— Comment ça s'est passé à l'hippodrome ?

— J'ai rencontré Eddie Abruzzi.

— Et ?

— Nous avons eu des mots. Je n'en ai pas appris autant que je l'avais espéré, mais je suis convaincue qu'Evelyn a quelque chose à lui.

— Je sais ce que c'est, dit Ranger en mangeant son cookie.

Je le regardai, bouche bée.

— Et c'est quoi ?

Il me sourit.

— Tu es prête à aller jusqu'où pour le savoir ?

— On joue, là ?

Il fit lentement non de la tête.

— On ne joue pas.

Il me plaqua contre le mur et se colla à moi, glissant sa jambe entre les miennes, sa bouche m'effleurant les lèvres.

— Tu es prête à aller jusqu'où pour le savoir, Stéph ? redemanda-t-il.

— Dis-le-moi !

— Ça va rallonger ton ardoise.

C'était le cadet de mes soucis. J'avais déjà dépassé ma limite de crédit depuis des semaines !

— Tu vas me le dire ou pas ?

— Comme tu sais, Abruzzi participe à des jeux de guerre. Eh bien, ce n'est pas tout. Il collectionne aussi les objets militaires : armes, uniformes, médailles. Il ne se contente pas de les collectionner, il les porte aussi. Le plus souvent quand il joue, mais aussi avec les femmes, paraît-il. Et parfois, pour discuter des modalités de règlement d'une grosse dette. Le bruit court qu'il lui manquerait une médaille ayant soi-disant appartenu à l'empereur Napoléon. On raconte que, lorsque Abruzzi a voulu l'acheter, son propriétaire a refusé de la lui vendre. Abruzzi l'aurait fait tuer pour se l'approprier. Il la gardait sur son bureau chez lui. Il la portait pour les jeux de guerre. Il pensait qu'elle le rendait invincible.

— Et c'est ce qu'Evelyn lui aurait pris ? Cette médaille ?

— D'après ce que j'ai entendu dire.

— Comment a-t-elle fait ?

— Je ne sais pas.

Il bougea contre moi et le désir physique ricocha dans mon ventre et me brûla jusqu'au coeur de moimême.

Ranger était dur de partout. Sa cuisse, son revolver... tout était dur, très dur.

— Le moment est venu de régler ta dette, dit-il.

Je faillis m'écrouler par terre.

Il me prit par la main et m'entraîna vers la chambre.

— Et le film ? dis-je. La meilleure partie va commencer. En toute franchise, je ne me souvenais pas du tout du film, ni de ce que ça racontait, ni du titre, ni des acteurs.

Ranger se pencha vers moi, tout près, son visage à quelques centimètres du mien, sa main sur ma nuque.

— On va le faire, baby. Et ça va être bon.

Alors, il m'embrassa. Son baiser se fit plus profond, plus insistant, plus exigeant, plus lascif.

J'appuyais mes mains contre ses pectoraux, je sentais ses muscles se contracter sous mes doigts, son coeur battre.

Ah, il a donc un coeur. C'est bon signe. Alors, il est forcément humain au moins en partie.

Il brisa notre étreinte et me poussa dans la chambre. Là, il ôta ses boots, fit tomber son ceinturon sur le sol et se dévêtit. Malgré la pénombre, je vis que Ranger nu tenait les promesses de Ranger en tenue SWAT. Musculature ferme et peau mate, veloutée, corps parfaitement proportionné. L'intensité de son regard me transperça.

Il me déshabilla puis me renversa sur le lit, puis... puis... puis... et enfin il me pénétra. Un jour, il m'avait dit que faire l'amour avec lui me dégoûterait des autres hommes. J'avais pris cette menace pour de la vantardise outrancière. Il venait de me faire changer d'avis.

Bien plus tard, nous demeurâmes immobiles, côte à côte, un moment. Puis, il fit courir ses doigts sur mon corps et me dit :

— Il est temps.

— Temps de quoi ? murmurai-je.

— Tu ne t'imaginais quand même pas t'acquitter de ta dette aussi facilement ?

— Han ! C'est maintenant que tu te sers des menottes ?

— Je n'ai pas besoin de menottes pour enchaîner une femme, répondit-il en m'embrassant l'épaule.

Ses lèvres se posèrent sur les miennes, et sa langue glissa sur mon menton, sur mon cou, sur ma clavicule, puis plus bas, sur la naissance de mes seins, sur le bout de mes seins, sur mon nombril, sur mon ventre, sur mon... dieuomondieu !

Afficher en entier

Je contemplai les canards en songeant qu'il y avait eu des époques dans l'Histoire où les rondeurs avaient leur charme, où on les trouvait sexy, et qu'il était bien dommage que je n'aie pas vécu en ces temps-là. Une énorme bête orange et broussailleuse me sauta dessus et enfouit sa gueule entre mes jambes. Hiiiiii ! C'était Bob, le chien de Morelli. Au début, Bob vivait avec moi, mais, après quelques hésitations, il avait décidé qu'il préférait habiter chez Joe.

— Ça l'excite de te voir, dit Morelli en s'asseyant à mes côtés.

— Je pensais que tu lui faisais suivre des cours de dressage.

— Je l'ai fait. Il a appris à s'asseoir et à rester au pied. Le forfait ne comprenait pas la non-reniflette de l'entrejambe.

Il me dévisagea.

— Toute rouge, gouttes de sueur à la naissance des cheveux, coiffée en queue-de-cheval, tennis. Laisse-moi deviner. Tu as fait du jogging.

— Et ?

— Et je trouve ça super. Je suis étonné, c'est tout. La dernière fois qu'on a couru ensemble, tu as pris un raccourci pour aller à la boulangerie.

— J'ai tourné une page.

— Tu n'arrives plus à boutonner ton jean ?

— Pas si je veux aussi pouvoir respirer.

Bob repéra un canard sur la rive et se lança à sa poursuite. Le canard se réfugia dans l'eau, et Bob y plongea jusqu'aux yeux. Il se retourna vers nous, pris de panique, seul retriever au monde, sans doute, qui ne savait pas nager.

Afficher en entier

Je rentrai le ventre et boutonnai mon jean. Aïe. Un bourrelet de graisse débordait de la ceinture. Pas très attirant.

Je filai dans ma chambre et me changeai au profit d'un short et de tennis. Non, je n'étais pas une perdante.

Un petit bourrelet de graisse enlaidissait ma silhouette. Et alors ? Un peu d'exercice lui réglerait son compte. Sans parler de l'avantage supplémentaire de l'apport des endorphines. Je ne sais pas ce que sont les endorphines, au juste, mais j'ai lu quelque part qu'elles sont très bénéfiques pour l'organisme et que le sport favorise leur production.

Afficher en entier

Du coup, voici que j'avais la perspective d'une nuit unique avec Ranger. Et maintenant, il y avait Jeanne Ellen qui avait une relation avec lui. Bon, on laisse tomber. Je ne batifole pas avec un homme peut-être déjà pris.

Je composai le numéro de Ranger et tambourinai sur le volant en attendant la connexion.

— Yo, fit Ranger.

— Je ne te dois rien ! Le deal est annulé.

Ranger garda le silence une ou deux secondes. Il devait sans doute se demander pourquoi il m'avait proposé ce deal, pour commencer.

— Mauvaise journée ? demanda-t-il.

— Ma mauvaise journée n'a rien à voir là dedans.

Sur ce, je raccrochai.

Mon portable sonna et j'hésitai à répondre. La curiosité finit par l'emporter sur la lâcheté. L'histoire de ma vie, en somme.

— Je suis très stressée en ce moment, dis-je. Je crois même que j'ai de la fièvre.

— Et ?

— Et quoi ?

— Je pensais que tu reviendrais sur l'annulation du deal. Long silence au téléphone.

— Alors ? dit Ranger.

— Je réfléchis.

— Ça, c'est toujours dangereux.

Sur ce, il raccrocha.

Afficher en entier

— Allez-vous-en ! criai-je. Il n'y a personne !

Maintenant, on frappait. Puis on sonna encore. Je jetai mon oreiller et m'extirpai du lit. Je fonçai à ma porte, l'ouvris à la volée et, le regard noir, lançai :

— Quoi ?

C'était Khloune.

— C'est samedi, dit-il. J'ai apporté des beignets. J'en mange tous les samedis matin.

Il me dévisagea.

— Je vous ai réveillée, peut-être ? Oh, là, là, vous n'êtes pas au top au saut du lit, hein ? Pas étonnant que vous ne soyez pas encore mariée. Vous dormez toujours en pantalon de survêtement? Comment faites-vous pour avoir les cheveux dressés sur la tête, comme ça ?

— Ça vous dirait d'avoir le nez cassé une seconde fois ? Khloune me poussa et entra dans mon appartement.

Afficher en entier

Nos regards se croisèrent un long moment.

— Tu es dans quel camp ? lui demandai-je.

Il coinça une mèche de cheveux derrière mon oreille, le bout de ses doigts, légers comme des plumes, m'effleurant la tempe, son pouce contre ma mâchoire.

— Dans le mien, baby.

— Parle-moi de Jeanne Ellen.

Sourire de Ranger.

— Ces informations auraient un prix.

— À savoir ?

Son sourire s'élargit.

— Tâche de ne pas trop te mouiller aujourd'hui, me dit-il. Et le voilà parti.

Aaargh. Qu 'ont donc les hommes dans ma vie ? Pourquoi partent-ils toujours en premier ? Pourquoi n 'est-ce pas MOI qui m'éloigne, qui m'en vais la première ? Pourquoi ? Parce que je suis une andouille, voilà pourquoi. Je suis la reine des andouilles !

Afficher en entier

Je m'approchai de l'immeuble de Bender comme de chez moi. Règle numéro dix-sept du chasseur de primes : ne pas passer pour un rôdeur. À l'intérieur, de la lumière brillait. Les rideaux étaient fermés, mais pas coupés aux bonnes mesures, aussi était-il possible de voir par les côtés. Je collai mon nez à la vitre et observai les Bender. Andy était vautré dans un fauteuil inclinable, les pieds en l'air, un paquet de chips ouvert sur la poitrine, dans son monde. Sa femme, assise sur le canapé défoncé, gardait les yeux scotchés sur l'écran de télévision.

— Je suis pratiquement certain que nous faisons quelque chose d'illégal, chuchota Khloune.

— Il y a illégal et illégal. Ça, c'est tout juste un peu illégal.

Afficher en entier

— La méchante chasseuse de primes aurait-elle peur des serpents ?

— Retrouvez-les, OK ?

Brrrrrr.

Cari ajusta son ceinturon et le voilà parti, Bouledogue sur les talons.

— Ici, petits serpents, ici ! roucoula-t-il. Petits, petits, petits...

— Je pense qu'on devrait regarder dans le tiroir de ses petites culottes, dit Bouledogue. Moi, c'est là que j'irais si j'étais un serpent.

— Vicieux ! lui criai-je.

— Je ne vois aucun serpent par ici, dit Cari.

— Ils se glissent partout, ils se cachent dans les coins, lui dis-je. Tu as vérifié sous le canapé ? Tu as regardé dans ma penderie ? Sous mon lit ?

— Je n'ai aucunement l'intention de regarder sous ton lit. J'aurais trop peur d'y trouver un homme des cavernes.

Ce qui arracha un rire à Bouledogue. Je ne trouvai pas ça très drôle, étant donné que c'était une de mes peurs récurrentes.

— Écoute, Stéph, cria Cari de la chambre, on a vraiment cherché partout, et on ne voit de serpents nulle part. Tu es sûre qu'il y en a un ici ?

— Oui !

— Et sa penderie ? demanda Bouledogue. Tu as regardé ?

— La porte est fermée. Un serpent n'aurait pas pu y entrer.

J'entendis l'un d'eux ouvrir la porte, puis tous deux poussèrent un cri.

— Nom d'un chien !

— Bon Dieu de merde !

— Tue-le ! Tue-le ! brailla Cari. Tue ce fils de pute !

Il s'ensuivit beaucoup de coups de feu et de cris.

— On ne l'a pas eu ! dit Cari. Il sort. Putain, il y en a deux ! J'entendis claquer la porte de ma chambre.

— Reste ici et surveille la porte, dit Cari à Bouledogue. Assure-toi qu'ils ne sortent pas.

Cari déboula dans ma cuisine et fouilla dans mes placards. Il trouva une bouteille de gin à moitié vide et en but deux rasades au goulot.

— Pff, souffla-t-il en rebouchant la bouteille et en la remettant dans le placard.

— Je croyais que vous ne deviez pas boire pendant le service.

— Ouais, sauf quand on trouve des serpents dans des penderies. J'appelle les pompiers.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode