Stigmata

Dans ce livre : du cul, du cul et encore du cul !

Autant j'ai rien contre d'habitude, autant ça fait too much pour une histoire sensémment romantique.

Il n'y a rien de romantique dans la relation qu'établissent Rey et Enki, qui ne repose que sur une alchimie purement sexuelle poussée à son paroxysme.

On se demande en effet pourquoi Rey pendant tout le roman, se comporte comme le plus parfait modèle d'un client comme les autres (#un connard égocentrique juste bon à utiliser Enki sans rien lui proposer comme manière de se réaliser / d'évoluer) tout en prétendant voler les gros richards pour "la justice sociale". Il a le beurre et l'argent du beurre si l'on peut dire.

Et puis à la dernière page tout s'explique. Wahou, plot twist de dingue. Comme c'était une relecture (lu il y a très très longtemps) je m'en souvenais. Ce dont je ne me souvenais pas en revanche, c'est la réaction d'Enki. Et je comprends pourquoi. La fin est trop rapide, trop pauvre en terme de développement, en plus de me proposer un truc du genre "tout est bien qui finit bien". Et bah non. Ma propension à hair un peu plus le personnage de Rey au fil de ma lecture a atteint son apogée, je le déteste, le hais, le conspue. Voilà.

De cette histoire, mes souvenirs m'en avait gardé une bonne impression, du moins mémorable. Et elle n'aurait pas pu s'avérer plus décevante en réalité. Seul le style et les ambiances très réussis relèvent le niveau du livre à une simple déception.

Trop de sexe et pas assez d'histoire. J'aurais préféré un monde développé où l'érotisme soutiens le récit, plutôt qu'un livre pour adulte dans un décor en carton...

Une histoire qui aurait pu être bien, si suffisamment développée. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, cependant il m'a manqué quelque chose, du contexte par exemple. Le petit côté fantastique ne sert à rien car pas exploité. Ce livre passera sans laisser de traces dans ma mémoire c'est certain.

Je savais que j'allais aimer cette histoire. Elle était dans ma PAL depuis un moment et je l'ai sorti en sachant précisément ce que je voulais lire.

C.J. Sterne écrit des textes sensuels et érotiques avec une plume juste et percutante. C'est ce que je venais chercher avec cette histoire. On suit un prostitué que la vie n'a pas épargné, qui ne croit pas en les chansons prônant les happyend des jolies filles de joie sauvées de leur piteuse vie par un beau chevalier ou riche sauveur. Et ça, même lorsque Rey devient plus qu'un client agréable et chaleureux.

J'ai beaucoup aimé me plonger dans cet univers nébuleux et tabou d'une maison close des bas quartiers, et ce, dans un monde de fantasy à la subtile touche de magie. L'auteure nous introduit à la fois de façon abrupte dans la cruauté de ce milieu et en même temps de façon subtile sur ces terres imaginaires d'Olshian. On apprend autant sur la terrible vie et le quotidien peu enviable d'Enki que sur les règles de ce monde où les mystères suscitent la curiosité d'en savoir plus.

J'ai trouvé les personnages attachants. Que ce soit Enki ou Rey, j'ai aimé les suivre, fantasmer sur leurs étreintes magnifiquement écrites et espérer ce happyend qu'Enki se refuse d'imaginer. Rey est beau, mystérieux et je n'ai attendu qu'une chose : qu'il prenne les devants pour tirer Enki de ce monde qu'il a déjà trop fréquenté.

Le plot twist de la fin m'a à la fois surprise, légèrement déçu mais a fini par être appréciable car je ne l'ai, au final, pas vu venir sans que cela ne sorte trop de nulle part non plus. Je dirais simplement que j'aurais aimé avoir plus de matière à la fin, mais en même temps, cette fin fait échos à celles des chansons qui ennuient Enki, ou encore à celles des contes de fée. Donc pourquoi pas !

La plume de C.J. Sterne est d'une fluidité impressionnante. J'ai dévoré ses mots, limpides et toujours précis. Les scènes de sexes sont belles, loin d'être vulgaires ou grossières. Elle a su rendre cela sensuel, touchant et enivrant. J'apprécie énormément sa façon d'écrire que ce soit pour son vocabulaire de fantasy médiéval riche ou la beauté de ses scènes érotiques.

Un petit roman qui se lit à une vitesse folle et que je recommande pour ceux et celles qui cherchent un texte chaleureux, sensuels et sans prise de tête malgré le sujet lourd qu'est la prostitution.

Une petite lecture simple avec beaucoup de scène explicite parfois très longue. Ce n'est pas forcément très originale mais j'apprécie quand même l'histoire.

Les commentaires avaient raison, tout est basé sur les relations sexuelles et il n'y a aucun développement de l'histoire.

Le huit s'avère un peu oppressant. Les scènes de sexe sont très longues alors que la relations ds deux protagonistes n'est que très peu développée. J'ai malgré tout trouvé l'histoire attachante.

Enki est un jeune prostitué qui vit et travaille dans un bordel depuis son plus jeune âge : il ne connait pas d'autre vie, n'espère d'ailleurs pas d'autre vie, se contentant de laisser les jours couler, les uns après les autres, s'il se comporte bien, peut-être que ses patrons lui permettront de repartir dans son ancien établissement, plus tranquille, d'un "standing" un peu plus élevé. Alors, il se tient à carreau et il attend...

Le client qui se présente ce matin là et le choisit n'est pas comme les autres : d'abord, c'est un Kalenki, un homme des tribus du Nord, un magicien dont le corps porte les stigmates du pouvoir qui court dans ses veines, mais aussi un vaurien, un voleur à la tire. Et aussi, c'est un homme magnifique, jeune, et plutôt attentionné et respectueux. Après un premier rapport tarifé aussi sensuel qu'émotionnellement perturbant pour le jeune prostitué, Enki continue sa vie ... et est plutôt surpris de voir revenir Rey, de façon régulière. Et Rey va apporter à Enki quelque chose qu'il pensait perdu à jamais : l'espoir. Mais les contes de fées n'existent pas Enki, c'est bien connu non ?

En trois parties, CJ Sterne nous livre une sorte de huis-clos assez intense entre Enki et Rey : nous suivons la rencontre des deux hommes, l'évolution de leur relation et enfin, ce final qui m'a bien embarquée. Le récit est du point de vue d'Enki, qui ne nous épargne en rien le quotidien d'un prostitué dans une maison de passe, le désespoir, la mère maquerelle, les magouilles, l'enchainement des passes, ... et si les scènes avec Rey sont plutôt belles et sensuelles, d'autres sont glauques et assez misérables. Je trouve l'univers proposé par l'auteur assez intéressant et j'aurais aimé plus de développements, plus d'explications sur ce monde, mais en même temps, ces 3 parties se suffisent à elles-mêmes, centrées sur Enki et le mystérieux Rey. Par contre, à mon sens, la magie des fameux stigmates n'est qu'effleurée, et je trouve ça dommage, vu comme elle est mise en avant tant dans le titre du roman que dans la couverture.

Bref, une jolie surprise que ce roman, et une lecture très agréable, intense et sensuelle, avec une fin plus qu'acceptable et cohérente. L'auteur propose un bonus que je vais lire dans la foulée.

Manque un peu de développement sur l'univers. Le roman est trop centré sur les scènes érotiques à mon goût.

Sans intérêt malgré une idée de départ attractive

Une histoire courte mais un récit riche et coloré, agréable à lire et dynamique. On prend plaisir à découvrir le bordel où travaille Enki malgré la rudesse de son quotidien, et la tristesse de sa vie.

Un récit touchant et troublant que j'ai vraiment apprécié.