StimPop, tome 1 : Le garçon qui venait de loin

Très moyen. Je crois que c’est difficile de faire plus moyen que ça même.

Grand fan de Steampunk, j’ai été vraiment déçu par cette BD. La prémisse était intéressante, mais les personnages clichés (l’auteur semble ne jamais avoir vu d’adolescent de sa vie et recrache sans réfléchir tous les clichés qui existe sur eux), les dialogues peu inspirés (non vraiment personne parle comme ça dans la vraie vie) et le scénario bancal m’ont empêché de trouver un quelconque plaisir à la lecture. Le texte est mal écrit et les illustrations sont sans intérêt.

Sans compter que c’est bourré d’incohérences et de choses survolées: à deux reprises Matt a réussi inexplicablement à se libérer de l’emprise d’un méca – une vignette il est prisonnier, la suivante il est libre !? Il y a aussi le fait qu’il dit ne pas pouvoir retourner dans sa dimension parce qu’il ne reste plus aucun bout de la fragrance là-bas mais on voit clairement un bout tomber au sol et être ramassé par les méchants (y’a ça aussi, ils les appellent tellement “les méchants”, truc pas crédible du tout, que je n’arrive pas à me souvenir de leur nom). Et comment ils font pour le suive en plus ? Ça non plus c’est pas expliqué ! Ni comment l’extraterrestre a pu fabriquer le gadget de Lili aussi rapidement, ou elle apprendre à l’utiliser...

Un autre élément qui m’a dérangé c’est la première page, qui présente les personnages. La place d’un tel élément est justifié à partir du tome 2 pour rappeler à tout le monde qui est qui et quoi, mais là non seulement c’était inutile mais en plus ça a complètement spolié tout le début de l’intrigue ! (Oui parce qu’en plus il présente les éléments des personnages qu’on va découvrir dans les pages juste après...)

Mais j’ai bien aimé le dinosaure et le chat et le robot, ils étaient bien (principalement parce que leur incapacité à parler les empêchait de dire des choses ahurissantes de maladresse) et y’a un Dalek caché quelque part dans la BD, j’étais trop content de le voir !