Date de sortie
Stoppez les machines
- France : 2008-11-24 - Poche (Français)
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Stoppez les machines
Résumé
Automne 2000, l’actualité sociale en France est agitée par les négociations sur les 35 heures et, à Stains, la Métallique n’échappe pas à la règle. Patrons, délégués syndicaux, banquiers et investisseurs savent tous jouer à des jeux sordides.
Automne 2000, l’actualité sociale en France est agitée par les négociations sur les 35 heures et, à Stains, la Métallique n’échappe pas à la règle. La direction de cette petite usine de sous-traitance automobile (façonnage et peinture) se heurte à l’opposition de certains syndicats et de salariés très virulents. La grève éclate avec l’occupation de l’usine.
Le conflit mené par Costa, militant syndical et politique, taupe d’obédience Lutte Ouvrière, s’oppose aux militants de la CFDT, prêts à pas mal de compromissions avec la direction, mais se voit boosté par la spontanéité et le dynamisme de Mona, jeune ouvrière de vingt-cinq ans, et de son pote Pascal, rockeurs fous, qui n’ont qu’un but derrière les 35 heures : plus de temps libre pour les répèts. Mais rapidement des jeux plus complexes apparaissent et manifestement tout le monde n’a pas le même intérêt à voir appliquée la loi Aubry. Comme, par exemple, la Société financière Interinvest qui se frotte les mains quand la grève dégénère. Quel est son but ? Peut-être celui de faire main basse sur l’usine et son site, par tous les moyens…
Parallèlement, au sein de l’usine, d’énormes bidons de peinture disparaissent depuis assez longtemps pour occasionner de gros trous financiers, d’où une enquête menée par la direction qui, pour cela, fait appel à un ex-flic véreux, Raymond, intégré dans les équipes. Homme bizarre, sympathisant réellement avec certains collègues grévistes, dont une femme, il évolue en solo avec un seul objectif : l’argent qu’on lui a promis.
La direction de la Métallique a aussi fait appel à Bruno, consultant en conflits sociaux, dont la vision des choses est carrément élargie à une notion très personnelle et philosophique dite “Beauté du Monde”. Malgré sa position, il sympathise avec des ouvriers et lorsque des inconnus le contactent en lui demandant de faire discrètement échouer les négociations, objectif qui correspond peu à sa beauté du monde, il décide de fouiner.
L’occupation dégénère, pimentée de menaces et de règlements de comptes internes. Suite à tant de violence et considérant les résultats peu glorieux des enquêtes, la direction cède carrément sur les 32 heures réclamées par les ouvriers ! Un joli compromis, une victoire apaisant les esprits et pansant les plaies mais qui n’est qu’un rideau de brouillard…
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