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Si les souhaits étaient des poissons, même les pauvres auraient de la nourriture.
Afficher en entierJ'étais certainement la seule fille de seize ans dans un rayon de cinq cents kilomètres à savoir faire la différence entre un poltergeist et un vrai fantôme (un petit indice : si ça réagit à un jet d'acide nitrique, ou si ça vous balance sans cesse des saloperies au visage, c'est un poltergeist), entre un vrai médium et un charlatan (un simple coup d'aiguille en fer pur, et le tour est joué). Je connais les six signes auxquels on peut reconnaitre ne bonne boutique ésotérique (numéro un : le propriétaire vérouille la porte avant de parler de "vrai business") et les quatres choses qu'il ne faut jamais faire quand on est dans un bar avec d'autres personnes conscientes de la face obscure du monde (surtout, ne pas avoir l'air vulnérable). Je sais comment avoir accès à des informations publiques en baratinant les greffiers et autres juristes (un sourire et une tenue adaptée, ça fait des miracles). Je sais aussi pirater les archives de presse, les rapports de police, et quelques bases de données gouvernementales (règle capitale : ne pas se faire prendre. Bah! oui).
Eh ! Ce n'est pas parce qu'on a une super intuition qu'on peut aller voir les gens et leur demander où se trouve l'exorciste du coin, ou s'il y a eu des meurtres non élucidés commis lors de la dernière nouvelle lune. On ne peut pas non plus leur poser des questions sur les maisons hantées qui servent de point de ralliement, ni sur les bars à lycanthropes, où les steaks ne sont pas seulement saignants, mais crus. Et servis en gros tas sanguinolents
Afficher en entierQuand on est naufragé, c'était la seule chose à faire, non?
On s'accrochait à ce qu'on pouvait.
Et on tenait bon.
Afficher en entier-Je ne vais pas te quitter. Je semblais bizarre même à mes propres yeux -à bout de souffle, comme si j'avais grimpé le flanc d'une colline en courant. Tu devras faire ce que je dis.
Etonnamment, il m'adressa un sourire.
-Un vrai despote.
Ses pupilles étaient encore dilatées, mais son visage avait commencé à reprendre un peu de couleur, surtout sur ses pommettes.
-J'aime les filles autoritaire.
Jésus.
Afficher en entier-Que fais-tu ici ?
-J'ai pensé que je devais te rendre visite, ma chère. Puisque tu es si intéressante.
Ma bouche passa à la vitesse supérieure, devançant même ma pensée.
-Tu sais, tu es le deuxième type en quelques jours à me dire cela. Tu devrais être plus créatif.
Bien joué, Dru.
-Je déteste être imité.
Afficher en entier"On va jouer à notre jeu, Dru."
Afficher en entierCe qu'il y avait de pire quand papa partait à la chasse, c'était l'atmosphère angoissante qui envahissait chacune des maisons que nous avions occupées, dès que le soir tombait. La majorité des habitants du Monde Réel sortait s'amuser la nuit - et quand je dis "s'amuser", ça peut peut vouloir dire "se détendre un peu", "aller faire quelques courses nocturnes parce que le soleil brûle comme de l'acide", ou "faire disparaître des gens trop peu méfiants, miam miam". Au choix.
Afficher en entierIl était trempé.
-Jésus, m'écriai-je en traversant la pièce pour essayer de lui prendre son sac à dos. Retire ce manteau, tes lèvres sont bleues. Tu ferais mieux de mettre quelque chose de sec.
-Elle essaies déjà de me retirer mes vêtements, déclara-t-il au plafond, refusant d'abandonner son sac.
Afficher en entier-Dru ? Murmura-t-il enfin.
-Quoi ?
Je me réveillais avec difficulté. Fatiguée. Je dois me lever et réparer la porte de derrière. Puis je dois réfléchir à quelque chose.
Quelque chose que j'ai à faire.
Je n'arrivais pas à m'en souvenir.
-Es-tu nue ?
Ses yeux se fermèrent de nouveau, et fit un léger bruit ressemblant à un ronflement.
Oh, c'est pas vrai !
Afficher en entier-Réponds à cette question et fais très attention à ce que tu dis. Es-tu vierge ?
La réponse se fit tellement attendre que je fus amenée à penser que j'allais devoir lui reposer la question.
-Où est le problème ?
Il me semblait vraiment perplexe.
-Oui ou non, es-tu vierge ?
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