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Chapitre 7 : Surprise
Lui
«…
— Karl, je te présente Mindy, une très bonne amie.
— Enchanté, Mindy, dit-il en lui faisant un baise main.
Cette dernière glousse et le regard de Karl s’embrase. Je tourne la tête à la recherche de la pauvre fille qui a épousé ce crétin, mais ne la voit pas, jusqu’à ce que le craquement de l’escalier ne me fasse lever la tête. Mon regard rencontre une paire de jambes fines et remonte le long d’une petite robe noire épousant les courbes affriolantes de… Oh, Bordel ! Ça pour une surprise. Je reconnais ces beaux yeux verts et cette bouche fine pour avoir fantasmer à leur propos ce matin encore. Un éclair de panique passe dans son doux visage et elle rate la dernière marche. Heureusement, je suis à côté et la retiens par la hanche, tout en lui glissant à l’oreille :
— Comme on se retrouve, ma douce.
... »
Afficher en entierChapitre 1 : La rencontre
«...Ouf, il va partir.
Perdu. Il verrouille la voiture avant de reprendre place face à moi et de replacer sa jambe entre les miennes. Cette fois, ses mains se joignent à la manœuvre, son doigt se pose sur ma cheville et remonte lentement, mais sûrement, le long de ma jambe avant d’atteindre mes cuisses. Je m’obstine à regarder par la fenêtre et, sans crier gare, il change de place et le voici à mes côtés. Je sens son souffle sur ma nuque et sa main écarter doucement mes cheveux. Il approche ses lèvres et dépose de légers baisers qui me font frissonner. Je dois partir, je dois me lever et quitter ce foutu compartiment. Oui, c’est ce que je devrais faire, mais je ne le fais pas, je suis en train de vivre une scène que j’aurais pu écrire dans un de mes romans et cela m’excite autant que ça m’angoisse. Je ne veux pas tromper mon mari, mais en même temps, les baisers de l’inconnu font se dresser les poils de ma nuque et une vague de désir déferle en moi. L’image de Karl et Mattéo s’impose dans mon esprit et je me lève comme un ressort :
— Je ne peux pas, bégayé-je.
Il passe la langue sur ses lèvres et me retient par la main. Il tire doucement, m’invitant à me rasseoir et ses yeux ont raison de ma volonté. ... »
Afficher en entierL'amour, c'est comme un feu, il peut y avoir des feux de paille qui ne durent qu'un temps et des incendies que rien n'arrête. L'amour, ça part d'une étincelle, plus on l'alimente, plus on en prend soin et plus il grandit. Parfois, le feu diminue et il faut y mettre toute sa force pour le faire repartir. Parfois, il s'éteint et on aura beau frotter des bouts de bois, si le bois est humide ou abîmé, il ne repartira pas.
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