Commentaires

difficile de juger. Avec Nothomb on ne sait jamais sur quel pied danser parfois c'est génial d'autre fois sans intérêt et en ce qui concerne ce livre je trouve que ce n'est pas le meilleur malgré une certaine popularité

Grâce à ce livre, on découvre comment les entreprises japonaises fonctionnent, mais également la discrimination des Occidentaux face au travail! A lire.

Une plongée dans une culture japonaise qui ne nous est pas familière, grâce à une écriture, qui pour être déconcertante n'en est pas moins fort adaptée à ce récit. Le tout donne un texte d'une grande homogénéité avec beaucoup de personnalité.

Le problème avec Nothomb c'est qu'il ne faut justement pas "entrer dans son oeuvre" par [i:268ay079]Stupeur et tremblements[/i:268ay079] ou pas la [i:268ay079]Métaphysique des tubes[/i:268ay079]...

Par contre [i:268ay079]Hygiène de l'Assassin[/i:268ay079] est assez énorme dans son genre... Je l'ai trouvé vraiment splendide. Pour moi l'écriture chez Nothomb pêche toujours un peu de toute façon mais ça n'enlève étrangement absolument rien à la profondeur des personnages, à l'ambiance créée dans ce livre... C'est ce qui me fait vibrer moi. Je suis aussi passionnée de cinéma (enfin bon, j'ai un peu moins le temps aujourd'hui, dommage), et ce qui fait un bon film pour moi (et un bon livre) c'est son "ambiance", le fait de pouvoir repenser au livre ou au film et de se sentir "dedans" avec les personnages, dans les lieux décrits, presque sentir réellement l'odeur d'une pièce, et entendre les conversations... ohlala je ne comprends pas comment certains peuvent se passer de littérature et de cinéma... :D

Bref, Nothomb fut douée pour Hygiène de l'Assassin, je ne sais pas ce qu'il lui a pris pour ce livre là, mais il est génial, je le conseille à tout le monde. J'ai trouvé également qu'elle avait reproduit ce coup de génie avec [i:268ay079]Journal d'hirondelle[/i:268ay079], mais ça reste quand même un peu en dessous... Disons que dans ce livre elle parle de Radiohead, et ça fait qu'on est tenté de mettre du Radiohead en fond sonore quand on lit le livre, ce qui fait que l'ambiance se crée finalement sans doute bien plus par cette musique que par le talent même de Nothomb. C'est une petite maligne en fait, si elle sait qu'elle pêche à un moment dans le livre, elle te dit "mettez un peu de Radiohead" et hop ça va tout de suite mieux. Oui, parce que niveau musique à ambiance, on ne fait pas mieux que Radiohead... Donc en fait je dis que Journal d'hirondelle est bon, mais c'est peut-être juste cette musique que j'adore qui me l'a fait aimer. Cela montre bien que tout dépend de l'esprit dans lequel on est au moment de la lecture. On peut parfois passer à côté d'une splendeur de roman parce qu'on est mal disposé ou que sais-je encore de ce genre là...

Oui ce livre nous renseigne bien sur, disons, le milieu professionnel et des entreprise au Japon, la culture d'entreprise, le climat, les hiérarchies, et les mentalités des japs. Et puis c'est marrant, aussi, de voir Amélie-san se heurter continuellement à la barrière culturelle, bien qu'elle ne soit pas non plus totalement étrangère à ce pays. Elle, en tout cas, on la considère comme telle. Sûrement pas une japonaise ! Foutus occidentaux...

je ne suis pas d'accord avec gabybella! au départ, c'est un livre autobiographique qui raconte son exprérience PROFESSIONNELLE au Japon et non privée. Alors évidemment, le livre ne parle que de travail. si tu veux une histoire d'amour, il faut lire ni "d'ève ni d'adam" car c'est dans celui-là qu'elle raconte son histoire d'amour avec un japonais. il est en parallèle avec "stupeurs et tremblements" car sa relation a eu lieu pendant son contrat dans la compagnie yumimoto, ce dernier ne pouvait donc pas parler d'amour. je comprend que tu as dû le lire de force mais il faut voir un peu plus loin pour faire des critiques crédibles. c'est sûr que pour les histoires d'amour, la saga twilight est mieux indiquée (je l'ai lu aussi, mais ça ne m'empêche pas d'aimer les oeuvres d'amélie nothomb).

Le seul livre d'Amélie Nothomb qui m'a plu. Corrosive et ironique à souhait, cette autobiographie a tout pour plaire et nous permettre une plongée dans le monde du travail nippon.

je l'ai étudié en cours, et j'était pas trop embalée. puis je me suis bien penchée sur ce livre, et ma foi c'était pas mal. j'ai bien la façon qu'elle a de décrire une autre culture, les réactions a avoir.

Je l'ai fini avant-hier. Je trouvais déjà que le Japon était un pays, disons, COMMUNAUTARISTE (et non collectiviste! -__-), travailleur, très porté sur l'honneur mais en lisant "Stupeur et tremblement", tout allait dans ce sens : tout ce qu'elle a écrit sonnait tellement juste.

Et puis, j'ai eu l'impression d'être plus touchée ici par ses sentiments, bien plus que dans "Ni d'Eve, Ni d'Adam"... (opinion personnelle)

J'ai adoré le début, avec la description de Fubuki et quelques remarque sur la culture japonaise et puis ses promotions de plus en plus bas pour atteindre les toilettes! Mais à la fin sa soumission devient angoissante et on commence à douter vraiment qu'elle souffre d'une stupidité sans pareil, et aussi j'ai trouvé les quiproquo avec Fubuki assez gênant