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Je suis laid. Défiguré. Je suis leur honte, la chose à dissimuler. Tout comme Elliot. Lui a été rejeté avant même d'être né. Moi, je suis devenu un paria il y a trois mois, depuis qu'une lame de couteau a entaillé mon visage du front jusqu'à la mâchoire. Trois fois. Depuis ce jour, ma si parfaite famille n'est plus capable de me regarder en face.
Me voici enfin libre. Nous sommes tous les deux délivrés de leurs manigances et leur fiel. Nous nous en sortirons, nous mènerons une vie heureuse. Voilà mon unique but.
Afficher en entier"Tess"
Moi: Elliot rentrera plus tard. Je le raccompagnerai chez lui après la réunion de l'école. Votre voisine adorée.
Abruti sexy: Ma voisine adorée est presque centenaire, alors je doute qu'elle aille à l'école d'Elliot.
Moi: désolée de ne pas vous répondre plus rapidement, mais il est compliqué d'enfiler une culotte brésilienne en dentelle si fine tout en pianotant sur le clavier.
Moi: D'ailleurs je m'aperçois que ce n'est pas plus facile en enveloppant mes seins dans le délicat soutien-gorge assorti.
Moi: Vous avez toujours l'image de votre voisine centenaire en tête ?
Abruti sexy: Non, je vous rassure. À en croire la description, j'en déduis que vous devez plutôt être la chieuse du 223.
Moi: c'est la dentelle qui vous laisse penser cela ?
Abruti sexy: Non. Plutôt votre côté énervant et mes poils qui se dressent dès que je vous ai en tête.
Alors là !
Une ouverture de porte pareille, c'est beaucoup trop tentant pour que je ne l'enfonce pas immédiatement.
Moi: Uniquement les poils ?
Abruti sexy: Pas uni-queue-ment, maintenant.
Oh, le joli jeu de mots. Bravo Cole. Pour le coup, je suis ravie.
Afficher en entierEmmitouflé, le ventre plein, il dort en toute insouciance. Cette vision m’apaise, je souris en caressant sa joue du bout des doigts.
— Ça va aller mon pote. Je vais m’occuper de toi, je te le promets.
Afficher en entierTout à coup, elle adopte une autre attitude. Craintive, elle inspecte dehors, à droite puis à gauche.
— Entrez vite, il ne faut pas que mon père vous voie, chuchote-t-elle en agitant la main.
— Quoi ?!
— Mais votre tête ! éclate-t-elle de rire en me pointant du doigt.
— C’est malin. Votre humour… mais vraiment, hein !
— Pourri, oui je sais, s’esclaffe-t-elle.
Afficher en entierJe ne lis que douceur sur ses traits lorsque ses doigts longent les boursoufflures. Aucun signe de pitié, aucun dégoût. C’est la caresse d’une femme sur un homme qu’elle trouve désirable.
Afficher en entier— Sers-moi donc un truc à boire, ça me boostera pour la suite, réclame-t-elle.
— Ok. Tu veux un thé ou un café ?
— Il faut vraiment que je revois ton éducation de fêtarde. Tu oublies tes pisses-mémé et tu me sers un truc de Cro-Magnon, fort en alcool. Et pas du lave-vitre, on ne sait jamais avec toi.
En pouffant, je cherche aussitôt de quoi la contenter.
— Ce sera du rhum brun ou de la bière ? je crie de la cuisine.
— Rhum !
Afficher en entierElle ne me fera pas de cadeau, c’est certain. En fait, elle me bouffera tout cru. Bigre ! Mais en fait, elle me fiche la frousse.
Afficher en entierBen, tiens ! On ne sait jamais, s'il avait attrapé une cleptopathie et qu'il la transmette à leurs abrutis de gosses modèles.
Afficher en entierTout à coup, telle une Wonder Woman de banlieue, je me sens investie d'une mission, celle de voler au secours de cet enfant pour qu'il sorte de ce magasin en sautillant de joie.
Afficher en entierVous savez, je suis petit, mais pas simplet.
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