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Suite(s) impériale(s)



Description ajoutée par ninanina 2013-04-15T23:04:57+02:00

Résumé

C’est la suite du premier livre de l’auteur, «Moins que zéro» écrit à 21 ans en 1985. Il y reprend les mêmes personnages qui ont désormais la quarantaine et qui, de jeunes étudiants à la dérive, drogués, paumés, débauchés, riches, vides et violents à souhait qu’ils étaient alors, sont devenus écrivains, scénaristes, producteurs de cinéma, protecteurs d’escort-girls ou autres vagues occupations hollywoodiennes.

Blair, Trent, Julian, Rip se retrouvent toujours dans le même cercle mais si leur physique a changé grâce à la chirurgie esthétique, leurs solitudes, leurs méfiances, leurs délires et addictions de toutes sortes sont restés les mêmes. Leur vie à tous s’organise toujours autour de la recherche de l’argent, du sexe, de la drogue, des médicaments, de l’alcool jusqu'à sombrer systématiquement dans la violence la plus atroce! Plus leur apparence et leur environnement semblent glamour, plus leur vie est laide, vide et monstrueuse.

Clay revient à Los Angeles après un long séjour new yorkais. Il y retrouve ses compagnons de jeunesse. Désormais devenu l’un des producteurs de son dernier scénario et participant au casting du film, il fait miroiter un rôle à la jeune Rain Turner, actrice sans talent mais très belle. Celle-ci ne lui cède que par ambition. Il fait tout pour la retenir mais très vite il se sent observé, suivi et épié par une mystérieuse voiture bleue. Il reçoit des sms, inquiétants et menaçants. Bientôt ses amis ou leurs connaissances meurent violemment autour de lui. Tous semblent en savoir davantage et le mettent en garde contre cette fille qu’il poursuit. Bientôt la fin s'annonce en accéléré : disparitions, scènes de sexe, recherche d’argent, de drogue, de reconnaissance, rencontres étranges dans des coins reculés et à des heures indues, morts violentes ! Curieusement pas de policiers ni d’enquête en vue dans cette histoire pourtant un vrai polar parmi les plus noirs.

Les personnages, dignes des pages de mode et des célébrités glamour des années fin de siècle, sont tous malheureux, vides mais dangereux aussi, à la fois manipulés et manipulateurs. Clay en particulier est constamment sous l’emprise de la drogue ou de l’alcool, « un verre de tequila à la main, « pété », « allongé sur mon lit en train de boire la deuxième bouteille de gin », mais toujours raffiné question apparence!

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Classement en biblio - 82 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par lamiss59283 2012-02-24T16:10:48+01:00

Ils avaient fait un film sur nous. Le film était adapté d'un livre écrit par un type qu'on connaissait. Le livre était un truc simple : quatre semaines dans la ville où nous avions grandi et c'était un portrait assez juste, pour l'essentiel. Il avait été catalogué comme œuvre de fiction, mais seuls quelques détails avaient été modifiés et nos noms n'avaient pas été changés, et il ne s'y passait rien qui ne se soit réellement passé. Par exemple, il y avait vraiment eu une projection d'un snuff film dans cette chambre de Malibu, un après-midi de janvier, eh oui, j'étais sorti sur la terrasse qui donnait sur le Pacifique, et c'était là que l'auteur avait essayé de me consoler en m'assurant que les cris des enfants torturés étaient simulés, mais il avait souri en disant ça et j'avais dû m'éloigner. Autres exemples : ma petite amie avait bien écrasé un coyote dans les canyons au-dessous de Mulholland, et le dîner de Noël au restaurant Chasen avec ma famille, dont je m'étais plaint à l'auteur, avait été fidèlement rendu. Et une fille de douze ans avait bien été victime d'un viol collectif - j'étais dans cette chambre de West Hollywood avec l'écrivain, qui n'avait noté dans le livre qu'une légère réticence de ma part et avait échoué à décrire précisément ce que j'avais vraiment ressenti cette nuit-là - le désir, le choc, à quel point j'avais peur de l'écrivain, ce type blond et solitaire dont la fille avec qui je sortais était tombée vaguement amoureuse. Mais l'écrivain ne devait jamais l'aimer en retour parce qu'il était submergé par sa propre passivité et ne pouvait se rapprocher d'elle, comme elle en avait besoin, et elle s'était donc tournée vers moi, mais c'était déjà trop tard, et comme l'écrivain lui en voulait de s'être tournée vers moi, j'étais devenu le narrateur, beau et ahuri, incapable d'amour ou de gentillesse. C'était comme ça que j'étais devenu le fêtard déjanté qui traversait ce naufrage, en saignant du nez et en posant des questions qui n'appelaient jamais la moindre réponse. C'était comme ça que j'étais devenu le garçon qui ne comprenait pas comment les choses pouvaient marcher. C'était comme ça que j'étais devenu le garçon qui ne sauverait pas la vie à un ami. C'était comme ça que j'étais devenu le garçon qui ne pourrait jamais aimer la fille.

Les scènes du roman les plus mortifiantes étaient celles qui faisaient la chronique de mes relations avec Blair. Et c'était particulièrement mortifiant vers la fin du roman, quand je rompais avec elle dans le patio d'un restaurant qui surplombait Sunset Boulevard, alors que j'étais constamment distrait par une affiche qui annonçait DISPARAÎTRE ICI (l'auteur avait ajouté que je portais des lunettes de soleil quand j'avais déclaré à Blair que je ne l'avais jamais aimée). Je n'avais pas évoqué cet après-midi pénible devant l'auteur, mais il figurait dans le livre dans les moindres détails et c'était à ce moment-là que j'avais cessé de parler à Blair et que je n'avais plus été capable d'écouter les chansons d'Elvis Costello que nous connaissions par cœur (« You Little Fool », « Man Out of Time », « Watch Your Step »), eh oui, elle m'avait bien offert un foulard lors d'une fête de Noël, eh oui, elle s'était bien approchée de moi en dansant et en mimant les paroles de « Do You Really Want to Hurt Me ? » de Culture Club, eh oui, elle m'avait dit que j'étais canon, eh oui, elle avait appris que j'avais couché avec une fille que j'avais ramassée au Whiskey une nuit de pluie, eh oui, c'était l'auteur qui l'en avait informée. En lisant ces scènes nous concernant, Blair et moi, je m'étais rendu compte qu'il n'était proche d'aucun de nous - à l'exception de Blair, bien sûr, et encore pas même d'elle, vraiment. C'était simplement quelqu'un qui flottait au milieu de nos vies et n'avait pas l'air gêné par sa perception stéréotypée de chacun de nous ou par le fait qu'il dévoilait nos échecs les plus secrets au monde entier, préférant glorifier l'indifférence juvénile, le nihilisme rutilant, donner l'éclat du glamour à toute l'horreur du truc.

Mais être furieux contre lui n'avait pas de sens. Lorsque le livre était paru au printemps 1985, l'auteur avait déjà quitté Los Angeles. En 1982, il s'était retrouvé dans la même petite université du New Hampshire où j'avais tenté de disparaître, et où nous n'avions quasiment eu aucun contact (il y a un chapitre dans son deuxième roman qui se déroule à Camden, dans lequel il fait un portrait parodique de Clay - un geste hostile de plus, un rappel cruel de ce qu'il éprouvait à mon égard : bâclé et pas réellement mordant, plus facile à ignorer que tout ce qui se trouvait dans le premier livre qui me décrivait comme un zombie incapable de s'exprimer et troublé par l'ironie des paroles de « I Love LA » de Randy Newman). À cause de sa présence, je n'avais passé qu'un an à Camden et j'avais été transféré à Brown en 1983, même si je suis encore dans le New Hampshire, à en croire le deuxième roman, au cours du trimestre de l'automne 1985. Je m'étais dit que je n'en avais pas grand-chose à foutre, mais le succès du premier livre avait envahi une partie de mon champ de vision pendant une période péniblement longue. C'était lié en partie au fait que je voulais, moi aussi, devenir écrivain et que j'aurais bien voulu, après l'avoir lu, écrire ce premier roman que l'auteur avait mis sur le papier - c'était ma vie et il l'avait détournée comme un pirate de l'air. Mais j'avais dû rapidement convenir que je n'en avais pas le talent, ni la motivation. Je n'en avais pas la patience. Je voulais seulement m'en sentir capable. J'avais fait quelques tentatives limitées et foireuses, et j'en étais venu à cette évidence, après avoir obtenu mon diplôme à Brown en 1986, que jamais ça n'arriverait.

La seule personne qui ait exprimé un certain embarras ou mépris vis-à-vis du roman, c'était Julian Wells - Blair était encore amoureuse de l'auteur et se fichait du livre, tout comme s'en foutaient la plupart des seconds rôles - mais Julian l'avait méprisé à sa manière, joyeuse et arrogante, qui frisait l'excitation, même si l'auteur avait non seulement révélé la dépendance de Julian à l'héroïne, et aussi le fait qu'il se prostituait - pratiquement - pour payer ses dettes à un dealer (Finn Delaney) et servait d'entremetteur à des hommes en voyages d'affaires, venus de Manhattan, de Chicago ou de San Francisco, dans les hôtels le long de Sunset, depuis Beverly Hills jusqu'à Silver Lake. Julian, défoncé, s'apitoyant sur son sort, avait tout raconté à l'auteur, et il y avait quelque chose dans le fait que le livre avait été lu un peu partout et avait transformé Julian en star qui lui donnait apparemment une sorte de concentration qui flirtait avec l'espoir, et je pense qu'il en était secrètement satisfait parce qu'il n'éprouvait pas le moindre sentiment de honte - il faisait seulement semblant. Et il avait été encore plus excité quand la version cinéma était sortie à l'automne 1987, deux ans à peine après la publication du roman.

Je me souviens que mon état de fébrilité à propos du film avait commencé au cours d'une douce nuit d'octobre, trois semaines avant sa sortie, dans une salle de projection des studios de la 20th Century Fox. J'étais assis entre Trent Burroughs et Julian, qui n'était pas encore désintoxiqué et n'arrêtait pas de se ronger les ongles, de se tortiller d'impatience dans le fauteuil noir luxueux (j'avais vu Blair arriver avec Alana et Kim, et, derrière elles, Rip Millar - je l'avais ignorée). Le film était très différent du livre, en ce sens qu'il n'y avait rien du livre dans le film. En dépit de tout - l'immense douleur que j'avais ressentie, la trahison -, je n'avais pu m'empêcher de reconnaître une vérité pendant que j'étais assis dans cette salle de projection. Dans le livre, tout ce qui me concernait avait eu lieu. Le livre était quelque chose que je ne pouvais tout simplement pas désavouer. Le livre était direct et plutôt honnête, alors que le film n'était qu'un joli mensonge (c'était aussi une merde : riche en couleurs, chargé, mais sinistre et cher, et il n'avait pas rapporté l'argent qu'il avait coûté lorsqu'il était sorti en novembre cette année-là). Dans le film, j'étais joué par un acteur qui me ressemblait davantage que le portrait de mon personnage dans le livre : je n'étais pas blond, je n'étais pas bronzé, et l'acteur non plus. J'étais aussi devenu, soudain, la boussole morale du film, débitant des propos tirés tout droit du jargon des Alcooliques anonymes, reprochant à chacun sa manière d'user de la drogue et essayant de sauver Julian (« Je vais vendre ma voiture, dis-je, menaçant, à l'acteur qui interprète le dealer de Julian. Tout ce qui sera nécessaire »). C'était un peu moins vrai pour l'adaptation du personnage de Blair, joué par une fille qui avait réellement l'air d'avoir fait partie de notre groupe - nerveuse, sexuellement facile, vulnérable. Julian était devenu une version sentimentalisée de lui-même, incarnée par un clown talentueux, au visage triste, qui a une aventure avec Blair et s'aperçoit ensuite qu'il doit la laisser partir parce que je suis son meilleur pote. « Sois gentil avec elle, dit Julian à Clay. Elle le mérite. » L'hypocrisie absolue de cette scène avait dû faire blêmir l'auteur. Me souriant secrètement à moi-même avec une satisfaction perverse au moment où l'acteur prononçait cette réplique, j'avais alors jeté un coup d'œil en direction de Blair dans l'obscurité de la salle de projection.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Aline-100 2020-02-24T14:35:37+01:00
Pas apprécié

Le début du roman paraissait agréable. L'écriture de Bret Easton Ellis promettait, si pas un chef-d'oeuvre, au moins un récit passionnant. Mais les choses se sont bien vite gâtées...

Par la suite, le roman semble surtout se concentrer sur deux sujets :

- la tendance de Clay à séduire les actrices qui passent à sa portée en leur promettant des rôles dans les films dont il est producteur/scénariste ;

- l'espionnage constant dont Clay est la victime.

Je n'ai peut-être pas été attentive, mais je ne comprends toujours pas, après lecture, pourquoi Clay est espionné. Parce qu'il entretient une relation avec une fille qu'un autre type convoite ? Franchement, ce prétexte pour poser des caméras et des micros dans l'appartement de Clay est ridicule.

En plus de ce problème de cohérence, un autre inconvénient s'est présenté au fil des pages : les relations intimes et franchement sordides décrites avec de plus en plus de détail. On atteint d'ailleurs le summum de la vulgarité dans l'un des derniers chapitres du livre, lorsque Clay se rend je-ne-sais-plus-où et paie un couple pour avoir des relations sexuelles plus que bizarres avec eux...

Bref, Suite(s) impériale(s) est, en ce qui me concerne, un roman à oublier au plus vite !

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Commentaire ajouté par Henri-1 2017-10-23T19:41:00+02:00
Argent

On l'attendait depuis Lunar Park et son annonce dans les interviews, la suite du minimaliste et monstrueux et obsédant Less Than Zero est sortie. On en a parlé et parlé encore encore, en bien dans les magazines et entre nous et beaucoup ont été déçus.

Stylistiquement, le retour du minimalisme est un plaisir nostalgique, une madeleine de Proust, bien qu'il n'atteigne pas la puissance de LTZ, sûrement parce que le contenu en est différent. L'analyse de LTZ, et de son adaptation est particulièrement brillante.

Clay a changé, parce que de celui qui voulait voir le pire, il est devenu celui qui le fait. Cela permet à Ellis de dresser un tableau des vicissitudes de l'âme humaine dans toute sa noirceur, constat pessimiste mais pas forcément faux.

Ce qui est assez génial est qu'au final Ellis reprend et redéveloppe la plupart des thèmes qu'il avait déjà abordés dans ses livres précédents. Los Angeles et la vacuité de LTZ, la modernité affolante d'American Psycho (et son sexe crade, un peu superflu de la fin, oui, effectivement), la quête de la célébrité de Glamorama, les errements sentimentaux, les manipulations relationnelles des Lois de l'Attraction, et la paranoïa de Lunar Park se retrouvent condensées ici. Aussi; c'est un des seuls livres que j'ai lus qui intégrait aussi bien la technologie et son influence sur nos relations.

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Commentaire ajouté par LOANDRE 2014-10-03T10:18:04+02:00
Lu aussi

Comme promis une suite aussi peu probante que la premier.

Une petite déception à nouveau. Malheureusement cela ne me donne pas envie de poursuivre avec cet auteur

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Commentaire ajouté par Birginie 2013-01-23T21:41:01+01:00
Lu aussi

J'étais un peu sceptique concernant ce livre, ayant moyennement aimé Moins que Zéro, je craignais un peu d'être déçue.Finalement, je préfère ce livre au premier, je le trouve plus travaillé et les personnages m'ont plu davantage. Il faut dire qu'Ellis à chargé son court bouquin : beaucoup plus violent et alcoolisé. Mais ce côté plus trash m'a dérangé, je trouvé que c'est superflux quand l'intrigue se suffit à elle-même.Ce n'est pas un coup de coeur mais je suis tout de même contente d'avoir ouvert ce deuxième volet.

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Commentaire ajouté par Nath56 2010-11-02T11:27:14+01:00
Pas apprécié

Je n'ai pas aimé, probablement parce que je n'ai rien compris !!! Et je suppose que j'ai passé l'âge de m'enthousiasmer pour l'alcool, le sexe, la drogue et les gros mots dans la littérature...

Je préfère de très loin Bukowski ou encore Fante !

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Date de sortie

Suite(s) impériale(s)

  • France : 2010-09-16 (Français)

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Les chiffres

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Note globale 6.79 / 10

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