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Je respirai profondément et fis défiler la page pour ouvrir un message de ma mère.
Maman : Quand Mémé avait demandé une photo, elle ne voulait pas dire ce type de photo. (C'est trop tôt pour plaisanter ?) Je suis désolée, ma chérie. Tout cela finira par se tasser. Nous t'aimons. Appelle-moi.
Afficher en entier« -J’ai rencontré quelqu’un.
Silence. Un silence qui s’éternisa. J’écartai le téléphone de mon oreille et jetai un coup d’oeil sur l’écran pour voir si elle n’avais pas raccroché.
-Georgie ?
-Qu’est-ce que tu veux dire par « j’ai rencontré quelqu’un » ?
Son charme habituel avait disparu, remplacé par un ton sérieux que je n’aimais pas trop.
-Ce n’est rien, affirmai-je, essayant de faire machine arrière.
Peut-être que ça avait été une erreur de lui en parler.
-Eh bien, pour moi, « rien » veut dire « une fille », Freddie, et tu n’as pas fait mention une seule fois de ce genre de choses en quatre ans. Quatre ans. Et tu penses que je vais laisser passer ça sans réagir ?
Mon estomac se contracta.
-Oublie ce que j’ai dit.
Mais Georgie ne voulait rien savoir.
-Crache le morceau, Freddie. Qui est-ce ?
Je regardai le plafond un instant, en réalité plutôt content de pouvoir évoquer Andie. Quel mal y avait-il à parler d’elle à Georgie ?
-C’est une Américaine.
-Est-ce que son nom de famille est Kardashian ?
-Non, elle s’appelle Andie. C’est une footballeuse. Tu l’apprécierais, Georgie. Elle a une sorte de rayonnement naturel et elle est vraiment talentueuse.
-Bon Dieu, Freddie, on croirait entendre parler une écolière énamourée !
Je souris.
-C’est toi qui voulait savoir Georgie.
-Et t’es déjà amoureux ? demanda-t-elle en riant.
Mon sourire se fissura et, soudainement ce n’était plus du tout amusant de parler d’Andie. Le silence était de retour, plus lourd que précédemment. Aucun de nous deux n’allait exprimer ce qui flottait dans l’air, parce que nous n’en avions pas besoin. L’évocation implicite de Caroline parlait suffisamment pour elle-même.
Finalement, ma sœur se mit à rire.
-Ça alors ! Ce n’est vraiment pas de chance.
Je suis contente que l’un de nous deux puisse plaisanter à ce sujet.
-Oui, bon… Ce n’est rien, vraiment. »
Afficher en entier— Honnêtement, je n’ai pas vu grand-chose pour le moment.
Elle grogna.
— Quel ennui ! Au moins, donne-moi quelques détails sur le village. Est-ce qu’il est aussi cinglé que celui de Londres ?
— Je suis sûr qu’il le sera. La nuit dernière était…
J’en repassai les souvenirs dans ma tête, essayant de cloisonner l’image d’Andie, qui luttait pour se frayer un chemin au premier plan de mes pensées.
— La nuit dernière était quoi ?
— J’ai rencontré quelqu’un.
Silence. Un silence qui s’éternisa. J’écartai le téléphone de mon oreille et jetai un coup d’œil sur l’écran pour voir si elle n’avait pas raccroché.
— Georgie ?
— Qu’est-ce que tu veux dire par « j’ai rencontré quelqu’un » ?
Son charme habituel avait disparu, remplacé par un ton sérieux que je n’aimais pas trop.
— Ce n’est rien, affirmai-je, essayant de faire machine arrière.
Peut-être que ça avait été une erreur de lui en parler.
— Eh bien, pour moi, « rien » veut dire « une fille », Freddie, et tu n’as pas fait mention une seule fois de ce genre de choses en quatre ans. Quatre ans. Et tu penses que je vais laisser passer ça sans réagir ?
Mon estomac se contracta.
— Oublie ce que j’ai dit.
Mais Georgie ne voulait rien savoir.
— Crache le morceau, Freddie. Qui est-ce ?
Je regardai le plafond un instant, en réalité plutôt content de pouvoir évoquer Andie. Quel mal y avait-il à parler d’elle à Georgie ?
— C’est une Américaine.
— Est-ce que son nom de famille est Kardashian ?
— Non, elle s’appelle Andie. C’est une footballeuse. Tu l’apprécierais, Georgie. Elle a une sorte de rayonnement naturel et elle est vraiment très talentueuse.
— Bon Dieu, Freddie, on croirait entendre parler une écolière énamourée !
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