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— Je l’adore.
La tension de ses épaules se détendit et il sourit. L’un de ses trop rares sourires qui arrêtait mon cœur.
— Vraiment ?
Je me penchai vers lui et pris son visage dans mes mains.
— Vraiment. Merci à toi, c’est tout ce que je n’ai jamais su que je voulais.
— Cela n’a aucun sens.
Rien à ton sujet n’a de sens.
J’effleurai ses lèvres des miennes dans le baiser le plus retenu que j’étais capable de faire et souris.
— Je sais, mais cela n’a pas à en avoir. Je l’adore vraiment, et c’est tout ce qui compte, n’est-ce pas ?
— Je suppose, dit-il, en attrapant une sorte de film plastique pour emballer ma poitrine. Toutefois, tu as la peau idéale, donc cela allait de toute façon rendre bien sur toi.
— La peau idéale, hein ?
Il se pencha en avant et passa son doigt sur ma poitrine. Il évita les zones brûlant toujours de la brûlure de l’aiguille, mais la légèreté de sa caresse me fit frissonner.
— Oui, j’ai désiré te tatouer dès que je l’ai vue… avec de l’encre blanche, en fait. Cela me paraît un peu irréel maintenant que c’est fini.
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