Ajouter un extrait
Liste des extraits
De petites vagues ondulaient sur l’eau, la lumière du soleil se reflétant sur leurs crêtes, et il pouvait distinguer le sol teinté de vert sous lui, les ombres de minuscules poissons se ruant autour de ses pieds. Des mouettes survolaient la falaise, leurs cris faisant écho. Loin à l’horizon, un grand ferry recracha une vapeur noire dans le ciel, de plus petits bateaux se détachant de la surface brillante de l’eau, mais dans cette crique, ils étaient seuls. Il se tourna sur le dos, le visage offert au soleil, et ferma les yeux, se laissant flotter. Jusqu’à ce que quelque chose s’enroule autour de ses chevilles et le tire vers le bas. Il se débattit, mit des coups de pieds , et se libéra en nageant. Près de lui, Henry brisa la surface de l’eau, en crachotant d’un air indigné.
— Tu m’as frappé !
Ben prit une profonde inspiration et se mit à rire.
— Tu as essayé de me noyer. Je pense que nous sommes quittes, ‘Onrey’ .
— J’ai un tout petit peu essayé de te noyer.
Le sourire de Henry effaça toutes traces d’outrage de son visage.
— Presque pas du tout. Et je t’aurais sauvé, évidemment. Bouche à bouche et tout ça.
Henry était vraiment le pire. Il était un monstre et Ben ne tolérerait pas qu’il flirte avec lui pour plaisanter. Sauf que Ben aimait ce Henry-là, son large sourire, ses cheveux mouillés bouclant autour de ses oreilles, ses yeux clairs, d’un bleu lumineux au soleil.
— Bouche-à-bouche, répéta lentement Ben.
L’eau était froide mais l’intérieur de sa poitrine était brûlant d’espoir.
— Bouche-à-bouche, acquiesça Henry.
Il fendit l’eau, dérivant plus près, et les joues de Ben chauffèrent en réalisant qu’il pourrait être nu, lui aussi. Aussi nu que lui. Putain de merde.
— Salut, dit tranquillement Henry, son grand sourire ayant fondu en quelque chose de plus petit, plus intime, gagnant ses yeux.
— Salut, répéta Ben.
Oh mon Dieu, voilà ce que Henry lui faisait, il le transformait en idiot et endommageait méchamment son contrôle sur ses propres actions.
Afficher en entierLui souriant, Ben leva la main pour toucher la fleur dans ses cheveux.
— Nous sommes observés. Henry resta immobile tandis que le doigt de Ben traçait le contour de sa joue, l’expression figée et les yeux prudents. Heureusement, son appréhension n’était pas évidente pour qui pourrait les regarder.
— OK, marmonna-t-il. Se réinstallant, Ben lui adressa un léger sourire.
— Tu sais, tu peux toujours renoncer, je ne t’en voudrais pas.
— Non. Henry secoua rapidement la tête, son torse se levant avec une profonde inspiration.
— Non, répéta-t-il d’un ton plus ferme, sa voix s’abaissant dans son timbre plus rauque. Vraiment, je vais bien. Je ne sais simplement pas comment je suis censé… par exemple, devons-nous nous tenir la main ? Doivent-ils prendre une photo de nous nous embrassant ? Questions valables.
— Je suis aussi perdu que tu l’es, lui dit Ben, et d’une certaine manière, cela réussit à détendre Henry, sa bouche souriant plus naturellement qu’au moment où il était monté dans la voiture.
Il était extraordinairement beau. Ouais, ce ne serait pas difficile de le regarder comme s’il était la plus belle chose depuis Cristiano Ronaldo.
— Nous allons tâtonner, alors ? demanda
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)After the break, Henry takes over the wheel, and Ben spends the rest of the ride fiddling with the music and the air conditioning, studying Henry's profile, shifting in his seat and adding a tiny braid to Henry's hair while Henry giggles and Ben tells him to, "Watch the fucking road, Brown. We're too young to die."
Afficher en entier