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« En fait, je crois que je me suis fait une raison, j’étais dans un amour passionnel, mais impossible. Un jour, j’arriverai sans doute à l’oublier. Mais combien de temps ça va prendre ? Combien de temps ça va être douloureux ? »
Afficher en entier"Tu es le plus beau des tatouages que je possède, car tu es encrée dans mon cœur."
Afficher en entier« Ce n’est pas grave, personne ne m’attend, je suis seule au monde. Et alcoolisée aussi. Je galère à caler mes escarpins dans mon sac, mais je me sens bizarrement bien, comme soulagée. Me félicitant même d’avoir accompli ma mission avec brio. Afficher le double jeu d’Hayden devant tous ses amis, c’est fait. Je vais pouvoir reprendre une vie normale d’étudiante en journalisme. Avec lui, c’était impossible et tout était voué à l’échec. Je le déteste du plus profond de mon âme de s’être joué de moi de cette façon. Et je me suis rendu compte que Joyce et les autres m’ont bien bernée aussi. Écœurant. Je m’arrête de marcher lorsqu’une berline bleue ralentit à ma hauteur. »
Afficher en entierAvant de passer la porte, l’agent Gary se retourne et se frotte le menton, perplexe, puis il s’adresse de nouveau à Hayden. Ma respiration s’accélère.
— Une dernière question... Vous n’avez toujours pas de moto et ce n’est toujours pas vous qui vous amusez à battre le record de flash devant chaque radar de la ville, dans des positions tout aussi hallucinantes les unes que les autres ?
Au secours ! Ça y est, mon enfant ne verra son père qu’à travers une vitre de parloir.
— Vous me choquez, là, croire que c’est moi... Je vais vous répondre comme la dernière fois, je ne suis pas fêlé à ce point-là, Gary.
Hayden fait claquer la touillette de son café sur ses dents avec un sourire plus insolent que jamais qui le rend encore plus canon. Il est surtout inconscient, me sermonne ma conscience. La peur au ventre, je me mords les joues et plisse les paupières.
— Bien sûr... Vous avez beaucoup de chance, Calaann, que je sois indulgent avec vous. Mes amitiés à Jack.
— Je lui transmettrai. Bisous.
L’agent secoue la tête avant de quitter la chambre. De mon côté, soulagée, j’expire avec force.
— Bisous ? Vraiment ? le questionné-je, sidérée qu’il ait osé.
— Ben quoi ? T’aurais préféré que je lui dise « va te faire foutre » ?
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