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Que la mère surgisse et ce sera la menace d’une poignée d’orties sur ses fesses — mais où trouver des orties en cette saison ? La voix de la mère… Ce n’est qu’un soupir comparée à celle de la patronne de l’auberge, la veuve Guimbaud qui, du matin au soir, roule en tonnerre assourdi entre la cave et le grenier. Pas mauvaise femme au demeurant mais d’humeur difficile, âpre comme une baie de genévrier.

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La Jeanne avait ajouté :

— Qu’est-ce que tu vas faire de ta fille ? Comme si tu n’avais pas assez de misères sur le dos…

Des misères, Madeleine en avait eu plus que son compte.

Mariée à Léger Coulaud, forgeron-mécanicien à Bessines, natif du Mas-Barbu, elle n’avait connu avec ce personnage douteux qu’une brève liaison : une affaire de fausse monnaie avait conduit Léger aux assises de Limoges puis au bagne de Cayenne où il était mort peu après sa déportation en un lieu qui, ironie du sort, s’appelait la Montagne-d’Argent.

Veuve et désespérée, Madeleine avait repris son nom de famille : Valadon, et avait trouvé asile en qualité de lingère et de bonne à tout faire à l’auberge tenue dans le bourg de Bessines-sur-Gartempe par la veuve Catherine Guimbaud. Un matin de septembre, elle avait donné naissance à une fille née de père inconnu, à laquelle on donna le prénom de Marie-Clémentine, mais que l’on appela Maria pour la commodité.

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Pour défendre ce camp retranché, le plus formidable de tous les temps, on dispose intra-muros de plus de cent mille gardes mobiles issus de la conscription : les "moblots", accourus à la première alerte au secours de Paris. Quant à la Garde nationale composée de soldats-citoyens, elle peut aligner deux cent mille hommes que l’on va initier au maniement des armes. En cas de nécessité, on pourra compter sur quelques centaines de milliers de femmes et d’enfants que l’on entraînera au combat de rue et au maniement de la grenade. C’est le peuple en armes : la plus redoutable des armées.

Le général Louis Jules Trochu, héros de la guerre d’Algérie et de la campagne de Crimée, a été nommé gouverneur de Paris. On dit que les Prussiens ne se hasarderont jamais à venir pisser sur ses bottes qui ont foulé la boue et le sang de Sébastopol.

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Un matin où elle jouait à la marelle devant le magasin du bougnat Tourlonias, « Café-Charbon », Maria assista à un spectacle fascinant : une foule excitée, brandissant des drapeaux, hurlant des invectives contre Trochu, Thiers et leurs complices, descendait de Montmartre par la rue des Martyrs et s’engouffrait dans la rue Saint-Georges en direction du centre.

— Mort aux traîtres ! À bas Trochu ! Refusons l’armistice ! Vive la Commune !

Renonçant à son jeu solitaire, Maria leur emboîta le pas, emportée par ce torrent vers elle ne savait quelle fête sauvage dont elle eût regretté d’être exclue.

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Durant la nuit quelle fée a déposé sur les carreaux de la fenêtre ces fleurs de givre? Pareilles à de grosses araignées blanches, elle dévorent l'espace de verre grisâtre et escaladent le ciel au-delà du mur de la cour.

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