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C'est un 13 novembre. Un vendredi. Le soleil ferme de bonne heure. La journée s'étire lentement, grise, sur le fouillis des toits de Paris. Rodolphe se sert un whisky, un bended sans histoire, parce que cette gnôle console quand survient la multitude des souvenirs.
Mitch balaya en arrière ses cheveux ternes, chaque mèche pareille à un marin s'accrochant au bastingage du navire en plein naufrage.
- Allez ! Allez ! C'est pas le moment de se reposer ! lança-t-il. Encore un kilomètre, et ce sera bon pour aujourd'hui.
Ça faisait presque 10 jours que l'autre fille était partie et je respirais enfin; J'aimais qu'il n'en reste qu'une. Deux filles, c'était deux fois plus de travail, deux fois plus d'insultes, de coups parfois, de ménage, de repassage, d'allers-retours... Deux fois plus d'emmerdes, quoi, mais aujourd'hui, j'avais des heures devant moi, rien qu'à moi.
Après 22 ans de cauchemar et de terreur, auxquels je n'ai échappé qu'en me raccrochant à la conviction désespérée que certaines impressions sont d'origine imaginaire, je me refuse à garantir la véracité de ce que je crois avoir découvert en Australie-Occidentale dans la nuit du 17 au 18 juillet 1935.
La vieille dame plongea ses grands yeux sombres dans les siens. Il eut l'impression qu'elle cherchait tout au fond de lui quelque chose, comme un objet enfoui. Ses yeux l'impressionnaient, mais elle était si gentille.
Le hululement du sonar retentit à ses oreilles. Aussi lugubre que le cri d'un oiseau de nuit. Hannah ouvrit les yeux sur une pénombre urbaine en pointillés. Non, elle ne se trouvait pas dans un sous-marin.
C'était tout de même pas si difficile que ça de mourir. Quelque chose qu'il fallait faire un jour ou l'autre. Ça ne devait pas faire bien mal, vingt centimètres de lame froide dans le ventre. Il ne s'était pas foutu de la gueule du type. Du premier choix, cette lame. Achetée à un armurierde la rue de la Cité aux airs de Robert Mitchum.
Elle ouvre les yeux et se rend compte que le cauchemar n'est pas terminé. Il demeure bien réel. Il lui faut un moment pour reconnaître le visage penché sur elle. Son frère n'est plus le jeune garçon qu'elle a toujours connu : il semble avoir vieilli de toute une vie.
Nous sommes entrés dans le Monster World sans nous en apercevoir. Le surnaturel s'est immiscé dans nos vies de façon massive et dérangeante sans que jamais nous en questionnions la possibilité. Un post Facebook ou un reportage télé annonçaient que dorénavant tel truc serait possible et nous on gobait.
Je n'ai plus consulté la page d'Ella depuis cette première fois. Peut-être qu'elle ne sera même plus ouverte. Que je me retrouverai simplement face à un écran noir, RIP, le néant. Peut-être que ses parents auront fait ce que Debra avait suggéré et l'auront transformé en une sorte de mémorial, pour que son âme électronique continue à vivre après la mort de son corps.
- Tu veux qu'on leur renvoie ? me demanda-t-il. Qu'on le leur renvoie dès ce soir, sans toucher la rançon ? Qu'on renonce à la moitié des soixante mille dollars qui sont à portée de main ?
J'explore la bibliothèque. Entre deux Pléiade, je tombe sur une traduction de Heidi en français. Le texte est parsemé d'annotations en japonais, au stylo vert, tels des brins d'herbe qu'on aurait mis à sécher entre les pages.
Il y régnait une odeur d'eau de javel. Le sol avait été nettoyé à la serpillière là où Hap avait libéré son offrande fécale à la déesse de la trouille.