« La jeune fille sentit sa chevelure s'ébouriffer. L'Air lui parlait. Il chantait pour elle. Chaque souffle était une voix distincte, et tous avaient besoin de se réunir en une seule mélodie. Elle conduirait ces voix, elle serait leur guide. Le chef d'orchestre d'un gigantesque chœur symphonique. [...]

Êtes-vous prêts à chanter pour moi ?
Dans son esprit, la voix lui répondit dans un roucoulement, une cascade sonore. Oui, Lily. Laisse-nous chanter. Entends notre chanson. Ressens-la. Libère-la.
MAINTENANT !
Lily eut vaguement conscience du rugissement soudain et assourdissant du vent qui les enveloppait et les soulevait du sol, mais pour elle, c'était le chant le plus harmonieux et le plus émouvant du monde.

Elle vit le léviathan rapetisser sous eux, sa silhouette faramineuse décroître à mesure qu'eux prenaient de l'altitude, mais tout son esprit était occupé par le chant de l'Air. Lily ne voulait plus jamais rien écouter d'autre que cette musique bouleversante.
Elle sentit des gouttelettes d'eau sur ses joues tandis que le souffle mugissant leur faisait traverser les lourds nuages gris. La mélodie saturait tout son corps et pulsait dans ses os.
Je ne fais qu'un avec l'Air. Je ne fais qu'un avec le vent. Je suis le ciel !
Le soleil les inonda de sa lumière éclatante lorsqu'ils surgirent de l'épaisse nuée, filant toujours plus vite, toujours plus haut. Lily écarta les bras et tourna sur elle-même, portée par le vent déchaîné.
Son corps ne pesait plus rien.
Je suis l'Air. Je suis le vent. Je vais voler pour l'éternité. »

« Première visite sur ce blogue ?
Vous êtes probablement perdu.
Veuillez vérifier l'adresse du site que vous cherchez et essayez de nouveau. »

« Une éponge dans une main, une raclette métallique trouvée à la cave dans l'autre, je progresse lentement.

Quelle colle a-t-on utilisée pour poser le papier ?
L'objectif était-il qu'il reste en place une fois la maison tombée en ruine ? Ou avait-il simplement pour fonction de tenir les murs ? »

« Le Vrai Lecteur écrit le livre en le lisant.

Le Vrai Lecteur est à la fois l'auteur,
les personnages et l'histoire.
Le Vrai Lecteur est le livre.

La Guilde se trompe.
Le Vrai Lecteur n'est pas celui qui comprend
ce que l'auteur a voulu dire.
Le Vrai Lecteur est celui qui, en lisant, réinvente le livre.
Et s'il lit autre chose que ce qu'a écrit l'auteur,
alors celui-ci a gagné son pari, il a fait son travail.

Le Vrai Lecteur court tous les risques.
Celui de savoir ce que les personnages ne savent pas.
Celui de ne pas savoir ce que savent les personnages.
Celui de comprendre autre chose que ce que voulait l'auteur.
Le Vrai Lecteur s'en fiche, il voyage...

Carnets de Sierra, extraits,
in Archives apocryphes
de la Guilde des Nomades de l'Écriture. »

« -Il était une fois une petite fille. Elle était très intelligente et aimait en apprendre toujours plus sur le monde qui l'entourait. Cette petite fille était la meilleure élève de son école. Malheureusement, les autres élèves étaient jaloux de leur camarade, qui les intimidait. Au lieu de reconnaître son intelligence, ils la tourmentaient et la harcelaient.

Ils refusaient de jouer avec elle dans la cour et de déjeuner avec elle à la cafétéria, et la petite fille devint très seule. [...]

-Chaque fois que la petite fille était triste, elle lisait un nouveau livre à la bibliothèque. Les personnages des histoires devenaient ses amis, l'incitant à lire le plus possible. Plus elle lisait, plus elle devenait intelligente. Et plus elle devenait intelligente, plus on lui en voulait. [...]

-Une fois la petite fille devenue une jeune femme, elle prit la tête d'un royaume lointain. La soif de connaissance de la jeune femme fit d'elle un chef très avisé, et les mauvais traitements qu'elle avait vécus enfant la rendaient sensible aux besoins de son peuple. Malheureusement, les qualités de chef de la jeune femme intimidaient les adultes autour d'elle. Ils finirent par lui envier ses qualités et lui mirent des bâtons dans les roues à chaque occasion. [...]

-Puisque les bonnes qualités de la jeune fille semblaient toujours avoir une contrepartie, elle craignait terriblement la contrepartie de ses défauts. Aussi la jeune femme observa-t-elle un niveau maladif de perfectionnisme et ne se permit-elle jamais la moindre erreur. C'était déjà bien assez difficile d'être haïe sans raison... elle n'imaginait pas comme le monde serait dur si elle lui donnait une raison de la détester. [...]

-Un jour, les adultes qui gravitaient autour de la jeune fille mirent au point un plan pour exploiter ses capacités pour leurs propres bénéfices. Ils lui jetèrent un terrible sort qui poussa la jeune femme à ressentir et à faire des choses horribles, obéissant à leur volonté. Même si on l’obligeait à agir contre son gré, la jeune femme était une telle perfectionniste qu'elle se tint elle-même pour responsable de chaque acte terrible qu'elle commettait.

Spoiler(cliquez pour révéler)

Elle avait si honte qu'elle demanda à un être aimé de lui ôter la vie, pensant que c'était le seul moyen de mettre un terme à ses souffrances. [...]

-Mais ce n'était pas la faute de la jeune femme si elle pensait ainsi. Vois-tu, personne ne lui avait jamais dit que c'était banal de commettre des erreurs. Personne ne lui avait jamais dit qu'avoir besoin d'aide n'était pas grave. Personne ne lui avait dit que s'irriter, s'énerver ou s'émouvoir de temps en temps était normal. Tout le monde autour d'elle prenait son perfectionnisme pour acquis et ne réalisait pas comme c'était suffoquant pour elle. Et parce que personne n'avait permis à la jeune femme d'être humaine, elle vivait comme un échec de pouvoir l'être. [...]

-Cette jeune femme, c'est toi, Alex ! Les gens t'ont fait culpabiliser d'être accomplie, et maintenant que tu es sous l'emprise d'un sort, tu as l'impression que c'est la fin du monde ! Tu as tellement l'habitude de garder le contrôle, tu crois que tu as déçu tout le monde en ayant été vulnérable à un phénomène sur lequel tu n'as aucun contrôle ! Mais la seule chose qui pourrait nous décevoir, c'est que tu cesse de lutter ! »

« À tous les lecteurs à travers le monde ;
je chérirai pour le restant de mes jours
les aventures que nous avons partagées.
Merci, car je vis heureux.
Qu’ensemble, nous ne grandissions jamais. »


Interview de l’auteur Conner Jonathan Bailey :

« -Chaque fois que j’entends votre nom, il est toujours accompagné d’un commentaire sur votre énergie impressionnante. Avez-vous quelque secret pour garder la forme, maintenir votre tonus ?

-En vieillissant, il est important de viser la forme que l’on souhaite maintenir et, comme vous le voyez, j’ai choisi la courge, s’amusa M. Bailey. En ce qui concerne l’énergie, je profite simplement au maximum des quatre heures quotidiennes où je suis réveillé. […]


-Qu’est-ce qui vous plaît dans l’écriture pour la jeunesse ? […]

-Ils sont unis par les mêmes peurs, la même compassion et les mêmes convictions. Ils sont dévorés par une curiosité infinie, une soif de savoir et un besoin d’aventure. […] Nous pourrions accomplir de grandes choses si nous gardions cette vision toujours renouvelée. Songez comment ce monde serait merveilleux si nous le voyions à travers les yeux d’un enfant.


-Quel conseil donneriez-vous aux écrivains en herbe ? […]

-Toujours se laisser inspirer et influencer par le monde, mais ne jamais le laisser nous décourager. En réalité, plus le monde vous décourage, plus il a besoin de vous. En tant qu’écrivains, nous avons l’immense privilège et l’immense responsabilité de créer un nouveau monde quand celui que nous connaissons tourne mal. Les conteurs sont bien plus que des amuseurs, ce sont les bergers d’une idéologie, les bâtisseurs du progrès, les scientifiques de l’âme. Sans des gens comme nous, qui imaginent un monde meilleur et ont le courage de remettre en question et de lutter contre une autorité oppressante… eh bien nous vivrions toujours au Moyen Âge dans lequel je suis né. »

« Amir se coucha à plat ventre à côté de lui pour entamer sa série de pompes.

-Je crois que...je vais...crever... articula-t-il, à bout de forces.

-Parfait ! sourit Steve face au martyre de son élève. Ça veut dire que tu te donnes à cent pour cent. [...]


-Un APR en mauvaise condition physique est un handicap, poursuivit-il. Pour lui-même, pour son équipe, et bien évidemment pour son SP. [...]


-En cas d'urgence, vous avez besoin de rassembler toutes vos forces pour vous sortir de la zone de danger, vous et votre SP. La fatigue, au contraire, altère votre capacité de réaction et de prise de décision pour choisir le meilleur plan d'action.

-Mais on a déjà couru quinze kilomètres hier ! protesta Luciana, une brésilienne de l'équipe Delta.

-Hier, ça ne compte plus, c'est aujourd'hui qui m'intéresse, la sermonna Steve. La condition physique est comparable à un pneu qui aurait une fuite lente : il faut constamment regonfler. »

« Am stram gram, pic et pic et colégram, moi je suis un fils de Dame ! »

« le texte fondateur du Pays des Merveilles, In Regina Speramus :
« Il n'existe qu'un Dédale Miroir pour chaque reine en devenir. La future souveraine doit le traverser si elle veut atteindre le plus haut niveau de son imagination, et par conséquent être digne de gouverner. » [...]

-Quand à l'emplacement du Dédale Miroir, seules les chenilles le connaissent. »

« Demander le soutien et la force des autres n'est pas un signe de faiblesse, mais un signe de sagesse. »

« Il est possible de pardonner, mais pas d'oublier.

Peu importe les efforts que vous pourriez y consacrer, vous ne pourrez jamais véritablement oublier une expérience que vous avez eue. Les neurologues nous affirment que toute personne dotée d'un cerveau normal peut se rappeler tout incident qui s'est produit dans sa vie. Si vous n'emmagasinez pas toute l'information que vous possédez dans votre esprit conscient, par contre, vous ne perdez jamais une information une fois que vous l'avez enregistrée. »

« La joie est un choix. La plupart des gens ne le croient pas, pourtant c'est un fait. Dans la vie, nous pouvons choisir de nous réjouir ou décider d'être moroses. [...]

La joie est une émotion qui surpasse le bonheur. Le bonheur est conditionnel aux circonstances extérieures - l'arrivée d'une surprise agréable, l'aube d'un matin ensoleillée, [...]

La joie n'est pas enracinée à l'extérieur, mais à l'intérieur. [...]

La joie réside dans la conviction que la vie a du bon et que vous avez aussi du bon. [...]

La joie surpasse la pensée positive. C'est plus que de se répéter le matin dans son miroir : « Je suis le plus grand. » La joie ne « vient pas » à vous : elle naît de vous. La joie est cette étincelle au centre de votre être que vous refusez d'éteindre quelle que soit la violence avec laquelle soufflent les vents du malheur ou à quel point les circonstances sont sombres. »

« Ne craignez pas les occasions et cherchez les aventures.
Alexandre Dumas,
Les trois mousquetaires,
1844. »

« En Toronie, pays des trois,
Une tempête depuis longtemps fait rage.
À l'appel des puissantes sirènes du pouvoir,
Des hommes faibles sont soumis.
Trop de sang vertueux a coulé
En cet âge maudit.
Quand trois nouvelles étoiles naîtront,
Le royaume sera guéri.

Sous ces fraîches lueurs célestes,
Trois héritiers apparaîtront.
Servis par des forces occultes,
Ils tueront le tyran haï et,
Trois couronnes ceignant leurs fronts,
Instaureront une ère bénie.

Gryndor, premier mage de Toronie »

« Il existe un proverbe chez nous qui dit que « celui qui creuse la roche doit avoir un ergal bien affûté », soupira Enigal.
-Ça veut dire quoi ça ? demanda Lucas.
-Ça veut dire que j'espère que vous aurez suffisamment d'atouts dans votre manche pour convaincre le jol de vous écouter, expliqua le zombreur avant de pousser la porte. »

« Il existe une espèce de vampires qui sont littéralement des morts-vivants. On les appelle les Strigoï et si vous n'en cauchemardez pas déjà, vous avez tort. Ils sont forts, ils sont rapides, et ils tuent sans hésitation ni pitié. Ils sont immortels, aussi, ce qui n'aident pas quand on veut les détruire. En fait, il n'y a que trois manières d'y parvenir : les brûler, les décapiter, ou leur planter un pieu en argent dans le cœur. [...]

Il existe également des gentils vampires qu'on appelle les Moroï. Ils sont bien vivants et ils ont le pouvoir incroyablement cool de maîtriser l'un des quatre éléments : la terre, l'air, l'eau ou le feu. [...]

Pourtant, ils ne pratiquent plus guère la magie, ce qui est assez triste. Même si leurs pouvoirs auraient pu faire de puissantes armes, les Moroï croient fermement que la magie ne doit avoir qu'un usage pacifique. C'est d'ailleurs l'une des règles de base de leur société...

Les Moroï sont généralement grands et minces, et supportent assez mal le soleil. Par chance, leur vue, leur ouïe et leur odorat surdéveloppés leur permettent de très bien se débrouiller dans l'obscurité.

Ces deux races de vampires ont également besoin de sang, c'est sûrement ce qui fait d'eux des vampires. Néanmoins, les Moroï ne tuent pas d'humains pour s'en procurer. Ils préfèrent entretenir des volontaires, qui leur en donnent régulièrement de petites quantités. Ceux-ci ne sont pas très durs à trouver puisque la salive des vampires contient des endorphines qui sont vraiment très agréables et provoquent rapidement une accoutumance. [...]

Les Moroï appellent ces volontaires des « sources ». Pour parler franchement, ce sont des junkies accros à leur morsure. [...]

Si un Moroï abat sa proie, il se transforme aussitôt en Strigoï. Certains le font volontairement : ils abandonnent leurs principes et leur magie en échange de l'immortalité. Mais un Strigoï peut aussi l'être devenu de force. Si un Strigoï boit le sang d'une victime et oblige ensuite cette dernière à goûter le sien... il y a métamorphose. Une telle mésaventure peut arriver à n'importe qui : un Moroï, un humain... ou un dhampir. [...]

Les dhampirs sont moitié humains, moitié Moroï. Je me plais à croire que nous avons hérité des atouts des deux races : d'une côté, j'ai la force des humains, leur endurance, et je peux profiter du soleil autant que je le souhaite; de l'autre, les Moroï m'ont transmis leurs sens surdéveloppés et leurs excellents réflexes. Ces qualités font de nous de parfaits gardes du corps - ce que nous sommes pour la plupart. On nous appelle les « gardiens ». »

Description d'une compétition de skateboard à New York :
p.4-5
« Me voilà perchée au sommet de ces obstacles vertigineux, face aux gradins remplis d'une foule en délire. J'avais le cœur qui tambourinait dans ma poitrine, l'excitation était à son summum ! Je crus m'évanouir lorsque les juges me présentèrent au micro : Lexanne Morton, dix-sept ans, de Manhattan. Treven avait déjà achevé ses exploits et m'envoyait la main, de l'autre côté. Son sourire rehaussa davantage ma confiance, car je voulais toujours lui montrer qu j'étais la meilleure. J'ajustai ma casquette et pris une grande inspiration comme toutes les fois où le moment venait d'affronter la scène. Plus rien n'existait autour de moi, sauf ma planche et les modules que je rencontrais. La majorité du temps, j'improvisais et suivais le rythme de la musique qui donnait plus d'ampleur à mes prouesses. Je maîtrisais ma planche dans les sauts en hauteur et de ses rotations sous mes pieds, comme si elle y était aimantée. Je m'exécutai sur les petites rampes et réussis à la perfection un hardflip dans un palier de dix manches que je sautai sans hésitation. Après avoir impressionné la foule qui s'était affolée l'espace d'une fraction de seconde, je continuai ma course en surpassant mes attentes, puis je rejoignis Treven de l'autre côté du parcours. »

« Pour goûter à cette aventure, il vous suffit... d'avoir des ancêtres.
Qui n'en a pas ?
Ensuite, il faut aimer chercher. c'est là le plus important, car ce n'est qu'en cherchant que vous trouverez.
Si vous n'aimez pas chercher, fermez ce livre, et cherchez-vous un autre hobby.
Si au contraire la perspective d'une enquête vous séduit. Si vous sentez l'âme d'un Sherlock Holmes. Si vous avez envie de vous plonger dans l'Histoire et d'explorer les couloirs du temps, en déchiffrant de vieux grimoires poussiéreux ou en surfant dans des bases de données, ce livre est fait pour vous. »

« D'après toi, pourquoi Hatch se comporte comme ça ? Avec toute sa fortune, il pourrait vivre où ça lui chante, faire ce qui lui plaît. Au lieu de ça, il ne crée que le malheur autour de lui, pour lui-même et pour les autres.
-Je ne pense pas qu'il soit encore capable d'apprécier les choses simples. Tout ce qui compte à ses yeux, c'est le pouvoir.
-Ça me dépasse. Qu'est-ce que c'est, au fond, le pouvoir ? Admettons qu'il devienne le roi du monde, demain. Qu'est-ce que ça va lui apporter de plus, par rapport à aujourd'hui ? Ses repas auront-ils meilleur goût ? Le ciel sera-t-il plus bleu ? L'amour sera-t-il plus agréable ? Je ne comprendrai jamais cette mentalité.
-Selon moi, au fond d'eux-mêmes, les gens comme Hatch ont peur. Alors ils cherchent à tout contrôler. S'ils y parviennent, rien ne pourra les atteindre. Du moins, c'est ce qu'ils croient.
-Sauf qu'il est autrement plus en danger comme ça que s'il se contentait de profiter de la vie. Un roi n'est jamais en sécurité. Il y a toujours un jaloux pour lui envier le trône. »

« c'est justement mon électricité qui rend depuis un an ma vie passionnante. Le point sur la situation pour ceux que ça intéresse :
• Je me suis découvert un groupe d’amis eux aussi électriques.
• J’ai été enfermé dans une cellule et torturé.
• J’ai « fermé » une école privée.
• J’ai entamé une relation avec un super canon.
• Je suis parti au Pérou pour sauver ma mère.
• J’ai failli servir de repas à des rats.
• J’ai fait sauter une centrale électrique.
• Je me suis retrouvé sur la liste des criminels les plus recherchés du Pérou.
• J’ai été pourchassé dans la jungle par des hélicoptères de lance-flammes.
• J’ai vécu parmi la tribu des Amacarra, dans la jungle amazonienne.
• J’ai attaqué l’armée péruvienne et libéré mes amis avant qu’ils ne soient exécutés pour terrorisme.
• J’ai fait exploser l’Ampère, un yatch à un milliard de dollarrs, depuis lequel les Elgen comptaient s’emparer de l’archipel de Tuvalu et réduire sa population en esclavage. »

« -Cette femme cache quelque chose.
-Tu t'imagines toujours que les gens dissimulent des choses.
-Et toi, tu embrasserais le diable s'il t'offrait des gâteaux ! [...]

-Laissons-lui une chance... supplia Daphné.
-Une chance de quoi ? De nous tuer dans notre sommeil ? Jamais de la vie ! Quand tu engloutissais tous ces spaghettis, tu n'as pas pensé qu'elle les avait peut-être préparés avec la chair des derniers enfants dont elle a prétendu être la grand-mère ? »

« Imagination

Émanations délicatement ensorcelantes
Phantasmes, rêves, enchevêtrement anarchique
L'imagination est la créature cachée et cadavérique
Qui se cache en moi, qui se cache suffocante [...]

N'entendez-vous pas ce murmure empli d'espérance ?
C'est elle qui s'agite, impétueuse
Elle me lacère l'esprit, essence divine vénéneuse
Pénètre mes veines, une surpuissance [...]

Mon inspiration, délectable passion irradiante »

« Toutes les couleurs se mélangent dans le ciel

Si bleue est la mer comme l'est le ciel,
Ne pourrais-je pas voguer sur les nuages
Comme l'on plane sous le soleil ? [...]

Sans couleur tout n'est qu'une route glaciale
Où trop d'étoiles filantes tombent en éclats [...]

Et si blanc est mon œil comme l'est la paix,
Ne pourrais-je pas réclamer le bonheur
Comme l'on touche un rêve pour le rendre vrai ? »

«Des amis sont des personnes qui ont fait le choix d'être ensemble. [...]

L'amitié est une relation qui se construit avec le temps. [...]

Commencer une relation d’amitié, c’est comme partir à la découverte d’une personne, de ses idées, de ses opinions, de tout ce qu’elle est. [...]

L'amitié, ce n'est pas seulement ressentir de l'affection pour une personne. C'est aussi démontrer de l'affection par des gestes ou des attitudes. [...]

Gagner l'amitié, ce n'est pas acheter l'amitié ! [...]

L'amitié nécessite beaucoup de respect et de tolérance.»

«-Si ça peut te consoler, je sais ce que tu ressens. Moi-aussi je doutais beaucoup de moi-même. Quand les gens me disaient que je n'étais pas assez fort, je le croyais. C'est dur de penser autrement quand on est jeune.
-Tu l'as dit ! Et ça s'arrange en grandissant ?
-Dans mon cas, oui.
-Comment ?
-Quelqu'un a cru en moi. Il m'a suffit de l'approbation d'une seule personne pour que je croie en moi. Cela m'a donné un bouclier pour repousser tous les doutes et les choses négatives. Cela m'a fait prendre conscience que j'étais aussi capable et méritant que les personnes auxquelles je me comparais. Mais tu sais quoi ? J'avais tort.
-Ah bon ?
-Carrément. Je n'avais pas besoin de quelqu'un. J'avais une confiance enfouie tout au fond de moi depuis le début. L'approbation n'est qu'une porte d'accès à ta valeur profonde, mais parfois on doit comprendre certains éléments tout seul. [...]

Parfois, on doit devenir son propre super-héros.»