Extraits

« Mais l’amour est une maladie dont on ne guérit jamais. Je ne sais pas ce qui va se passer. Peut-être que tu vas continuer à me blesser. Peut-être que c’est moi qui vais le faire. Mais on ne peut pas savoir tant qu’on n’a pas essayé. »

« — Achève-moi, Louise. Je t’en prie, termine-nous.

Spoiler(cliquez pour révéler)— Je ne peux pas. C’est toi que je veux. »

« J’aime ceux qui parlent avec savoir et se taisent avec humilité. J’applaudis les passionnés timides qui travaillent dans l’ombre et le silence, laissant le succès parler pour eux. Les incorruptibles, les sauvages qui vivent à contresens et emmerdent les bien-pensants et leur politiquement correct. J’admire les insouciants qui provoquent le destin et se jouent du risque, du lendemain imprévisible. »

« Le seul truc que je fais, Louise, c’est courir. Je cours tous les jours. Le plus loin, le plus vite possible. Je cours parce que je ne peux plus voler de mes propres ailes. Elles sont brûlées vif. En cendres. En poussière. À cause du chagrin. De la douleur. De la vie. »

« L’amour va de pair avec la souffrance. Si on arrive à rester ensemble même dans les pires moments, alors c’est là qu’on gagne. C’est là qu’on se prouve qu’on s’aime vraiment. D’un amour profond, sincère. Infranchissable. »

« — Louise, ne m’oblige surtout pas à faire ça une nouvelle fois.

— À faire quoi ?

— À foutre ta vie en l’air. »

« L’amour, c’est aussi être capable de partir quand il le faut, de prendre les décisions qui s’imposent pour laisser à l’autre la chance d’être heureux quand on ne sait pas l’être soi-même. »

« Quand tu te réveilleras, je ne serai plus là. Ce sera douloureux, c’est vrai. Tu m’en voudras à mort, je le sais. Parce que je ressentirai la même brûlure que toi. Puis les secondes passeront, les minutes s’effaceront et le manque deviendra de plus en plus supportable. »