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Extrait ajouté par Bibounine 2018-05-21T19:10:45+02:00

New York, le 9 mars 2018,

Mon nouveau patron est un enfoiré. Je me dois de rester floue sur le contexte de cette passation de pouvoir afin de préserver mon anonymat auquel, comme vous le savez mieux que personne, je tiens.

Je reçois chaque jour des témoignages de femmes qui vivent un enfer sur leur lieu de travail à cause de leurs collègues du sexe opposé. Je me suis investie pour soutenir moralement chacune d’entre elles. J’ai toujours tenté au maximum de me mettre à leur place et je pensais avoir réussi. Mais visiblement, je me leurrais.

J’ai subi aujourd’hui la pire des humiliations de ma vie. Alors que je proposais à Monsieur A. (appelons-le comme ça) le projet que je préparais avec mon ancien patron depuis des semaines et des semaines, celui-ci l’a jeté à la poubelle devant une assemblée de dix personnes parmi les plus influentes de New York.

Et sans se démonter, il m’a demandé d’aller leur préparer du café. Je repense à cet exemple des chirurgiennes qui sont prises pour des infirmières. Je me suis sentie dans la même posture, comme si j’étais forcément la petite assistante qui se plie gentiment aux désirs de son supérieur.

J’ai été tellement abasourdie par ces événements que je n’ai su comment réagir, alors j’ai cédé. Pour cette fois.

Ne vous inquiétez pas. Je ne sais pas encore quand ni comment, mais une chose est sûre : je vais me venger.

Restez connectés, le combat ne fait que commencer.

E.D. alias Equality Defender. »

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Extrait ajouté par Bibounine 2018-05-21T19:09:44+02:00

— La nature faisant bien les choses, le patron ici c’est moi, je ne pense pas avoir besoin de votre permission pour quoi que ce soit.

Il se leva de son siège et posa fermement les deux poings sur la table. Il me fixa de son petit regard froid et assassin.

— Prenez donc votre journée pour réfléchir à la place qu’est la vôtre dans cette entreprise.

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Extrait ajouté par Bibounine 2018-05-21T19:09:23+02:00

— Le nouveau patron, c’est un gros connard ! m’exclamai-je. Il vient de me prendre de haut devant tous les actionnaires de la société. Il m’a rabaissée, humiliée. Il a balancé le dossier que je prépare depuis des semaines aux ordures sans même daigner y jeter un coup d’œil et m’a envoyée chercher du café.

Je marquai une pause.

— Et moi, comme une idiote, j’ai été tellement surprise que je n’ai pas réagi. Si seulement j’arrivais à extérioriser en temps et en heure… Je te jure, je savais exactement quoi lui dire. Mais comme d’habitude, je suis restée muette.

Dan m’adressa un sourire compatissant.

— Tu veux qu’on se fasse une virée ce soir ?

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Extrait ajouté par Bibounine 2018-05-21T19:08:24+02:00

Rien que de savoir que je n’aurais aucune femme face à moi me révoltait. Comment en deux-mille-dix-huit semblait-il possible qu’il existe encore tant d’inégalités ? Je restais convaincue que, quelle que soit l’issue de cette réunion, ça ferait un sujet d’article parfait pour mon blog. La discrimination de genre en était l’essence même.

J’entendis le « ding » caractéristique de l’ascenseur avant qu’il ne s’ouvre et me précipitai prudemment vers la salle de conférence pour ne pas me tordre une cheville avec ces nouveaux escarpins. Lorsque j’arrivai, la porte était grand ouverte et tout le monde semblait m’observer depuis plusieurs secondes déjà. Je n’osais pas imaginer l’allure que j’avais dû avoir en ayant quasiment tenté de courir en talons.

— Bonjour à tous ! m’exclamai-je à bout de souffle. Veuillez excuser mon retard, je terminais de boucler le dossier dont nous devons parler aujourd’hui.

J’avais prononcé ces mots d’une seule traite, comme on récite une poésie. Je n’étais tellement pas à l’aise en public que j’apprenais devant mon miroir des phrases toutes faites que je pourrais utiliser le plus naturellement possible en contexte.

— Et vous êtes ? demanda un homme d’une trentaine d’années.

Si la question paraissait relativement simple, je restai, quelques instants, désarçonnée par le physique de mon interlocuteur. Le contraste entre le noir de ses cheveux et le bleu clair de ses yeux me déstabilisa. Son regard fin et perçant n’arrangeait rien.

— Nikolina Radeva, correctrice en chef, mais je vous en prie, appelez-moi Nina.

Je détestais mon prénom et préférais de loin que l’on me désigne par mon diminutif. Celui-ci était tellement ancré dans mon identité, que parfois, j’en oubliais presque l’original.

— Nathaniel Carter, nouveau dirigeant de Martin&co.

Ce fut les seuls mots qu’il me dit. Je sentis qu’il s’apprêtait à reprendre le cours de la réunion lorsque je m’approchai de lui et lui confiai le dossier.

— Qu’est-ce que c’est ? m’interrogea-t-il d’un ton où je décelais une once de condescendance.

— Un projet que Monsieur Martin m’avait demandé de préparer pour cette réunion, expliquai-je.

— Pardonnez-moi si je me trompe, mais je croyais que vous étiez correctrice, pas assistante de direction ?

Cette fois-ci, le doute n’avait plus sa place. Il me prenait clairement de haut. Ses intonations de voix restaient très calmes, les mots qu’il employait, très corrects. Mais la façon dont il les utilisait les uns avec les autres ne faisait que me rabaisser.

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Extrait ajouté par Sinner 2018-04-22T17:22:12+02:00

Cet homme se montrait plus qu’intrigant. Il faudrait bientôt inventer un nouveau mot dans le dictionnaire pour le qualifier.

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