Ne pars pas sans moi

Bea est partie sans laisser de traces, enfin pas vraiment. Elle et son frère vont en fait garder contact à travers des mails et se rapprocher encore plus. Au fil des mails on découvre leur histoire et on s’attache aux personnages.

J'aime le format et les réflexions que les personnages ont sur eux-mêmes et comment leur dynamique familiale les a impactés à travers leurs échanges. J'aime beaucoup ce livre et les réflexions que les personnages arrivent à faire sur eux mêmes et leur vie.

C’est beau de les s'ouvrir et s'épanouir loin du carcan de leur maison et leur famille.

C’est un lien unique qu'ils partagent, jamais personne ne pourra les comprendre autant que l'un l'autre.

Être parent c'est pas juste nourrir et discipliner ses enfants, c'est être là pour eux et les aimer. C’est très bien raconté et décrit, on se reconnaît dans l'histoire.

Un sujet pourtant intéressant avec des sujets graves et notamment une fugue, des relations familiales tumultueuses, et la maltraitance des enfants.

Mais je ne sais pas si c'est la forme du roman (à savoir les échanges d'emails entre nos protagonistes) mais j'y ai trouvé beaucoup moins d'impacts et d'émotions qu'il aurait dû y en avoir. Comme si la correspondance épistolaire donnait un recul trop important aux faits, au point presque d'en minimiser la gravité. Beaucoup d'éléments assez peu intéressants et banals annoncés dans les mails qui enlèvent le côté sensationnel de l'histoire. Et finalement, j'ai senti une sensation d'ennui pendant une certaine partie de ma lecture. Tous les mails ne se valaient pas tous, bien sûr, et certaines parties étaient plus prenantes et intéressantes, mais je ressors avec ce sentiment mitigé. Un roman qui avait du potentiel, mais qui ne l'a pas exploité comme il l'aurait pu, et c'est dommage.

J'ai déjà lu auparavant d'autres livres de Jennifer Niven ("Tous nos jours parfaits", "Les milles visages de notre histoire") que j'avais beaucoup apprécié. Ca fait aussi quelques temps que je n'ai plus lu de roman Y.A., et j'avoue avoir eu un peu peur étant donné que je ne suis pas habituée aux romans épistolaires.

Cependant, je me suis laissée aller à la découverte de celui-ci qui m'a plu plus que je ne l'aurais cru en cours de route. En effet je voulais tout du long en savoir plus au travers des mails, mais je pensais rester au second plan de l'histoire. Je me suis faite avoir ! J'ai versé pas mal de larmes en cours de route et beaucoup attachée aux personnages. C'est une petit coup de cœur.

J'ai eu beaucoup de mal à commencer ce livre, et encore plus de mal à le finir... même si j'ai adoré l'écriture épistolaire qui est très originale, je ne me suis pas bien imprégnée de l’histoire. C'était trop long et sans réel intérêt, ou du moins je n'en ai pas compris l'intérêt. C'est un roman qui se lit tout de même vite grâce à son genre, mais je le recommande plutôt comme un young adult (ce qui n'est pas mon style du tout :/).

J'ai beaucoup aimé ce livre. J'avais déjà lu un livre de Jennifer Niven (Tous nos jours parfaits) que j'avais adoré alors celui là j'ai mis la barre très haute, et je n'ai absolument pas été déçue. Ce n'est pas le genre de livre dont j'ai l'habitude de lire et je dois avouer que je ne suis pas une grande fan de l'écriture épistolaire. Mais là, l'histoire de Ezra et Béa m'a directement captivée j'ai vraiment eu du mal à lâcher ce livre. Il m'a énormément fait réfléchir sur le mot "famille" et ce qu'il signifie et sur le fait de s'aimer soi-même et se faire passer avant les autres. Cette histoire était vraiment touchante et la fin absolument pas décevante, je dirais même que pour moi c'était la fin parfaite pour ce livre.

J’ai beaucoup aimé ce livre, le format épistolaire est très sympa et n’empêche en rien l’attachement aux personnages. L’histoire de ces deniers est difficile mais bien racontée et on a envie de lire les réponses de mails à chaque instant.

Retrouvez la chronique complète sur le blog La Page Inattendue! :) https://www.lapageinattendue.com/post/ne-pars-pas-sans-moi

Le format épistolaire est sans nul doute ce qui m'a le plus plu. A travers l'échange de mails, nous ressentons bien la personnalité des différents personnages. L'écriture est vivante, pleine des émotions d'Ezra et de sa sœur. Cela apporte un véritable dynamisme au récit qui, une fois commencé, se dévore jusqu'à la dernière page. Cependant, il y a une vraie inégalité de traitement entre le frère et la sœur. Alors qu'Ezra est vraiment le plus attachant, le plus vibrant et sincère, celui qui subit, Béa apparaît comme une tête brulée égoïste. C'est pourtant elle qui tient le fil rouge de l'intrigue mais son détachement, ses mauvaises décisions et sa fugue en font une héroïne froide qui ne soulève que peu d'empathie.

Les thèmes abordés sont durs, on bouillonne souvent de rage et de consternation face à ce qui leur arrive. J'ai eu plusieurs fois envie de crier lors de certaines scènes, de protéger Ezra, de le rassurer. Malheureusement, cela n'a duré que le temps de la lecture, et c'est bien dommage. Il est plutôt rare de tomber sur un roman qui s'intéresse aux violences familiales, et celui-ci ne remplit selon moi pas assez bien son objectif. Je pense que ce livre manque de sentiments, d'une profondeur qui en auraient fait une histoire poignante. On y trouve quelques touches d'humour qui viennent alléger la gravité des sujets, mais rien ne nous (SUITE)

Ne pars pas sans moi a donc été une petite déception. Je l'ai apprécié sur le moment mais il ne m'a pas marquée sur le long terme, et c'est vraiment dommage par rapport aux sujets abordés.

Un livre que j'ai adoré. Entre l'histoire de Béa etbde Ezra on apprend beaucoup de choses sur la famille. J'ai adore le fait que Ezra soit homosexuels. Je recommande

Ce sont deux auteur.ice.s dont j’ai adoré précédents les écrits (L’été de tous les possibles entre autres) alors inutile de vous dire que j’étais ravie de découvrir celui-ci. Pour un roman qui parle de maltraitance et de fugue, ça promettait de l’émotion et des pleurs et ça tient ses promesses.

Comment ne pas adopter Béa et Ezra, ces deux ados perdus dont la famille est dysfonctionnelle et qui, suite à la fugue de Béa, vont avoir un déclic et bouleverser leur vie ? Si au début on assiste aux échanges d’un frère et d’une sœur angoissés et à bout, les personnes qu’ils vont devenir au fur et à mesure du récit ne pourront que vous attendrir.