Extrait

Des papillons-joyaux voletaient au-dessus des superbes fleurs dans le bureau de l’Impératrice d’Omois, dérangés par Xandiar qui s’excitait au milieu. C’était le branle-bas de combat. Ivre de rage que l’Impératrice l’accuse d’incompétence (ce n’était pas du tout ce qu’elle avait dit, mais c’était ce que Xandiar avait compris), le grand chef des gardes essayait de comprendre comment les démons parvenaient à apprendre ce qui se passait dans ce bureau ultra-défendu...

Il aurait juré que rien ni personne ne pouvait échapper aux recherches minutieuses menées après que les démons avaient essayé de voler la NA.

Qui depuis, pour ce qu’il en savait, reposait ailleurs, dans un endroit uniquement connu de l’Impératrice.

Enfin, les mouvements des papillons attirèrent son attention. Les immenses fenêtres du bureau étaient ouvertes afin de laisser passer l’air oxygéné et frais de la forêt en plus de la climatisation générale du Palais qui évitait à plusieurs espèces fragiles de mourir de chaleur sous les puissants soleils d’AutreMonde. Xandiar regarda les joyaux vivants, merveilleux papillons en train de butiner les fleurs fraîches récoltées tous les jours pour l’Impératrice. Il fronça les sourcils. Ses équipes et lui avaient aussi vérifié les papillons. Ils n’étaient pas idiots, les démons pouvaient parfaitement imiter la vie réelle. Mais cela n’avait rien donné. En voyant l’un des papillons s’envoler par la fenêtre, ses sourcils se froncèrent de plus belle. Ah, mais lorsqu’ils avaient fait leurs vérifications, ils les avaient effectuées sur les choses et les êtres présents. Mais... et si son espion n’avait pas été là, à ce moment précis ? Si ces inoffensifs papillons étaient programmés afin de s’enfuir dès qu’un appareil de détection entrait ; dans la pièce ?