Commentaires de livres faits par Tassa-1
Extraits de livres par Tassa-1
Commentaires de livres appréciés par Tassa-1
Extraits de livres appréciés par Tassa-1
Un roman qui s'écoule comme un long fleuve pas si tranquille. Un roman ronronnant, doux, tendre, délicat et addictif.
http://www.unefrancaisedanslalune.fr/2017/02/un-bonheur-parfait-james-salter.html
Une petite histoire sous la forme d'un conte très original ou l'amour, la différence, le handicap sont racontés avec créativité.
Critique constructive:
Dans ce très court roman de Mathias Malzieu, on retrouve une certaine musicalité, un rythme. Le héros Jack est très attachant, il se sent différent des autres parce qu'il a un horloge-coeur.
Tout dans ce conte sonne comme un poème ou une chanson. Il y a Arthur qui a une prothèse de dos qui joue de la musique, il y a le docteur Madeleine qui répare sans relâche et chante des berceuses à Jack pour qu'il s'endorme. Il y a la petite chanteuse andalouse, qu'on dirait bien inspirée d'Olivia Ruiz, qui trébuche et se casse la figure. Il y a aussi les invectives, les insultes, les rires moqueurs des autres, qui résonnent à nos oreilles comme dans une longue plainte.
http://www.unefrancaisedanslalune.fr/2017/02/la-mecanique-du-coeur-mathias-malzieu.html
Le conte parfait, avec une ambiance chevaleresque à la Tolkien ou Game of Thrones, la magie, le voyage, les mauvaises rencontres, l'histoire d'amour, la poésie. Tout est enchanteur chez Neil Gaiman.
Critique constructive:
Encore une fois, je ne trouve quasiment aucun défaut dans un roman de Neil Gaiman. J'ai pris énormément de plaisir à lire cet auteur. Après "Coraline" et "Neverwhere", je suis à chaque fois emportée par l'histoire. Et comme par un enchantement, le verbe de Neil Gaiman est magnifique, tourbillonnant et étincelant. Il réussit à nous emmener dans des contrées fantastiques, féériques, il réussit à nous effrayer, à nous faire palpiter pour le coeur d'une étoile et ses héros sont toujours, toujours, très attachants.
Tristan n'échappe donc pas à la règle, on veut le voir partir à l'aventure, se battre et essuyer des échecs, se relever puis rebondir, dans les nuages...
(suite sur le blog : http://www.unefrancaisedanslalune.fr/2017/02/stardust-le-mystere-de-l-etoile-neil-gaiman.html)
Toujours cette ambiance glaciale. Toujours ce suspense frissonnant. Des personnages sur le fil du rasoir. Les mêmes ingrédients et on recommence. Un David Vann pur et dur.
Critique constructive:
J'avoue avoir été conquise par "Sukkwan Island" du même auteur. Dès lors je l'attendais au tournant. Avec la même manière d'amener les personnages à se livrer, à livrer leur part de montsruosité, l'auteur parvient à nous immerger dans la vie d'une famille somme toute banale.
Mais quelque chose finit toujours par déclencher la bagarre, le conflit. L'indicible, le silencieux, devient ronronnement puis murmure, puis c'est un cri, un terrible hurlement de colère, de rancoeur et de désespoir.
Comme dans "Sukkwan Island", on ressort bouleversé de cette lecture. Une écriture superbe, élégante.
(suite sur le blog: http://www.unefrancaisedanslalune.fr/2017/02/desolatons-david-vann.html)
Critique constructive:
Dans cette suite de l'auteur Claire Josserand (@eirielle_chanael) j'ai trouvé plus d'intérêt à la lecture que dans le premier dans lequel j'avais reproché à l'auteur de nous avoir laissés sur notre faim, ne développant pas assez le monde d'Eirielle.
Comme le dit elle-même, elle s'est amusée à construire Chanaël, un nouveau monde, une utopie telle qu'on en connaît dans les classiques de la littérature. Mais peut-on réellement vivre dans un monde utopique ? Comme attendu, non, une partie du peuple arrivée sur Chanaël se rebelle et rien ne va plus. (suite sur le blog : http://www.unefrancaisedanslalune.fr/2017/02/chanael-claire-josserand.html )
Je pensais vraiment que ce livre serait un coup de coeur. Dans un univers très steampunk, noir et apocalyptique où l'assure règne en maître, je me suis un peu perdue. L'auteur fait vivre les mots, les objets deviennent des personnes et les déchets et détritus envahissent Londres. Un mal mystérieux inquiète la population et les Ferrayors, habitants du terrible château.
Tous les éléments indique un univers comme chez Tim Burton mais l'enchantement en moins. C'est un peu aussi la noirceur d'un Neil Gaiman, mais la magie opère moins bien que dans un Coraline. (...) suite sur le blog
http://www.unefrancaisedanslalune.fr/2017/02/le-dernier-apprenti-sorcier-tome-1-les-rivieres-de-londres-ben-aaronovitch.html
Critique éclaire:
L'écriture d'Edouard Louis est brillante, presque théâtrale pour décrire un univers brutal et y donner toute sa sensibilité. Un roman choc.
Critique constructive:
J'ai rarement lu de livre à teneur autobiographique qui soit aussi "choc". Pendant toute ma lecture je suis restée avec un goût de souffrance, de désespéré. Eddy Bellegueule a-t-il vraiment eu une enfance aussi "merdique"?
Ma passion pour Amélie n'a pas de limite. Elle est sans borne. J'aime sa cocasserie, son côté intellectuel, son côté japonisant, son côté bulle de champagne, légèreté et drôlerie, froideur et crudité.
Dans Riquet à la houppe, dont la quatrième de couverture est « L’art a une tendance naturelle à privilégier l’extraordinaire. », Amélie Nothomb s'est décidée à parler d'extraordinaire: la laideur handicapante de Déodat et son intelligence formidable lui font voir le monde d'une toute autre manière, il voit la poésie, la subtilité, la grâce de la vie, et il y a aussi Trémière, une jeune première, incarnation de la beauté, un peu sotte, mais tellement belle.
Je dois avouer que cette histoire ne m'a pas touchée. C'est toujours très bien écrit, à la manière du pétillant de Pétronille, mais c'est tout de même moins drôle que Tuer le père, Stupeur et tremblement, Cosmétique de l'ennemi, et j'en passe. C'est aussi plus léger et moins sombre qu'un Acide sulfurique, mais on trouve tout de même de la poésie, de la musique dans les mots, une certaine belgitude et moins de "japonaiseries".
Critique éclaire:
Le conte de Cendrillon raconté en mode androïde. Plaisant. La suite?
Critique constructive:
Je me méfiais un peu de ce genre de roman, les contes remixés à la sauce moderne me donnent parfois envie d'abandonner une lecture. Ce roman "jeunes adultes" que j'ai lu en version originale m'a beaucoup plu. Pourquoi ?
D'abord car il ne s'agit pas d'une simple copie conforme du conte, on retrouve bien des scènes-pivots importantes et d'ailleurs les titres des parties et le chapitrage sont faits intelligemment avec une courte citation du véritable conte. C'est donc une copie à peu près fidèle au modèle du genre avec les mêmes piliers et archétypes: la terrible belle-mère, les horribles belles soeurs (enfin pas toutes...), le prince, le bal, etc.
Ensuite, l'héroïne est sympathique. Souvent dans les romans jeunesses je ne m'identifie pas du tout ou très peu aux héroïnes qui n'ont plus mon âge. Ici c'est différent, Cinder, humanoïde, n'a pas vraiment d'âge, si ce n'est qu'elle est "jeune adulte" et cela ressort bien du roman. Elle a des problèmes d'identité, et ça c'est le problème principal du roman, elle a des doutes sur sa propre personnalité, elle tombe amoureuse - de façon fort crédible - du prince humain de la Terre.
Ce que j'ai aimé, entre autres, c'est aussi l'univers, Terra, Luna, les robots, le Palais, la grande peste, bref, des éléments auxquels on peut vite s'identifier et que l'on peut vite intégrer sans être tirés par les cheveux. L'écriture est simple, sans fioritures, ça n'est pas de la grande littérature mais un très bon divertissement et de plus une lecture que je conseille à toutes les jeunes lectrices (et jeunes lecteurs, pourquoi pas?).
Pourquoi je l'ai choisi ? Je l'ai trouvé d'occasion sur le site de Recyclivre. Il m'a attiré à cause de sa couverture et parce que la littérature asiatique m'attire tout particulièrement.
Qu'en ai-je pensé? J'ai peu de choses à dire de ce roman, à part qu'il fallait l'écrire. Il fallait quelqu'un pour écrire cette histoire, décrire l'horreur d'une occupation, autre que celle que nous connaissons en Occident, l'occupation Japonaise en Chine (Mandchourie). C'est un roman très poétique, des fois très aérien, délicat, tendre, puis violent, cruel, sanglant, passant du personnage de la Chinoise joueuse de Go, au soldat Japonais qui s'en éprend. Un Roméo et Juliette asiatique, sans en dévoiler d'avantage.
Tout commençait bien pour cette lecture aux éditions Sonatine. Le livre est un bel objet, la couverture est magnifique, attrayante, elle suscite la curiosité. La quatrième de couverture est alléchante, on nous fait miroiter un roman sélectionné pour un très grand prix littéraire international.
Le livre devient véritablement "palpitant" vers la page 144 du roman.
Les points positifs: le rythme, la narration, le style.
Les points faibles: le manque de suspense, la faiblesse des personnages, peu d'émotions fortes.