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-Oncle Chris est gay, dit Cassie avec fierté.

-Vraiment, répond Jessica avec un sourire poli mais amusé.

-Cassie, la ferme, murmure furieusement Chloé, mais elle est ignorée par sa petite sœur.

-Oui. Ca veut dire qu'il n'aime pas les filles. Il aime les garçons à la place. Ma maman dit que ce n'est pas grave tu peux aimer qui tu veux.

-Ah bon.

-Oui. Donc quand je serai grande, je vais épouser un manchot.

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— Mais le rugby, dis-je en frappant un comptoir pourtant parfaitement innocent du plat de la main. Ça, c'est un vrai sport d'homme. Pas de couches et d'oreillers comme vous en portez, vous les Amerloques.

— Tu sais que ton accent ressort quand tu es bourré ?

— Ouais, je sais.

Une main légère tapota mon épaule. Je me retournai trop rapidement et le monde devint flou devant mes yeux, avant que je puisse enfin faire une mise au point correcte sur un jeune homme blond.

— Je peux vous aider ? demandai-je en tentant de rendre mon accent écossais le plus faible possible.

— Désolé, répondit-il avec un sourire lent et chaleureux. Je pensais que vous étiez Gerard Butler, en fait.

-Butler ! hurlai-je. Ce vil personnage ! Gerard Butler est ma Némésis, le fléau de mon existence tout entière !

Mes gesticulations soudaines m'avaient fait renverser ma pinte sur mon tee-shirt, chose que je réalisai alors que le liquide ambré coulait sur ma peau.

— Et il a au moins dix ans de plus que moi !

— Pardon, dit Adam en se penchant vers le blond, d'une voix incertaine. Il devient agressif quand il a bu.

— Je vois ça, répondit le jeune homme, se hissant sur le tabouret à côté du mien et faisant signe à la serveuse. Vous avez un nom ?

— Mon nom, dis-je en me redressant le plus possible – sans me lever, n'exagérons rien – est Robert Andrew McKinnon, le deuxième du nom. Et toi, comment tu t'intitules ?

— Chris. Christopher Jacob Ford. L'unique. J'aime bien ton accent.

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IL Y a un certain temps, alors que j'étais à New York, je me suis arrêté pour regarder un groupe de danseurs de hip-hop qui avait improvisé un concert dans la rue. J'étais fasciné par les couleurs vives et le rythme de la musique, par les mouvements agiles et fluides des artistes. Même si j'étais en retrait, dans la foule – il y avait deux ou trois personnes devant moi – je ne pus m'empêcher d'être à la fois impressionné et intimidé alors qu'un des danseurs marcha droit vers la personne au premier rang, étendant les bras et lui fonçant dedans en hurlant ‘Boum !’.

L'impertinence même du danseur me fit sourire, même si mon estomac se contractait à la vue de la confrontation. À ma grande surprise, l'autre homme – pas le danseur – éclata simplement de rire, et le danseur sembla considérer cela comme un encouragement pour exécuter un saut périlleux arrière sous l'admiration bruyante de la foule assemblée là.

Chris m'évoquait la même chose. Intimidé, et un peu impressionné. Il était comme ce danseur, de tant de façons : bruyant, coloré, fonçant dans ma vie avec un grand ‘Boum !’ et disparaissant tout aussi rapidement. Comme avec ces danseurs, cependant, j'avais le sentiment que je venais de découvrir quelque chose de parfaitement nouveau et qui m'avait changé à jamais.

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— ALORS, ON cherche quoi ? demanda Jilly.

Sa main s'était glissée dans la mienne alors que nous nous promenions dans le centre commercial. Elle s'arrêtait souvent pour regarder dans les vitrines des mannequins aux hanches fines et à la poitrine large, aux yeux aveugles et laiteux. Ils me rappelaient un épisode de Doctor Who de mon enfance – conclusion, ils me feraient toujours peur.

— J'ai besoin de nouveaux draps, dis-je d'un air que je voulais désinvolte. Et de nouveaux vêtements.

— Tu as un copain, dit-elle alors que ses yeux étincelaient de joie. Raconte, raconte !

— Je ne te dirai rien. On a eu un seul rendez-vous, de toute façon. Je te raconterai si ça devient sérieux.

Elle fit la grimace, mais acquiesça.

— Faire les boutique pour ça ? C'est assez rare pour qu'on veuille en faire un maximum.

— J'achète souvent des habits, protestai-je, vexé.

— Ouais, un nouveau blouson pour remplacer l'ancien blouson. Tu es un cliché sur pattes, mon cher frère.

— J'ai besoin de jeans, dis-je en l'ignorant. Et de chemises, et de tee-shirts. Et peut-être d'un nouveau pull, aussi.

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— J'ai fait du thé, dit-il en me tendant une théière assortie aux tasses.

Il a fait du thé. Dans une théière. S'il continue à faire des choses pareilles, je vais finir par faire une crise cardiaque.

— Merci.

Le grille-pain laisse échapper les deux tranches de pain, qu'il beurre généreusement avant de les couper en deux triangles. Lorsqu'il revient vers moi, il croque un des triangles. Je replace une mèche de cheveux derrière son oreille.

— Je n'avais jamais bu de thé avant de te rencontrer, dit-il.

Je l'embrasse, mes mains sur ses hanches, nos lèvres s'effleurant, puis se rencontrant dans un vrai baiser. Il est à moi. Juste à moi.

— Et maintenant ? Je demande.

Il m'embrasse à nouveau, le regard amusé.

C'est bon, le thé.

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Ses yeux attiraient les miens, et je ne pouvais rien y faire ; j’étais incapable de le quitter du regard. Il avait fallu si peu de temps pour qu’il devienne mon petit ami. Il se pencha et déposa un doux, très doux baiser sur mes lèvres, puis me prit la main, la posant sur son cœur.

J’étais certain de lui faire mal alors qu’il l’appuyait de plus en plus fort contre sa peau rouge parsemée de lignes noires. Je brisai le contact et le baiser au même instant.

— Hé, arrête. Ça doit faire vraiment mal.

Ses yeux se baissèrent vers son torse, et revinrent à mon visage. Il haussa les épaules. J’ôtai mes vêtements en faisant attention à ne pas toucher mon nouveau tatouage et, sa main dans la mienne, j’allai à la salle de bains.

Je ne voulais surtout pas que l’eau soit trop chaude, mais même alors qu’elle était parfaite, son contact sur ma peau si sensible me fit grimacer.

Chris ôta doucement le sang séché et l’encre que Lemal n’avait pas réussi à ôter. Suivant son exemple, je fis de même à sa poitrine.

— C’est vraiment un dessin parfait pour toi, tu sais, dis-je en détaillant les fines lignes noires.

— Tu trouves ?

— Oui. De la passion, de l’énergie, de la liberté.

— Et de l’amour. N’oublie pas l’amour.

— Tu es incroyable.

Chris s’appuya contre moi alors que je lui lavais les cheveux, n’hésitant pas à tirer sur sa chevelure – je savais qu’il aimait que je maltraite ses cheveux sous la douche. Comme je m’y attendais, cette action me permit de sentir son érection poindre contre ma cuisse. Malgré cela, nous étions tous les deux bien trop fatigués pour quoi que ce soit d’autre qu’un long baiser alors que nous finissions de prendre notre douche et nous essuyions.

Je laissai Chris passer de la lotion fraîche sur mon tatouage, particulièrement heureux de voir à quel point cela aidait à faire disparaître la douleur résiduelle. Après qu’il eut fait la même chose à son propre tatouage, nous enfilâmes tous deux un tee-shirt pour protéger l’encre et allâmes nous coucher.

Pendant des semaines, nous avions dormi nus ensemble, et ces deux couches de coton formaient une barrière à laquelle je n’étais pas habitué. Je m’appuyai tout de même contre lui et glissai précautionneusement un bras sur son ventre.

— Je n’arrive pas à croire que je me suis fait tatouer aujourd’hui.

Chris rit doucement.

— Moi non plus. T’es un tueur, Rob.

— Loin de là.

— Rob ?

— Oui ?

— Tout ça… être avec toi… des fois, j’ai l’impression que ça se résume par ces trois petits mots qui font si peur, dit-il à mi-voix.

— Je suis enceinte ?

Il rit à nouveau et appuya la tête contre mon épaule.

— Je t’aime.

Ce n’était pas la première fois qu’il me le disait. Ce ne serait pas non plus la dernière. Mais je me souviendrais toujours de cette fois-là.

— Je t’aime aussi.

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IL Y a un certain temps, alors que j'étais à New York, je me suis arrêté pour regarder un groupe de danseurs de hip-hop qui avait improvisé un concert dans la rue. J'étais fasciné par les couleurs vives et le rythme de la musique, par les mouvements agiles et fluides des artistes. Même si j'étais en retrait, dans la foule – il y avait deux ou trois personnes devant moi – je ne pus m'empêcher d'être à la fois impressionné et intimidé alors qu'un des danseurs marcha droit vers la personne au premier rang, étendant les bras et lui fonçant dedans en hurlant ‘Boum !’.

L'impertinence même du danseur me fit sourire, même si mon estomac se contractait à la vue de la confrontation. À ma grande surprise, l'autre homme – pas le danseur – éclata simplement de rire, et le danseur sembla considérer cela comme un encouragement pour exécuter un saut périlleux arrière sous l'admiration bruyante de la foule assemblée là.

Chris m'évoquait la même chose. Intimidé, et un peu impressionné. Il était comme ce danseur, de tant de façons : bruyant, coloré, fonçant dans ma vie avec un grand ‘Boum !’ et disparaissant tout aussi rapidement. Comme avec ces danseurs, cependant, j'avais le sentiment que je venais de découvrir quelque chose de parfaitement nouveau et qui m'avait changé à jamais.

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Lorsque je fermai le placard et me retournai, Chris était si proche de moi que je sursautai. Il avait son sourire maintenant familier sur les lèvres alors qu'il faisait encore un pas en avant, pour poser les mains sur le comptoir, me coinçant entre ses bras.

Nous ne faisions qu'une demi-douzaine de centimètres de différence, mais j'aimais la façon dont il levait la tête pour effleurer ma mâchoire de l'arête de son nez.

- Je veux t'embrasser, dit-il d'une voix douce que démentait la crispation de son corps tout entier.

Je hochai la tête et Chris termina de s'approcher de moi pour déposer ses lèvres sur les miennes. Je m'attendais à ce qu'il soit brutal, mais au contraire, ses lèvres douces effleuraient les miennes comme une plume. Il prit ma lèvre inférieure entre ses dents, tout doucement.

J'étais certain qu'il pouvait sentir mon cœur battre à toute vitesse alors que je l'embrassais avec plus de force, entourant de mes bras le bas de son dos pour le garder près de moi. Nos langues vinrent danser ensemble et je sentais Chris sourire tout contre moi – il ne se moquait pas de moi, il appréciait simplement ce baiser.

Ce n'était pas du tout mon genre, mais Chris n'était de toute façon pas du tout mon genre non plus. Je décidai donc de suivre mon instinct et de glisser les mains sous le fin tissu de son tee-shirt de coton pour les passer sur la peau brûlante et lisse du bas de son dos. Réagissant à mon geste, il ôta une de ses mains du comptoir pour la poser derrière ma tête, s'insinuant entre mes cheveux et me faisant tourner légèrement pour pouvoir mieux m'embrasser.

Chris fit descendre sa main le long de mon corps avant de s'arrêter sur ma fesse. Il appuyait ses hanches contre les miennes, mais ça ne me dérangeait pas. Je n'avais jamais ressenti cette étincelle – l'expression était clichée, mais vraie – avec quelqu'un d'autre, mais il allumait quelque chose en moi et éveillait une émotion dont je n'étais pas certain d'être digne.

Lorsqu'il bougea légèrement pour déposer des baisers doux et humides sur mon cou, je ne pus m'empêcher de gémir. Ses mains descendirent jusqu'à la boucle de ma ceinture, et j'hésitai pour la première fois depuis que nous avions commencé à nous embrasser.

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