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- Sauf si votre mémoire était épouvantable, vous vous rappelleriez que je suis gay. Comment pensez-vous que je puisse avoir un enfant alors qu’il n’y a aucun utérus impliqué dans mes conquêtes sexuelles ?
- Je ne sais pas. Je suis sûr que vous pouvez les acheter sur eBay, aujourd’hui.
Afficher en entierLizzy ne bougea même pas un cil, mais Ellie, Luke et Maria devinrent rouge tomate. J’étais sûr que moi aussi.
— D’accord. As-tu des frères mignons avec qui je pourrais sortir ? Je voudrais avoir un homme riche à mes ordres.
— Lizzy !Cette fois, ce fut Ellie et moi en même temps. Je sifflai furieusement sur elle.
— Tais-toi maintenant, avant que je te fasse réciter La Vérité.
Elle me tira simplement la langue, convaincue que les étrangers qui se trouvaient avec nous la protégeraient de tout ce que je pourrais tenter.
— Oui ? Ton armée et toi ?
— Je n’ai pas besoin d’une armée pour La Vérité, aboyai-je.
— La Vérité, interrogea Patrick, juste comme j’espérais que quelqu’un le ferait. Qu’est-ce que La Vérité ?
Avant que je puisse répondre, mes trois sœurs entonnèrent à l’unisson d’une voix de martyre :
— Tu es le meilleur grand frère au monde entier. Tu es fort, intelligent et plein d’esprit. Et tu as toujours raison. Je ne pouvais pas demander un meilleur grand frère et c’est La Vérité.
J’étais sûr que Luke attrapait des mouches avec sa bouche sur son côté de la table parce qu’il était bouche bée.
Patrick s’étouffait avec un corps étranger, à moins que ce ne soit avec sa langue, mais je n’avais pas le temps de m’assurer qu’il allait bien. Je devais me vanter de ma victoire. Je me levai en applaudissant bruyamment dans le vide, puis je fis la révérence.
— Voilà. Je n’ai pas eu besoin d’une armée.
Afficher en entier"Il s’avéra que la règle numéro un dans la maison d’un homme aveugle, c’est que tout avait une place et que tout devait rester à cette même place. Je supposai que cela avait un sens. Si vous déplaciez les meubles, il serait tout le temps en train de rentrer dedans."
Afficher en entier— C’est ton air simplet. Je l’ai déjà vu avant. Tu vas bientôt nous interpréter les sept nains. Vous allez sortir ensemble et tu imiteras Timide et Joyeux. Après tu commenceras à baiser le type et tu deviendras Dormeur. Après ce sera juste une question de temps pour que vous vous embrouillez et tu seras Grincheux. Alors ce sera fini et tu seras plus sage, comme Prof. Je secouai la tête devant son explication alambiquée.
— Qu’en est-il du pauvre Atchoum ? Il me regarda comme si j’étais un abruti.
— C’était une analogie, mon pote ! Essaie de suivre. Aucune analogie n’est parfaite
Afficher en entierJ’eus presque peur en entendant un clic et un léger tintement derrière moi dans le couloir. Je me retournai et je vis un chien inconnu qui me regardait avec méfiance. C’était un Labrador Golden et même s’il ne semblait pas agressif, je n’aimais pas sa façon de me fixer et sa manière de se tenir dans l’embrasure.
Je tendis une main hésitante et chantonnai d’une voix douce.
- Salut, mon gars. Qu’est-ce que tu fais là ?
Le chien ne bougea pas d’un pouce mais je captai un autre mouvement dans le couloir. Je levai les yeux et me figeai, stupéfait. Un demi-dieu blond sortait de la chambre. Il portait seulement un boxer en coton et tenait sa tête comme si elle semblait sur le point de tomber et de rouler dans la rue. Le mec était tellement magnifique et tonique que j’oubliai d’avoir peur du fait qu’il se trouvait dans la maison de Monsieur Stanford jusqu’à ce qu’il me gronde dessus d’une façon menaçante.
L’homme, pas le chien.
- Qui diable êtes-vous ?
Je léchai mes lèvres et essayai de ne pas regarder son torse.
- Je suis la femme de ménage, merde. Bon sang, qui êtes-vous ?
Il me regarda alors. Ses yeux étaient bleu perçant, mais flous. Il avait l’air abasourdi. Il sembla moins abrasif et plus stupéfait quand il répondit.
- Vous êtes ma femme de ménage ?
Ce n’est pas possible, merde !
J’essayai de me débattre avec l’idée que le super-beau jeune homme en face de moi puisse être le vieux et guindé Monsieur Stanford. Le mec dans le couloir ne devait pas avoir plus de trente ans, pas plus de trente-cinq ans au grand grand maximum. Alors que je le regardais avec incrédulité, plusieurs choses me parurent d’un coup évidentes.
(...)
Il attendait ma réponse, mais je devais encore m’assurer que j’avais bien compris.
- Vous êtes Monsieur Stanford ?
- Oui. Patrick Stanford. Et j’attends toujours de savoir qui vous êtes.
- Oh. Pardon. Jake Manning. Je suis votre homme de ménage. Bon sang, mec. Retournez au lit avant de vous effondrer. Vous avez l’air mal.
Maintenant que les présentations avaient été faites, en quelque sorte, je me détendis et je me dirigeai vers lui. Le chien me renifla trois fois et détala vers l’arrière de la maison, semblant satisfait de ma présence. Patrick Stanford, cependant, ne bougea pas.
- Qui êtes-vous ? Vous ne pouvez pas être ma femme de ménage. Elle s’appelle Madame Huntley.
Il se tenait au mur comme si c’était la seule chose qui le maintenait debout. De plus près, il était encore plus beau et encore plus nettement malade. Je touchai son délicieux et agréable biceps nu et je le tournai doucement vers sa chambre à coucher.
- Vous avez besoin de vous mettre à jour, Monsieur Stanford. Madame Huntley a abandonné votre service il y a des siècles.
Afficher en entier"Un bébé? Moi? Qu'est-ce que je ferais avec un bébé? Le mettre sur le porte-bagages de mon vélo et le promener?"
Afficher en entierJ'arrivai avant l'heure prévue le lendemain. Patrick m'avait montré comment programmer l'alarme quand quelqu'un était à la maison, ce qui différait de lorsque la maison était vide. Il y avait des capteurs sur les fenêtres et les portes pour sécuriser la maison ainsi que des détecteurs de mouvement à l'intérieur. Lorsqu'il était seul à l'intérieur, il activait les fenêtres et les portes. Il m'avait dit qu'il s'était fait volé à plusieurs reprises dans le passé, les gens pensant qu'un aveugle était une cible facile. Ça m'avait mis en colère. Un homme ne devrait pas avoir peur chez lui.
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