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- C'était la crise. Ma femme faisait du bouche-à-bouche au chat que mon gamin de trois ans avait enfermé dans le sèche-linge après l'avoir fait tomber dans les toilettes.

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On me demande souvent comment j'ai pu choisir un métier aussi morbide, ce qui me pousse à travailler sur des cadavres mutilés ou décomposés. Avec du temps et de l'introspection, j'en suis venue à comprendre mon choix : je veux servir à la dois les vivants et les morts.

Les morts ont le droit d'être identifiés, de prendre dans nos mémoires la place qui leur revient. Droit à ce que le mot "Fin" s'inscrive au bas de leur histoire, et droit à ce que la main criminelle soit jugée et condamnée.

Les vivants méritent tout autant notre soutien, aux dont l'existence est subitement bouleversée par le décès d'un être cher [...]. Tous, tant qu'ils sont, ces gens ont le droit d'être informés et assurés que le coupable sera puni.

C'est pour les victimes et leurs proches que je force les ossements à me livrer leurs secrets. Certes, mes efforts ne ressusciteront pas les morts, mais ils contribueront à apporter des réponses et à débusquer le coupable. Nous ne pouvons vivre dans un monde qui accepte que la vie soit anéantie en toute impunité et sans raison.

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Cube en brique rouge d’un seul étage, la bibliothèque Black Marianna se trouvait à l’angle des rues Everett et Academy. Le hall était flanqué de deux squelettes en carton, portant chacun un livre à la main.

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J'ai eu du mal à trouver le sommeil.

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Dans les arbres, la tête tendue en avant, menton levé, et les bras rejetés en arrière, version humaine de la déesse en chrome des calandres de Rolls-Royce, une femme, torse nu, sectionnée à la taille, prisonnière d’un enchevêtrement sanglant de feuilles et de branchages. Des deux côtés de l’étroite percée où je venais de m'arrêter, la forêt était dense. Des conifères en majorité, mais aussi des feuillus à la ramure balayée d’une palette de rouges, jaunes et orangés, signe que l’été se mourait.

S’il faisait chaud à Charlotte en ce début d’octobre, ici, en altitude, l’air promettait d’être frisquet. J’ai attrapé mon coupe-vent sur le siège arrière.

Chants d’oiseaux. Murmure du vent. Bruissement de pattes dans les fourrés : une bestiole qui détalait. Au loin, l'appel d'un homme et la réponse, moins audible.

Mon blouson noué autour des reins, j’ai verrouillé ma portière et me suis dirigée vers les voix. Je m’enfonçais jusqu’aux chevilles dans les feuilles mortes et les aiguilles de pin.

Dix mètres plus avant dans les taillis, un corps adossé à une pierre moussue, les genoux relevés vers la poitrine, un ordinateur portable à côté de lui. Manchot des deux bras, celui-là, et un petit pot de porcelaine fiché dans la tempe gauche.

Sur l’ordinateur, une tête : dents recouvertes d’un croisillon de fils d’aluminium, anneau d’or dans le sourcil. Les pupilles dilatées renforçaient l'expression de terreur. Réprimant un haut-le-cœur, j'ai hâté le pas.

À quelques mètres de là, une jambe coupée à l’aine, une chaussure de marche au pied. Était-ce celle de la dame de la Rolls-Royce ?

Un peu plus loin, deux hommes côte à côte dans leur fauteuil, ceinture attachée. De larges corolles rouges s’épanouissaient à hauteur de leur cou. L’un d’eux, avec ses jambes croisées, semblait en train de lire.

Je me suis enfoncée dans la forêt, me guidant sur les bribes de phrases que le vent portait jusqu’à moi. J'écartais les branchages, escaladais rochers et troncs abattus.

Le sol était jonché de valises et de bouts de ferraille. La plupart des bagages avaient répandu leur contenu dans tous les azimuts. Vêtements, sèche-cheveux et rasoirs électriques mêlés à des pots de crème, des shampooings et autres lotions après-rasage. Un vanity-case avait vomi des dizaines de petites fioles, de celles qu’on subtilise dans les salles de bains des hôtels. Des relents de parfumerie et de carburant imprégnaient l'air de montagne qui fleurait le pin. Au loin une fumée : des débris devaient être en train de brûler.

L’épaisse frondaison qui couvrait la vallée encaissée ne laissait pénétrer le soleil que par taches, çà et là. Pourtant, la sueur perlait à la racine de mes cheveux. Mes vêtements me collaient à la peau. J’ai trébuché sur un sac à dos et suis partie en avant, accrochant ma manche à une branche déchiquetée par ce déluge d’objets tombés du ciel.

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Je suis restée un moment étendue par terre, les mains tremblantes, incapable de reprendre mon souffle, accablée par le désespoir. Pourtant, je sais contrôler mes émotions. Mais ici, que de morts, Seigneur ! Combien y avait-il donc de victimes?

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 L’impuissance, ça frustre. Un petit rappel des choses ne fait jamais de mal. J’ai indiqué le type derrière elle. Jurant entre ses dents, Lucy Crowe a marché droit sur le bénévole. Enjambées de coureur olympique. L’homme s’est écarté. L’instant d’après, elle était de retour. — Ce n’est jamais facile, ai-je dit. Quand les gars du NTSB seront là, ils assumeront la pleine responsabilité des opérations. — Ouais. Son portable a sonné

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 Pour l’expert médical, vous avez raison shérif. Il va venir, c’est certain. Mais le plan d’organisation des secours de Caroline du Nord prévoit l’intervention du DMORT en cas de crise majeure

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La quarantaine. Des pommettes hautes et larges, un teint couleur cannelle, des frisettes rousses sous le chapeau à large bord. Des yeux d’un vert inouï, très pâle, comme les anciennes bouteilles de Coca en verre. Un céladon que le teint hâlé conjugué au roux des cils et des sourcils rendait encore plus incroyable

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Le shérif examinait une carte, entouré d’une demi-douzaine de pompiers bénévoles dépêchés sur les lieux par plusieurs localités, à en juger d’après leurs uniformes. Même ainsi, tête baissée, il dépassait ses interlocuteurs de plusieurs centimètres. La veste laissait deviner des épaules de sportif. Un macho, ce shérif des montagnes, le genre qui s’y frotte s’y pique. Me voyant approcher, l’attention des pompiers s’est relâchée

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