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Extrait ajouté par Chaton007 2018-04-22T22:40:47+02:00

Fiou ! Je m’adossai à la porte une seconde, essayant de rassembler mes idées. Ce garçon devrait être accompagné d’une étiquette de mise en garde… ou trois.

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Extrait ajouté par Chaton007 2018-04-22T22:44:21+02:00

— J’ai des habits pour toi ici, Tempête.

La voix de Kona avait traversé le mur comme s’il se trouvait à côté, attendant que j’aie fini ma douche.

— Super.

J’ouvris juste assez la porte pour les lui prendre, puis je me hâtai d’enfiler des shorts en jeans et un débardeur. Il me fallut plus longtemps que prévu parce que je dus me battre pour boutonner ces stupides shorts. Tout ce que je peux dire, c’est que sa sœur était un peu trop mince — et avait la taille un peu trop basse — pour que je sois bien. Mais ce n’était pas comme si j’avais beaucoup d’autres choix : le peignoir de Kona sentait maintenant la sirène noyée et ça n’avait rien d’attirant.

Mais le temps que je rejoigne Kona, j’étais de mauvaise humeur. Les shorts que je portais étaient si serrés que j’étais certaine qu’ils couperaient la circulation de mes fesses, j’étais affamée, et la plupart de mes questions étaient encore sans réponse. En fait, tout ce qu’il m’avait dit n’avait fait que me donner encore plus de choses sur lesquelles réfléchir et plus de questions à poser

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Extrait ajouté par Chaton007 2018-04-22T22:27:24+02:00

L’étrange surfeur devenu majordome me tendit une serviette bariolée et un peignoir marine. J’attrapai d’abord la serviette et essayai de m’enlever le plus de sable que possible sous son œil de lynx. Puis, je passai le peignoir en peluche, surprise par sa douceur. Quand mon nez effleura le col, je me rendis compte qu’il sentait comme Kona.

Je portais le peignoir de Kona. L’idée me fit frissonner de partout, mais je gardai mon ton décontracté tandis que je pensais :

— Merci.

— De rien. Même si tu n’as vraiment pas besoin de te vêtir à cause de moi.

— On a déjà évoqué ça, mon vieux. Et ça n’arrivera pas.

— C’est un défi ?

Sa voix était plus basse, plus rauque qu’il y a quelques instants. Des frissons remontèrent ma colonne, mais pas désagréables. Bien sûr, avec Kona, ils ne l’étaient presque jamais. C’était bien le problème.

— Ça ne semble pas être un problème pour moi.

— Kona !

— OK, d’accord. Ma chambre est au quatrième étage. C’est la dernière porte sur ta droite.

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Extrait ajouté par Chaton007 2018-04-22T18:56:04+02:00

Traversant la pelouse pieds nus, je m’imprégnai du profond silence de ma rue. Il était trop tôt pour que les avocats et les médecins se rendent à leurs bureaux, trop tôt même pour que leurs épouses sortent faire leur jogging de cinq kilomètres. Les maisons étaient bien fermées, les chauffages ronronnaient et les systèmes de sécurité étaient enclenchés. Dans le ciel, une pleine lune de la couleur d’une perle tropicale pure et douce scintillait au-dessus des arbres, la seule lumière en plus de l’unique réverbère au bout du cul-de-sac. Pendant un instant, j’eus l’impression d’être la seule personne sur terre.

Traversant la rue, j’ignorai le gravier qui me rentrait sous les orteils et les talons jusqu’à ce que je puisse poser mes pieds sur le sable d’hiver froid et divin. Je marchai au bord de la plage un long moment, juste là où la marée rencontrait le sable, inconsciente du temps qui passait tandis que l’eau me chatouillait les orteils. Je jouai à chat avec les vagues, essayai d’éviter le cycle sans fin des marées tandis qu’elles approchaient. Je perdis plus que je ne gagnai.

Je n’avais pas de réelle destination en tête tandis que je marchais, mais quand j’eus parcouru près d’un kilomètre et demi sur la plage jusqu’à mon rocher de méditation, je ne fus pas surprise. Je venais ici depuis six ans, chaque fois que je trouvais la vie trop difficile, et bon sang, cette semaine méritait bien d’être jugée trop difficile.

J’escaladai rapidement le rocher escarpé, mes mains et mes pieds trouvant des prises familières dans les fissures irrégulières. Bien que j’aille vite, j’étais plutôt prudente. Mes jambes et mes hanches, même le dessus de ma main droite avaient de nombreuses cicatrices à cause d’erreurs que j’avais commises les fois où j’avais grimpé ici dans le passé. Alors que je m’installais au sommet du rocher, l’océan grondait dans une folle cacophonie, un reflet parfait de mon état d’esprit. Je regardai l’eau que j’aimais et détestais à la fois, invoquant juste un peu de la paix que j’éprouvais habituellement quand je venais ici seule.

Mais il n’y avait aucune paix cette nuit. Comment cela pourrait-il être le cas ? L’océan grondait et s’agitait tandis que l’air était chargé d’électricité.

Je fixai les vagues tandis que je cherchais dans ma base de connaissances très limitée, essayant de découvrir comment diable sortir de cette pagaille dans laquelle je me trouvais actuellement. Les choses arrivaient si vite que je ne parvenais pas à trouver un moyen de les arrêter.

Je ne savais pas comment les arrêter.

— Non ! criai-je si fort que ma gorge s’en ressentit. Non, non, non !

Je hurlai à plusieurs reprises jusqu’à ce que ma voix se casse et que ma gorge brûle.

L’océan semblait palpiter violemment au rythme de mes cris et je regardai, fascinée, tandis qu’une vague après l’autre s’écrasait sur la rive, chacune plus grosse et plus forte que la précédente.

C’était une nuit parfaite pour faire du surf. Dangereuse, c’est certain, si on ne savait pas quoi faire, mais néanmoins parfaite. Pendant une minute, je m’ennuyai de ma planche, l’appel de l’océan étant si fort qu’il en était douloureux.

— Tu n’as pas besoin d’une planche.

La pensée s’insinua en moi sournoisement.

— Tu es une excellente nageuse. Viens et découvre qui tu es vraiment.

La voix était plus claire à présent, résonnant dans ma tête, dans mes oreilles. Elle s’insérait en moi jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’un battement dans mon sang. Jusqu’à ce qu’elle ne fut plus que tout ce à quoi je pouvais penser.

Tout ce que je pouvais sentir.

Je fis un autre pas. Puis un autre, et un autre. L’eau entourait ma poitrine maintenant et je ne fis qu’avancer plus profondément dans…

— Non !

Une autre voix, plus floue et plus affolée que la première.

— Tempête, arrête !

— Ignore-le, dit la première voix. Tu as perdu assez de temps. Viens à moi. Viens chez toi.

— Bon sang, Tempête ! Je t’ai dit d’arrêter !

Cette fois, la voix était bien plus près et assurément masculine. Jeune, sexy, bouleversée, et peut-être même un peu effrayée. Je m’arrêtai, doutant pour la première fois de ce que je faisais.

— Que fais-tu ? cria la première voix. Tu ne peux pas t’ar-rêter maintenant. Tu y étais presque.

J’entendis de violentes éclaboussures derrière moi, puis des mains puissantes me saisirent par les épaules, me tirant en arrière contre une poitrine chaude et dure comme du roc.

— Bon sang, Tempête.

La voix était plus douce maintenant, dans mon oreille plutôt que dans mon esprit.

— Que fais-tu ici ?

Des frissons parcoururent mon dos et chaque cellule de mon corps sonna l’alerte. Je jure que je pouvais les sentir se heurter les unes les autres d’excitation tandis que ses bras se refermaient encore davantage autour de moi.

Kona. Comment pouvais-je ne pas l’avoir reconnu plus tôt ? Pourtant, même en plein milieu de tout ceci, ce fut un choc de comprendre que Kona avait parlé dans ma tête, maintenant et dans l’eau l’autre jour. Par rapport à la voix féminine, il semblait si normal, si humain, que j’eus du mal à saisir qu’il pouvait vraiment être plus.

— Tempête ? dit-il.

— Je marchais.

Les mots étaient stupides et seulement partiellement vrais, mais mon cerveau ne pouvait pas fonctionner avec lui si près de moi et ma nouvelle compréhension des faits qui résonnait dans ma tête.

— Dans l’océan ? murmura-t-il contre mon oreille.

Il était si près que je pouvais sentir son souffle — chaud et au parfum de cannelle — contre mon cou et mon épaule.

Il respirait fort, sa poitrine se gonflant et retombant rapidement comme s’il venait de courir un marathon.

Je regardai l’eau où nous nous trouvions tous les deux, choquée de sa profondeur… et de sa turbulence. Elle était bien plus agitée que depuis que j’y étais entrée au début, au point où elle me frappait violemment et se brisait autour de moi comme le plus affamé des animaux marins.

Et elle était froide, si froide qu’elle s’infiltrait dans mes os alors que j’étais normalement insensible à sa température.

J’avais l’étrange et troublant sentiment que si Kona ne me tenait pas, je serais aspirée sous l’eau, emportée.

— Je suppose. Je n’y ai pas pensé.

— Retournons sur le rivage.

J’opinai.

— OK.

Il me tint fermement tandis qu’il repartait vers la terre. Je levai les yeux vers son visage et fus surprise qu’il ait l’air à ce point en colère, que ses yeux scrutent constamment l’eau sombre.

Mes mains se resserrèrent sur ses bras, et pour la première fois, je compris combien nous étions intimement liés : ses bras étaient solidement enveloppés autour de moi alors qu’il me plaquait, dos à lui, contre lui des épaules jusqu’aux genoux, comme s’il avait peur de laisser le moindre espace entre nous.

Le tonnerre retentit ; la foudre illumina le ciel, frappant autour de nous comme une frappe militaire particulièrement agressive. Mon cœur s’emballa, ma respiration devint plus rapide et irrégulière, ce qui n’avait rien à voir avec l’effort physique et tout à voir avec la peur.

— Que se passe-t-il ? criai-je pour être entendue pardessus l’intensification soudaine de l’orage.

— Tu peux le sentir ?

— Sentir quoi ?

Mais je n’avais pas besoin qu’il me réponde parce que tout à coup, je pus le sentir. Des doigts enveloppèrent mes chevilles, des vagues se pressèrent contre nous, nous forçant à avancer dans l’océan alors que tout ce que nous voulions, c’était réussir à retourner sur la rive. Un sentiment de fatalisme — de désespoir et d’impuissance — nous saisit, nous oppressant de tout côté.

« À quoi bon réagir ? me demandai-je brutalement. Pourquoi ne pas lâcher prise ? Peut-être que je devrais juste… »

— Tempête !

C’était une réprimande catégorique dans ma tête, livrée avec la voix de Kona tandis que son bras se resserrait autour de moi.

— C’est elle qui fait ça. Elle qui te veut. Ne t’abandonne pas à elle.

— Qui fait quoi ?

Mais je savais. C’était la nuit d’il y a six ans qui se répétait, une réplique presque exacte de ce qui m’était arrivé une fois. Seulement là, je ne m’échapperais pas aussi facilement.

Je pouvais sentir sa détermination et je m’y étais presque rendue directement, comme un agneau à l’abattoir.

Comment avais-je pu être si stupide ? Elle n’était pas un cauchemar, n’était pas une voix dans ma tête. Elle était réelle, et j’étais presque tombée dans son piège.

— Arrête !

De nouveau, la voix de Kona retentit dans ma tête, tranchante comme un éclat de vitre.

— Fais-moi confiance. Tiens bon encore quelques minutes.

Il me tira encore de quelques centimètres vers la plage. J’essayai de l’aider, mais mon corps était comme du plomb, et mes pieds étaient incapables de bouger seuls.

— Pas encore ! cria mon cerveau affolé.

Je ne pouvais pas me transformer en sirène maintenant, quand j’avais si désespérément besoin d’être humaine.

— Détends-toi.

Cette fois, il parla tout haut, au lieu de parler depuis ma tête.

— C’est le cadet de tes soucis pour l’instant.

Kona fit un autre pas, sa prise sur moi ne faiblissant jamais. Seule ma poitrine bougeait avec lui. Mes pieds restèrent plantés là où ils étaient.

— Viens, Tempête ! Tu dois te battre !

— Me battre contre quoi ? criai-je tandis que je trépignais contre des liens invisibles.

La peur racla ses griffes aiguisées le long de ma colonne, me faisant pleurer, remuer et me tordre sans même savoir ce que je faisais.

— Il n’y a rien à combattre !

— Je te l’ai dit… Elle te veut.

— Qui me veut ? Pourquoi ?

C’étaient les mêmes questions que j’avais posées des années auparavant et ma mère m’avait simplement répondu que je m’étais emmêlée dans des algues et que j’avais imaginé le reste.

J’avais essayé de la croire. Pendant six longues années, j’avais essayé d’ignorer ce que je savais être la vérité. Mais je ne pouvais plus. Pas quand je pouvais sentir la présence maléfique de la sorcière des mers, errant sous la surface comme si elle m’attendait. Je ne savais pas qui elle était ou pourquoi j’étais importante, mais je savais que Kona avait raison. Elle me voulait.

Comme ma mère avant lui, Kona ne répondit pas à mes questions semi-hystériques. À la place, je pus l’entendre psalmodier dans une langue que je ne comprenais pas. Elle était belle, rythmée, et d’une certaine manière, amenait l’agitation que je ressentais à un niveau gérable. Encore mieux, elle calma l’eau en furie. Pas complètement, mais assez pour que je puisse extraire mes jambes des étranges carcans qui les bloquaient.

Kona sembla sentir ma liberté nouvellement retrouvée parce qu’il cessa de chanter assez longtemps pour crier :

— Cours !

Puis, nous nous efforçâmes d’avancer dans l’eau, lui me portant et me tirant alors que je luttais pour adopter la vitesse folle qu’il avait instaurée.

Il m’apparut tout à coup, tandis que nous titubions sur la plage, qu’il était inhumain pour quiconque de se mouvoir aussi vite que lui dans l’eau. Mais je ne le retins pas quand il me tira tout le long vers l’abri que constituait mon rocher, son corps couvrant le mien alors que les cieux nous bombardaient dans une rage généralisée.

Je m’étendis là sous l’abri qu’il formait pendant de longues minutes, haletant en regardant le ciel tandis que j’essayais de comprendre tout ce qui venait de se passer. Mais quand tout se mit en place — la voix étrange, le fait que Kona m’avait parlé dans ma tête pour la deuxième fois maintenant, les mains avides qui m’avaient ancrée dans la mer —, je me raidis et m’éloignai vivement de lui.

Ne me souciant pas de la tempête qui faisait toujours rage autour de nous, je bondis et posai la question qui m’avait hantée depuis une semaine maintenant, depuis ce jour sous la pluie quand Kona avait disparu juste devant moi. Depuis le jour où j’avais eu le pressentiment qu’il avait quelque chose de plus qu’humain.

— Qui diable es-tu et que me veux tu ?

Son regard était ferme et sombre comme la magie quand il me fixa.

— Es-tu sûre que tu es prête à ce que je te réponde ?

Sa question resta en suspens entre nous, un révolver chargé prêt à tirer. Soudain, je ne fus plus sûre de vouloir les réponses.

Je ne fus plus sûre de rien.

En moins de deux semaines, toute ma vie avait été bouleversée, jusqu’à ce que plus rien ne soit normal et que chaque jour devienne juste un peu plus sens dessus dessous que la veille.

Je fixai Kona ; il semblait si calme, si posé dans le clair de lune ombragé que, pendant une seconde, je doutai de ce que je savais. En dehors de l’emprise effrayante et attirante de l’eau, je ne pouvais être certaine de ne pas avoir imaginé les dernières minutes emplies de panique. Et pourtant, ça s’était produit, pas vrai ? Autrement, c’est que j’étais devenue cinglée, une pensée que je ne pouvais supporter d’envisager en plus de tout le reste.

« Elle te veut. »

Les paroles de Kona résonnèrent dans ma tête.

« Ne t’abandonne pas à elle. Elle te veut. »

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Extrait ajouté par Syrena 2017-05-19T15:44:12+02:00

« L'éternité commence et finit avec les marées de l'océan. [...]

Le remède à tous les maux, c'est l'eau salée : la sueur, les larmes ou la mer. [...]

La voix de la mer parle à l'âme. [...]

Quand on se laisse fasciner par la beauté paisible et l'éclat de la peau de l'océan, on oublie le cœur du tigre qui bat en dessous. [...]

Déroule tes vagues d'azur, profond et sombre océan ! [...]

Baignée de nuances de violet, dans l'obscurité, elle arrive. Le pouvoir non reconnu, à moitié humaine, à moitié sirène qui s'esquive. Née de la foudre, elle est sacrée dans les larmes. La magie abonde tandis que sa cruelle chaleur use de ses charmes. La bataille se rapproche de plus en plus et un côté tombera. Une fois pour toutes, le bien au mal se heurtera. La victoire est incertaine tandis que le destin rend l'équilibre. Une tempête hivernale surgit, le récit d'une nuit sombre... C'est l'ascension de Tempête pour un monde libre. »

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Je fus happée par le contre-courant.

Je restai figée pendant quelques instants cruciaux, mon cerveau et mon corps s’arrêtant tout simplement, malgré l’adrénaline qui me parcourait.

Le contre-courant tournoyait et dansait autour de moi.

M’attirait avec ses doigts avides.

Me ballottait au hasard comme si je n’étais rien de plus que du bois flottant.

Et je ne pouvais toujours pas bouger, toujours pas réagir.

J’étais entraînée vers les profondeurs, dans les eaux plus froides, l’océan me broyant de tous les côtés alors qu’une vague après l’autre me fonçait dessus.

Fonçait en moi.

Et c’est là que la vérité m’apparut : j’étais piégée. Une victime de plus prisonnière de l’étreinte cruelle du Pacifique à l’aube.

La panique explosa en moi, volant ainsi le peu d’air que j’avais réussi à prendre avant de tomber dans l’eau glacée. Mon cœur battait à tout rompre et mes poumons me faisaient souffrir comme si j’avais couru un marathon, directement vers le sommet de l’Himalaya.

Comme je continuais de couler, son visage d’une beauté étrange flottait devant moi. Sa voix était dans ma tête, ses mains, sur mon corps. Je ne savais pas exactement qui elle était, mais une partie primitive de moi la reconnut. Je me souvenais d’elle.

Ce fut l’alerte dont mon esprit léthargique avait besoin.

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